TempoKids - Grand concert d'été

Bonsoir à tous,

N'étant pas aussi rapide que Simu pour ses superbes résumé, j'ai un peu traîné ... Faut dire que ce n'est pas facile de trouver quelques heures en vacances ! Du coup, maintenant que j'ai repris le boulot, je peux vous faire profiter de mon petit résumé de concert. Dès que Youtube aura digéré les délicieuses vidéos de l'ami Chorel, je m'empresserai de les intégrer à mon CR pour que vous en profiter pleinement. Une petite précision cependant s'impose : La qualité est aussi bonne car la caméra est branchée sur la table de mixage directement. Du coup, le "bruit" (applaudissement et cris de joie compris) du public est atténué ... Bon, aller, prêts ? Bonne lecture !!

Après quelques jours en Alsace à faire tout un tas d’activités diverses et variées (comme marcher autour d’un lac ou admirer des pélicans), il était temps que le concert tant attendu ait lieu. C’est donc au soir de ce mardi 10 juillet 2012 que nous avons pris la direction de Cernay avec d’autres qui se dénonceront eux-mêmes. Arrivé à l’Espace Grün, où ont lieu les concerts de rentrés, nous nous dirigeons vers le parc d’où provient la musique. Il est encore bien tôt mais cela nous laisse le temps d’écouter la balance et de saluer les visages connus. Luc annonce ensuite aux chanteurs l’heure de diner, nous en profiterons donc pour prendre un verre puisque que nous venons de déjeuner. De nombreuses tables ont été disposées dans le parc et trois tentes servent de stands pour les boissons et en-cas chauds. Il n’y a malheureusement que les tables car la sono a été déplacée : vers midi, Luc s’est résigné à faire tout démonter pour le remonter en intérieur à cause du risque d’orage. En même temps, il n’avait pas tort car nous n’avons pas eu le temps de finir nos verres que le ciel menaçant commençait à mettre ses menaces à exécution en nous arrosant, doucement au début puis copieusement très vite après.

C’est donc vers 20h que le grand concert a commencé. Luc nous remercie de notre présence et nous rappelle qu'il voulait faire ce concert à tout prix malgré les diverses difficultés rencontrées dont le facteur météorologique. Puis il remercie la ville de Cernay pour leur offre d’utiliser les salles de cet espace. Il présente enfin Rugaï comme un ami de longue date et nous annonce globalement le programme que vous allez découvrir.

Cliquer sur les titres des chansons pour accéder aux vidéos partagées par Chorel sur son site : http://choreolia.free.fr/TK20120710.htm

Première chanson de la soirée, « Caroline ou L’as de trèfle » écrite et interprétée par Rugaï, seul sur scène, avec les nombreux micros et instruments de musique des Tempo Kids. Les petits chanteurs, quant à eux, sont assis par terre entre le premier rang du public et le bord de la scène. Je dois avouer que quand j'ai appris que Rugaï allait faire la première partie de ce concert, je n'ai pas sauté de joie. Je ne suis pas fan du chanteur, même si j'aime beaucoup ses textes. Pourtant, cette première chanson sonne très bien et instaure une ambiance très agréable. Après vérification, je confirme que cette chanson me disait bien quelque chose : Elle est de Mc Solaar …

Rugaï prend ensuite le micro pour remercier Luc et les Tempo Kids de leur accueil et rappelle la grande amitié qui le lie avec les Tempo Kids et qui avait commencé avec les Petits Chanteurs d’Asnières.

« Au gré du temps », chanson d’amour, suivra avec un petit délai le temps que la technique se prépare. A noter que ces titres son chantés sur bande son. Rugaï n’ayant pas pu faire venir et installer ses propres musiciens.

A cette heure, la salle est déjà comble et de nombreuses personnes se massent à l’extérieur. A l’intérieur, la chaleur monte progressivement et, au vu du soleil qui est revenu, nous regrettons de ne pas être dehors.

« Greenwood » nous fait, ensuite, voyager jusqu’à l’Est du Mississipi. Le public est bien chaud, Rugaï a réussi son pari et s’est fait un nouvel admirateur.

