Spectacle "Marionnettiste" : Conte musical Pierre Bachelet

Places confirmées pour le 29 !

Par contre, vais prendre aussi le 31 mais ils se font plaisir ! 10€ de plus, quand même !!

P.S. : J'en compte que 4 ici http://doodle.com/hpbrz59ew9a3dfgy#table

Pensez à mettre à jour :p

Dis donc, je suis tout seul sur ce topic ??

Bon, j'ai besoin de votre aide ! Il me faut encore une place pour le 29 mais "vous ne pouvez pas laisser un siège seul" ... Donc je dois acheter le dernier siège ! Qui veut une place adulte au 3ème rang à 27 € ou enfant à 16 € ??

Merci !

Je prends mes places pour le 23 demain. Je serai au premier rang avec Flomick du coup je pense

Je repasserai peut-être le 31 mais ça risque de se décider au tout dernier moment si ça se fait (mais ça serait pas mal du tout quand même)

BlueStef a écrit:Je prends mes places pour le 23 demain. Je serai au premier rang avec Flomick du coup je pense

tu devras aussi t’accommoder de 2 suisses au premier rang

et pour nous ce sera 3 places le 19 hé hé

titiboisco a écrit:et pour nous ce sera 3 places le 19 hé hé

Et moi, grâce à la générosité* incontestable de notre cher admin, je peux aussi venir le 19 !! Par contre, je renonce au 31 pour raisons perso ...

*Je paye ma place, hein, mais c'est grâce à lui que je l'ai !

C'est rempli !

Si d'autres y vont le 29, je serai fauteuil C6 (je suppose 3ème rang ?) mais de toutes façons dans le hall 1/2 heure avant pour prendre ma place...

Je suis en C et sur le plan au premier rang quand même.

M'aurait-on trompé ?

Le rang C est bien le... premier rang :-)

Le quatrième rang est le rang F :-)

Merci Simu pour la précision

Bonjour.
Je me suis posé la même question... Avec la réservation sur le plan de la salle, j'ai compris que A et B sont les deux petites zones de coté.

Laurent

Je vous convie à participer au concours pour gagner des places sur http://www.melody.tv/jeu-marionnettiste-alhambra
Je pense que je n'ai pas besoin de vous aider pour la réponse du concours... Ne pleurez pas...

Bonne chance !

Et +2 pour moi !! Suis content !!

Dites, vous voulez jouer à un jeu ?! Celui qui ramène le plus de monde à l'Alhambra !! Perso, je prends 7 places pour moi, +2* confirmées, +3 promises ! Et vous ??

EDIT : *(amis qui m'ont confirmés avoir pris les leurs)

Le_neptunien a écrit:Et +2 pour moi !! Suis content !!

Dites, vous voulez jouer à un jeu ?! Celui qui ramène le plus de monde à l'Alhambra !! Perso, je prends 7 places pour moi, +2 confirmées, +3 promises ! Et vous ??

Ils t'ont envoyé un mail ?

plus deu moi aussi cool

deux

Un petit lien pour vous aider à venir pas cher : http://agenda.covoiturage.fr/concert/10763-marionnettiste !!

Mes amis ont trop dépensé au Gala et Mimi62 n'a pas trouvé de créneau dans son emploi du temps de ministre retraité

J'espère qu'il y aura des concerts en province et surtout dans le Nord en 2013 !

Je vous souhaite Florian, Samuel, Hugo et tous vos copains et copins bon courage pour ce soir!
Et vous toutes et tous, un très bon spectacle ce soir!

Comme Jasmine, je dis BONNE CHANCE aux chanteurs des PCAIF et de Bondy pour ce soir. Je suis sûre que vous allez offrir un spectacle formidable aux spectateurs! Et pour les fans qui seront là ce soir je vous souhaite tous une très bonne soirée, dans une ambiance merveilleuse! Je penserai à vous...