S’en suit « Prendre le temps vent », qui reste aussi bien en tête …

Rugaï ne lâche pas son micro et s’empresse de remercier les musiciens des Tempo Kids qui sont venus l'accompagner, avant de rendre le micro à Luc. Celui-ci explique que cette première partie a été préparée, je cite, « (…) en dernier recours. Vous savez tous que, normalement, ça aurait dû être un concert avec les Petits Chanteurs d’Asnières qui, malheureusement, n’ont pas pu être des nôtres ce soir et, quand même, Rugaï en est issu de cette chorale des Petits Chanteurs d’Asnières (…) ».

Reprenant le micro, Rugaï annonce « Les portes de l’exil » et est rejoint sur scène par les voix d’hommes des Tempo Kids que sont Maxime L., Artur, Manu, Maxime W., Robin et Tibo, avec l’orchestre et Luc à la guitare de scène (guitare posée sur le devant de la scène). Cet ajout rajeunit un peu les voix et donne un peu plus de vitalité à l’ambiance. A noter que ces voix d’hommes n’ont fait qu’une seule répétition pour ce chant, ils s’en sortent superbement bien.

Pour « L’encre de Chine », les chœurs d’hommes restent en place et l’ambiance chauffe progressivement. Les textes sont un peu trop rapides pour pouvoir les comprendre mais, encore une fois, Rugaï prouve son talent en tant que jeune auteur-compositeur-interprète.

Arrive maintenant la dernière chanson de Rugaï, « Au naturel » ou « Naturelle », pour laquelle Luc prend la guitare de scène et, toujours avec les chœurs d’hommes et l’orchestre des Tempo Kids, ça mériterait vraiment une photo ! Le public aussi chaud à l’intérieur qu’à l’extérieur se masse devant les portes et se glisse dans les moindres recoins. De très nombreux enfants attendent sagement et se précipitent sur les places que les plus jeunes chanteurs laissent à l’instant pour rejoindre Rugaï sur scène.

Avant d’entamer « Le précepte des grillons », Luc nous rappelle que Rugaï compte déjà plus de soixante titres à son actif et prépare un album, il faut dire qu’il a commencé jeune. Il faisait partie des PCA depuis bien longtemps et nous confie même que : « Jean n’aimait pas trop savoir qu’on avait des petits projets musicaux de notre côté donc j’ai fait ça un peu en cachette ». Il évoque aussi son passage au Francofolies de la Rochelle en 2009, concours pour lequel il s’était retrouvé en finale avec Jhos et a gagné. Son fair-play, inspiré par Jean et sa morale, le fera inviter Jhos à La Rochelle. Luc insiste sur l’importance de la mentalité musicale et l’amitié dans ce milieu qui sont les valeurs de Jean dans lesquelles Rugaï a grandi. Il nous présente ensuite la chanson que nous attendons comme étant un « hymne à la fainéantise » et un « contrepied à la fable de La Fontaine "La cigale et la fourni" » où Rugaï a « essayé de tacler cette morale » car ce n’est pas « forcement en travaillant que l’on réussit ». Et ce sont donc Luca, Pierrot et Lilian qui nous avouent implicitement qu’ils sont mauvais à l’école (). Pierrot d’ailleurs qui semble très heureux de venir et revenir chanter avec Rugaï dans une grande complicité.

La première partie de Rugaï étant terminée, Luc l’invite à rejoindre les voix d’hommes en le remerciant encore pour ces « jeunes et fraiches » chansons.

« Les pieds dans le plat » est la dernière chanson de Rugaï et est interprété sous forme de questions/réponses entre Rugaï lui-même et un soliste différent à chaque couplet : Yann, Maxime J., Maxime L. (que j'aurais aimé entendre d’avantage), un petit solo d’instruments présenté par Rugaï puis Arthur (tellement à l’aise). Le grand emporta les plus jeunes dans son jeu et dans sa prise en possession de la scène avec une gestuelle poussée et reprise, entre autre, par Maxime L..

Lancé par Luc, c’est Maxime W. puis Maxime L. et enfin Arthur, accompagnés d’Alexandre à la guitare de scène qui continueront à faire monter la température de la salle avec « Demain sera parfait ». Le son dans la salle est superbe et les voix sortent merveilleusement bien, un vrai bonheur à nos oreilles et à celles de tous ceux qui se massent dehors.

« Have you never been mellow » ou « N’as-tu jamais été cool » d’après Luc est ensuite interprété par Guillaume C., Jean-Mathieu et Quentin X.. Ce dernier qui, malgré son passage assez difficile, arrive à monter très haut dans les aigus. Des belles voix, fraîches et hautes sur cette chanson pour donner un peu de légèreté et de rêve.

Au niveau des costumes, il faut aussi préciser que les petits chanteurs (d’Alsace !!) sont en polos blancs siglés Tempo Kids, en jeans bleu et basquettes blanches. Les grands, eux, ont préférés l’obscurité avec costumes et chemises noirs

C’est ensuite une chanson de Grégoire, « La promesse », qui sera reprise par Manu, Arthur (peu satisfait de lui mais on ne sait pas pourquoi, nous), Maxime W., Robin, Tibo et Maxime L.. Un des petits plaisir des Tempo Kids : La mise en valeur de leurs grands avec des chants rien que pour eux.

Malgré que nous ayons un Jésus dans la salle en lieu et place de Rugaï comme le dit Luc, il nous propose plutôt des « Jésus sans barbe » que sont Lilian et Maxime J. pour chanter « Jésus révolution ». La chorégraphie des chœurs est impressionnante de synchronisme (pas facile à écrire tout ça !), dommage que les voix soient un peu trop faible en volume à moins que ce ne soit l’orchestre qui soit un peu fort, enfin pas de quoi gâcher notre bonheur.

Pour la chanson suivante, « Hey l’homme », ma sœur regrettera l’absence de Clément des PCA (oups, fallait pas le dire !) mais Yann le remplace merveilleusement bien accompagné de Lilian pour les réponses. On continue à découvrir un Yann grandi et plus assuré, agréable à entendre car de plus en plus à l’aise. Luc, plein d’énergie, continu à chauffer la salle qui n’a presque pas besoin de lui tant la qualité est au rendez-vous. (Manu ne m’ayant pas contredit en lisant mes notes, j’en conclu qu’il est plus ou moins d’accord avec moi ce qui est plutôt valorisant).

La puissance est la qualité des chants sont tels que même le public dehors, debout, sous la pluie et ne voyant la scène que de dos et sur le côté … reste et participe ! La salle, comme l’extérieur, est réactive et participative.

Accompagnés de Guillaume Mi. à la guitare de scène, Arthur, Maxime’s W. et L. nous chantent « C’est pas d’l’amour » de Jean-Jacques Goldman avec des voix suaves et douces.

Vient alors la question fatidique que se posent tous les chanteurs : « Les filles, à quoi ça sert ? ». Malgré un (petit) loupé de micro à cause des mauvaises ondes des filles de la salle, Luca, Pierrot, Florian et Louis ne se démontent pas et restent imperturbables.

Pour la dix-septième chanson, Luca, Lilian et Jean-Mathieu nous invitent vivement et énergiquement à réagir à la dérive de ce monde avec « Indignez-vous » et Stéphane Hessel. La version est très agréable dans son côté instrumental car l’orchestre est en direct et pas sur bande son, ce qui donne une plus grande légèreté et une certaine personnalisation des arrangements. Lilian, au meilleur de sa forme utilise tout l’espace à sa disposition, n’en laissant même plus à Jean-Mathieu qui ne sait plus où se mettre. On entend un léger écho dans les enceintes qui n’est pas non plus désagréable et donne un autre style à la chanson. En fin de chanson, Luca revient pour notre plus grand plaisir.