Je me trompais d'expression.Au lieu de ''bon courage'' je voulais dire bien sûr: bonne chance les enfants!

Marionnettiste, le 19 décembre

Que dire, qu’écrire, que transmettre, de cette soirée à l’Alhambra du 19 décembre ?

D’abord que le récit suivant ne comporte pas de grands détails sur le spectacle, la faute à ma mémoire sélective et pas très chronologique, mais il en évoque tout de même quelques moments à travers ce récit personnel. Pour ceux qui ne souhaiteraient rien savoir du tout…eh ben qu’est-ce que vous faites encore là (,là, là, pleure pas Boulou…hum) ?

Ensuite que c’était pour moi la première fois que je voyais et entendais les PCAIF (du moins une partie d’entre eux, les autres étant pour certains cependant sur le balcon à encourager leurs camarades et ils le firent fort bien), que je les voyais donc en direct et non à travers le prisme limité d’une vidéo. J’avais donc un trac fou. J'arrivai à l’Alhambra un peu en avance et ce sous une pluie indécente: c’est vrai quoi, où était passée mon arrivée triomphante sous le soleil?…Euh, ouais, quoique du soleil à 20h40 le 19 décembre…Sans oublier le vent qui ne soufflait pas sur ma mer mais dans mes cheveux qui n'avaient pas besoin de ça. Je vis la salle se remplir doucement. Un peu trop doucement. On préfère toujours qu’une salle soit pleine, mais les présents étaient chaleureux. Tenez, prenez la pluie dehors, eh bien c’était l’inverse dans la salle, et ça notez-le bien parce que ça n’est que ma première image du récit.

Enfin que si il y a des fautes, de frappe ou d’orthographe, dans ce récit, disons que c’est la faute au train, et pardon d’avance.

Mais passée cette palpitante introduction, que raconter dans ce récit, alors, pour vous émerveiller (..yé les tambours…hum) ?

Je pourrais parler sans fin du triple saut périlleux arrière qui prend les tripes (est-ce les tripes ou autre chose, on ne sait plus bien, ça bouge trop) quand retentit au début du spectacle la voix de Boulou sur « Tu es là » . Grande expérience pour moi qui n’ai jamais été capable de réaliser un saut. Ni arrière, ni triple, et encore moins périlleux. A. est impressionnant même à travers le son grinçant d’un ordinateur qui traîne ses années de maltraitance (je plaide coupable); mais là, à quelques mètres de lui, il faut bien faire un constat: c’est un phénomène. La voix, l’aisance, le jeu…De ma place reculée j’ai perçu dans le public quelques échanges de regards qui disaient « Wahou! ». Je crois que c’est le mot. Wahou. Ou Wow. Je ne lis pas très bien dans les yeux, je suis myope. Mais disons les deux, Wahou et Wow. Comme le disait Simulacra il y a peu, on peine à comprendre le mystère scientifique de ce petit être qui ne paye pas de mine mais qui paye de sa personne. C’est l’effet papillon accéléré: le petit battement d’ailes devient immédiatement ouragan. Mais rien n’est détruit; rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en énergie un brin fascinée. Rien ne se crée ? Rien n’est moins sûr, on ne sait plus très bien avec lui.

Je pourrais évoquer longtemps des sourires de toutes sortes, parce que c’est bien ce qui est transmis dans ce spectacle. Sourire vissé sur le visage de L. ou F. dans tous les tableaux, sourire de quelques-uns sur « Tu ne nous quittes pas » lorsque du haut de leur balcon les acolytes de la chorale ont levé les bras et ondulé dans le rythme pour accompagner le refrain, comme aux plus belles heures d’un Patrick Bruel (si vous n’aimez pas Patrick Bruel prenez un chanteur ou une chanteuse que vous aimez bien, l’important ce sont les bras qui se lèvent, hein). Sourires du public, et aussi des rires, aux répliques naïves, aux indignations exagérées et questions en décalage d‘un H. particulièrement bon dans son rôle déphasé en permanence que l’on espère tous de composition.
Sourires aussi aux « C’est pas gagné » du Boulou qui lui avait lui depuis bien longtemps gagné la cause de l’assistance: une baffe par solo, au moins. Une baffe de cristal. Oui, c’est assez conceptuel mais laissez-moi la liberté de mes expressions et métaphores, zut, ça devient trop, trop, trop !