Luc profite de ce moment pour présenter, « à ceux qui ne [les] connaissent pas », l’association musicale de la communauté de commune de Cernay, situé sur Wattwiller, qui partage sa passion, au-delàs des frontières de l’Alsace. Il en profite également pour faire un appel à candidature, non pas au Bretons de passage, mais à ceux qui veulent profiter, en plus du chant, d’activités de loisir où la discipline demeure nécessaire.

Malgré la chaleur et la saison, Luc lance « Encore un autre hiver » car « il n’y a pas qu’en hiver qu’il y des gens qui ont faim, et c’est aussi pour ça qu[‘il] voulait la garder au programme, même pour les concerts d’été », chanson des Enfoirés 2012. La salle est particulièrement réactive dès les premières notes et Thomas est largement à la hauteur pour la lancer. Suivent Pierrot, Jean-Mathieu (qui restera pour la fin), Guillaume Me. (Enfoiré par excellence), Maxime J., Robin puis Maxime W.. Avec ces voix et ces notes d’un orchestre déchaîné, le public est conquis et endiablé !

C’est Guillaume Me. qui présente la chanson suivante à la demande de Luc, « Lady Melody », avec brio et énergie en invitant le public à « chanter, danser et tout ça ». Il faut dire que Maxime J. et Guillaume Mi., avec leur énergie débordante, n’auront pas trop de mal à nous faire chanter ! Alexandre nous donne le rythme sur le devant avec la guitare de scène.

La présence de la presse me saute aux yeux à ce moment-là. Durant tout le concert, j’aurai pu compter pas moins de trois journalistes, de quoi nous donner de beaux articles !

De retour dans les classiques Poppys, c’est Maxime J., Guillaume Mi. et Luca qui reprendront avec force les « Chansons pop’ » qui tournent dans l’air et qui sont en effet très populaires vu la réaction du public. On notera que les chorégraphies sont un peu personnalisées et adaptées par Luc. Quelques gestes sont identiques aux PCA mais pas tous, ce qui rajeunit un peu la chanson.

« Pour terminer cette première partie, on va faire appel à Manu avec « Les lionnes » et Yanick Noah donc autant vous dire que ça va bouger et on fera un pause (…) », annonce Luc avant d’enchaîner : « Manu, c’est à toi, Les Lionnes, tu connais bien, alors mets-nous l’ambiance, comme tu sais le faire ! ». Et on peut dire que c’est largement réussit avec un chant parfait, puissant et entraînant !! Manu, pieds nus, comme à chaque fois qu’il chante du Noah. Au niveau chorégraphie, il se donnera à fond, seul mais endiablé ! Il n’hésite pas non plus à descendre de scène pour toucher au plus près le public. Ce dernier est, peut-on croire, à son apogée mais la seconde partie n’est pas loin alors …

Lors de l’entracte une découverte importante me permit de comprendre un détail : Des enceintes sont placées à l’extérieur, ceci explique que tant de personnes restent même dehors … Bon sinon, on en profite aussi pour discuter un peu d’un côté et de l’autre, chercher une voiture qui n’est pas là, courir après une chaise qui s’échappe puis on reprend vite sa place car ça nous manque déjà !

La vingt-deuxième chanson voit arriver des chanteurs en polos de couleur et pantalons blancs et des grands en polos noirs siglés Tempo Kids. Après une petite intro, c’est Yann, Jean-Mathieu et Quentin S. qui ouvrent cette deuxième partie avec « Pass it on » accompagné de Quentin N. à la guitare de scène. Une chanson bien maitrisée qui remet vite dans l’ambiance.

Un titre d’Abba suit rapidement « Knowing me, knowing you » interprété par Pierrot, Florian et Luca avec Gilles B. à la guitare de scène et Arthur à la basse dans le fond. Une chanson, elle aussi bien maitrisée, malgré un joli petit loupé dans les paroles superbement bien rattrapé. C’est là que l’on voit aussi la qualité des chanteurs à savoir s’adapter et ne pas perdre pied pour un rien. Un coup d’œil au copain et on se recale sur son chant.