Je pourrais souligner, un brin taquin, tous les ratés. Oui, il y eut des ratés, et il est de mon devoir de ne pas les oublier car ils ont formé eux aussi le piquant de ce petit moment, bulle légère d’un flot parfois étouffant qui sévit dehors, et paf, une métaphore de plus. Des ratés de costume, notamment avec un splendide costume de fourmi sur l’An 2001, aux faux airs de cape de chevalier Jedi (je compte même plus les métaphores, c’est plus métaphore que moi) agrémentée d‘antennes qu‘il fallait retirer pendant la chanson ce qui posa quelques difficultés à certains sur scène, mais leur anonymat fut conservé grâce à leur sombre capuche, je ne peux même pas balancer.
Des ratés de micro aussi, ou était-ce des oublis: un solo ou deux ont sauté dans ça devient trop mais tout le monde a enchaîné sans problème.
Mais aussi des ratés…de ballon! Oui, difficile de se passer un ballon en forme de planète tout en chantant et en tapant des mains, et ce fut L. qui loupa un peu sa transmission vers P., mettant peut-être fin à des espoirs de future carrière dans le rugby.
Et puis un mini fou-rire aussi de la part de Boulou au moment d’entamer Elle est d’ailleurs, la ‘Elle‘ en question se faisant verser inopinément et massivement sur la tête des paillettes par C. Du moins c’eut été un fou rire pour n’importe qui d’autre, lui s’est repris impeccablement dans la seconde avec une maîtrise digne…de je ne sais pas quoi, je n’ose plus les comparaisons ou métaphores, mais digne en tout cas, c’est sûr. Un mélange de professionnalisme et de spontanéité, de travail et de talent, qui fait chaud au cœur. Pourquoi est-ce que je cite les ratés, me demanderez-vous, votre petit poing rageur et accusateur levé vers ma vilénie? Parce qu’un spectacle parfait louperait beaucoup en se privant de la touchante touche d’imperfection. Quand l’imperfection est maîtrisée, on est amusé et admiratif dans la seconde. C’est la beauté du spectacle vivant quand il est fait avec cœur et talent et quand la débauche n’est pas dans les objets mais dans les artistes eux-mêmes. Ouais, je les appelle artistes maintenant, ils ont gagné mon label perso.

Je pourrais m’enthousiasmer arbitrairement et avec force compliments sur les uns, ou les autres, tous les encenser pour des tonnes de raison: tous n’ont pas les mêmes rôles, la même aisance sur scène, le même jeu d’acteur, la même coiffure. Cette diversité-là fait du bien: l’un rappe puis enchaîne en douceur, l’autre en fait des tonnes, le troisième mime. Sans oublier les quatre filles de Bondy, un peu moins mises en avant mais très à l’aise dans leurs tableaux respectifs. Et tout ce petit monde qui descend dans le public, frappant des mains dans un joyeux bazar sur une chanson dont j’ai oublié le nom, et je m’en excuse platement, et de toute façon allez mettre du relief dans un texte, vous !

Je pourrais m’arrêter plus avant sur les chansons. Avant les PCAIF, je connaissais assez mal Pierre Bachelet, trois quatre chansons prises par ci par là au vent d‘une radio, rien de plus. Toutes les chansons ne me touchent pas autant mais j’ai eu un vrai coup de cœur, sur le CD comme pendant le spectacle, pour certaines d’entre elles. Du Voilier noir à Tu ne nous quittes pas en passant par les plus rythmées Ça devient trop ou Yé yé les tambours, il y en a de toutes les couleurs et de toutes les formes. Portées par l’interprétation des chanteuses et chanteurs, ces chansons font du bien, vraiment, et c’est véritablement la fraîcheur des chansons et des interprètes qui tient le spectacle d’un bout à l’autre sans trop de temps morts.