Malheureusement, l’entracte aura eu raison de certaines familles parties coucher leurs enfants. Le public extérieur s’est divisé par deux environ mais une bonne partie s’est répartie dans les derniers recoins de la salle. Quoi qu’il en soit malgré les chaises et les bancs, il reste encore de nombreuses personnes debout !

Pour « Septembre noir, décembre blanc » ou « Black panther, septembre noir » on retrouve nos deux acolytes que sont Yann et Jean-Mathieu. Yann a vraiment beaucoup progressé et ça fait plaisir : Son comportement est plus assuré et agréable à regarder et sa voix est … grave, belle, posée, merveilleuse quoi ! Quant à Jean-Mathieu, il chante en harmonie parfaite avec les chœurs, d’une vois légère et douce, un pur bonheur.

« Knockin’ on heaven’s door », dont on apprend beaucoup de choses (dont l’orthographe …) en demandant à Google et Wiki (http://fr.wikipedia.org/wiki/Knockin'_on_Heaven's_Door) et qui est donc de B. Dylan comme nous le dit Luc, est chanté par le grand, le superbe, le merv… ouais, enfin, Arthur, quoi ! Très apprécié par le public et salué avec force.

Tibane (que l’on appellera « Patte cassée » pour l’occasion), Pierrot et Luca enchainent ensuite avec le célèbre « Let it be ». Tibane, avec son plâtre, comme à chaque concert si j’ai bien compris, reste donc assis mais cela ne l’empêche pas de chanter pour autant. Il a du coffre et je serai curieux de le voir debout … On admire aussi Luc se jetant sur le clavier pour relayer son pianiste soudainement indisposé, laissant les petits se débrouiller comme des grands.

Pour la suite, c’est au tour des grands de prendre les devants avec un chant rien que pour eux : « Someone like you ». Rugaï, toujours avec eux, donne de la voix et sa présence ressemble un peu à celle d’un grand frère venu soutenir les plus jeunes. Luc, toujours au piano, est secondé par Gilles au clavier.

Tiens au fait, je ne vous ai pas dit ! Après un petit comptage rapide, nous avons estimé (et Rugaï de son côté a compté comme nous) que le public a pu atteindre, à la pointe, le millier de personnes ! Pas si mal pour un concert qui a failli être annulé …

« Comme un soleil », une chanson qui, disons-le, reste dans la tête … plusieurs jours ! Surtout aussi merveilleusement bien interprétée par Jean-Mathieu et Quentin S., prêts à tout donner. Une telle douceur et perfection dans les voix … ça fait rêver, on en revoudrait encore et encore. Une petite main a même ajouté sur mes notes, au sujet de Jean-Mathieu, « Génial », ça veut tout dire ! Au visionnage de la merveilleuse vidéo de Chorel, et Jean-Mathieu va regretter la superbe qualité sonore, on notera cependant sa dextérité à se rattraper lors de petits oublis de texte. Mais, CHUT !, on a rien entendu !! :p

Guillaume C., en français, et Yann, en anglais poursuivent ce bon moment qu’est ce concert avec la chanson d’Elisa Tovati et Tom Dice : « Il nous faut (du temps) ». Par contre, le problème est que je ne prends pas de notes tellement je suis captivé … donc je ne sais pas trop quoi vous dire !

Esther Galil, vous connaissez ? Et bien, figurez-vous que moi non plus ! Et Luc nous rappelle ici notre inculture collective (et tant pis si je suis le seul à ne pas la connaître !) en nous faisant redécouvrir son (l’un de ses ?) titre : « Le jour se lève » Et c’est Quentin S., dont les parents sont toujours assis derrière moi ce qui fait que je me fais pointer du doigt à chaque fois, et Yann, dont la voix respecte superbement bien la version d’origine qui s’y collent. Quentin S., que j’apprécie beaucoup pour sa faculté à articuler « +++ », comme j’ai noté, et à tenir ses notes en fin de phrase. Une belle voix forte et fluide que j’aimerais bien entendre plus souvent. Arthur, le grand souvent caché derrière, profite de ce moment pour venir aussi sur le devant de la scène pour les suivre à la guitare.

Pour le trentième titre (ça passe vite, hein ?!), Pierrot et Louis ont mis le feu à la scène avec un grand tube de Jean-Louis Aubert, « Un autre monde ». Ils sautent, ils dansent, ils s’amusent mais n’oublient pas de chanter et toujours aussi juste, sans fausse note. Luc n’a même pas besoin de motiver le public, la salle est en délire. Hugo, du fond de la scène à la batterie le sent bien et s’en donne à fond, lançant un regard à Luc du genre « T’en veux encore ? Hein ? T’en veux plus ? ». Luc, je ne sais pas, mais nous, on en veut toujours plus quoi qu’on atteigne le summum de la perfection !! Et puis, faut l’avouer, voir Pierrot, Louis et Guillaume Me. jouer, tous les trois, sur une seule guitare avec des sourires jusqu’aux oreilles, c’est génial !

Arrivé à ce stade, il faut bien rendre gloire à ceux sans qui le concert serait bien fade, j’ai nommé : l’Orchestre ! Caché derrière les chœurs, on ne le voit pas beaucoup et c’est un peu à cause de ça que j’ai oublié de vous en parler. Heureusement que Luc est là pour nous présenter les musiciens. Nous avons donc Arthur qui commence le thème à la basse, Alexandre ajoute la guitare électrique, Quentin N. la guitare (mais je ne sais pas laquelle, toutes ?), puis Guillaume au clavier et Gilles qui est aussi aux orgues, Jacques aux percussions et, enfin, Hugo à la batterie.

Pour la suite, ça va être de plus en plus dur de vous raconter … L’ambiance est tellement génialissime, déchaînée, endiablée, enflammée … que je n’ai plus noté grand-chose !

Je peux quand même vous dire que dès les premières notes de « Elle me dit », la salle a réagi avec encore plus de vigueur (j’y croyais pas mais c’est possible !) et ce sont Robin, Guillaume Mi. et Yann qui, pleins d’énergie, ont rendu hommage à Mika.

L’enchainement est facile et les mélodies s’y prêtent bien, c’est Manu qui enchaine rapidement avec « Dance » de Grégoire accompagné de Robin qui n’est pas encore fatigué. Robin dont je ne vous ai pas encore parlé, je crois … Pour ce concert, il a passé une étape en allant prendre place chez les grands en costume noir et aux voix de barytons (enfin, graves quoi !). Je le découvre aussi grandi et plus assuré, moins complexé de chanter. C’est d’ailleurs lui qui se dévouera le premier pour s’approcher du dangereux public déjanté qui hurle, quel courage !

Le concert touche malheureusement à sa fin, au moment où l’ambiance de folie est à son apogée. Les mains commencent à être douloureuses et les voix (du public qui hurle, je vous rappelle) se cassent. Luc nous redit à quel point ce concert lui tenait à cœur. On sait tous qu’il ne s’est pas passé dans les conditions initialement prévues car pour « grand concert commun en plein air », il ne nous est resté que le « grand concert » mais « grand » est un mot bien petit pour vous décrire l’ambiance qui règne chez les Tempo Kids. Encore un grand bravo et merci aux techniciens aussi qui ont monté deux fois la scène (une fois dehors puis à l’intérieur) et ont assuré le show sans fausse note ! Un clin d’œil pour Carlo qui, ne chantant plus, a pris les commandes derrière une partie de la table de mixage du haut de son rehausseur.

Le public est encore là, Luc ne peut le calmer, terminons ce concert en beauté avec Jean-Mathieu, Pierrot et Luca qui ne sont même pas fatigués ! Et c’est bien sûr « Gimme, gimme, gimme » que l’orchestre lance pour clore ce concert.

Evidemment, il aurait été utopique de croire que le public n’en redemanderait pas, Luc n’a même pas le temps de poser la question que les applaudissements se saccadent sur deux temps et le public hurle « Encore ! ». Rugaï étant encore parmi les voix d’homme, Luc en profite pour le faire revenir sur le devant de la scène pour nous chanter à nouveau « Les pieds dans les plat ». Nous l’avions apprise une heure plus tôt, nous récitons donc notre leçon en la chantant avec les solistes (les même qu’au début, hein, faut pas pousser !).