Je pourrais les remercier d’avoir fini avec « En ce temps-là j'avais 20 ans », parce que j’ai 20 ans en ces temps-ci, et que personne ne pourra m’empêcher de penser que c’était une spéciale dédicace.

Je pourrais décrire l’émotion de Fanfan Bachelet montant sur scène à la fin du spectacle, mais l’émotion parlait d’elle-même. Pas besoin de mots pour le décrire. Pareil d’ailleurs pour la danse du cheval entamée par L. sur la musique de fin, c’est indescriptible, mais pas pour les mêmes raisons.

Je pourrais déclamer vers et poèmes, mais là je commence sérieusement à manquer de synonymes adaptés de ‘parler’, déclamer donc un peu plus qu’avant sur les quelques membres de ce forum que j’ai pu croiser à l’entracte ou après le spectacle et qui ont eu le loisir d’apprécier ma coiffure splendide et ma légendaire volubilité. Tel est mon drame, je suis plus prolixe à l’écrit, mais le cœur était plus emballé que la langue et c’était un plaisir de mettre des visages sur les pseudos, de rencontrer le grand maître Flomick (oui, par contre une fois que je connais, je fayote direct), Tropifan, Leproust. Et bien sûr de revoir Le_neptunien, qui m’offrit de rejoindre le deuxième rang après l’entracte, ce qui me permit de lui gâcher la seconde partie du spectacle à l’aide de ma masse chevelue. Et choralea…cætera, pardon.

Je pourrais malgré ma (ir)timidité réciter avec l’emphase d’un ménestrel moyenâgeux (et vas-y que ça s’arrange pas les métaphores) les aventures d’après spectacle quand le Boulou du soir emmené de force dans un bar pour fêter sa performance mit la honte à Simulacra et lui fit prendre conscience du deuil nécessaire de ses jeunes années.. Mais je sais que Simulacra dans sa grande honnêteté le fera lui-même. Un indice, il y avait de la pomme dans l’histoire et c‘est même pas une métaphore ! Ouais je sais, c’est super flou comme indice.

Je pourrais faire tout ça des heures durant mais je me contenterais de ces petits croquis déjà étendus de mes émotions diverses au fil d‘une soirée légère et pétillante, ce qui est déjà beaucoup.

J’aurais certes pu (notez l’habile changement de temps) me contenter de poster en simplifiant « C’était super », ça vous aurait épargné la lecture de mes mots parfois ineptes..quoi, qui a marmonné « souvent » devant son écran ?

Merci à Fanfan Bachelet, à elles et à eux sur scène, et à lui dont les chansons les ont accompagné: je n’ai pas regretté mon crochet parisien.

PS: Pour l’anaphore j’ai hésité avec « Moi président » mais je ne voulais pas empiéter sur les plates-bandes de Simulacra. Du coup j’ai pris « Je pourrais… ».
PPS: Je simplifie tout de même pour nos ami(e)s néerlandais(e)s: Groots !

Comment quelqu'un d'aussi timide et réservé qui ne parle presque pas IRL peut écrire autant ?

Pour le coup dE la pomme, soyons clair, irtimid parle d'un bête jus de pomme que Boulou aurait bu plus vite que moi... Jus de pomme à Prendre au 5eme degré bien entendu !

(c'est pas clair ? Pourtantla normalement vous avez le devoir de comPrendre)


De toute manières, il n'y a qu'une seule chose que Boulou ne réussisse pas ! Mais j'avais pas dire quoi, j'avais juste rigoler encore un peu en y pensant !