Nous en voulons encore, nous public ingrat et jamais satisfait et réclamons à corps et à cris que le concert ne s’arrête jamais. Pierrot et Louis sont donc contraints de revenir pour « Un autre monde », mais ils ne semblent pas trop nous en vouloir ! Guillaume Me. non plus d’ailleurs, ça lui donne l’occasion de s’éclater avec sa guitare en plastique … Et puis, il a été sage et a pris soin de ses affaire, ce petit : il a renoncé à apporter son hyppo de peur de le perdre (dommage, on ne le verra pas !).

Cette fois-ci, le concert est bel et bien terminé et à notre plus grand regret, Luc lance l’indicatif et invite les chanteurs à quitter la scène. Je suis sûr que le public aurait demandé un troisième, voire quatrième, rappel s’il ne nous avait pas coupé. Mais il est tard maintenant (tiens, on l’a pas eu celle-là, snif !!) et les plus jeunes doivent aller se coucher pour être en forme pour l’école … Hein ? L’école ? Ah, non, c’est les vacances ! Une autre alors ? Non ? Tant pis, j’aurai essayé !!

La salle se vide petit à petit, les parents rangent, je profite d’une discussion de mes acolytes avec un inconnu pour ranger quelques chaises et ai le plaisir de croiser Luc, seul, descendant de la scène. L’instant est trop unique et je ne résiste pas : « Bravo ! Bravo et merci !! » accompagne ma poignée de main vigoureuse et sincère. Nous nous retrouvons ensuite en petit groupe et l’on me présente les parents de Guillaume Me. avec qui nous discuterons quelques minutes.

Sortant prendre un dernier verre à la buvette, nous avons aussi le plaisir d’échanger avec Manu qui a bien remarqué ma prise de note et me demande d’y jeter un œil. Après explications, il me promet aussi de venir nous lire sur le forum. Je ne sais pas si les promesses de fin de soirée ont beaucoup de valeur mais il est le bienvenu pour nous parler des Tempo, quoi qu’il arrive ! Robin, Yann, Jean-Mathieu et d’autres viendront aussi se défouler dans le parc et Maxime J. tentera même de nous tuer à coup de sac à dos … Vais lui offrir un ballon au prochain concert ! Nous en profitons aussi pour prendre en référence un Tempo Kids (dont je ne remets ni le nom ni le visage) pour nous départager : Certains d’entre nous prononçait à la française ([tãpo]) alors qu’il nous a bien confirmé qu’il faut le dire à l’anglaise ([tεmpo]). Enfin, il y a pire car les anciens alsaciens, toujours d’après le chanteur, les appelle les [tãpokis] …

Quelques échanges entre nous et un beau cadeau dont on ne doit pas parler … Quoi, j’ai rien dit ! Trop ? Tant pis :p Aller, il est grand temps de rentrer se coucher, avec des étoiles plein les yeux et des chansons plein les oreilles (et pour plusieurs jours !) … Dites, c’est quand le prochain ??? J’EN VEUX ENCORE !!

A bientôt,

Le_neptunien

P.S. : Pour ceux qui n’avaient pas vu, je vous rappelle ceci :

Chorel, dans "Gala 2012 - Le concert", a écrit :En ce premier mai, en plus du muguet qui vous est offert, voici quelques vidéos du gala annuel 2012 des TempoKids. (…)

Et au plaisir de les retrouver le 11 juillet 2012 en Alsace.

♫♪ GALA-2012 ♪♫

Et voici les vidéos de ce concert (en attendant une éventuelle intégration directe au résumé) : ♫♪ CONCERT ETE 2012 ♪♫
EDIT : Grace aux vidéos de Chorel et à l’aide précieuse de Tropifan, vous trouverez dans mon texte des qui signale mes corrections et annotations
EDIT2 : Et avec le vidéos de Chorel intégrées maintenant ! (jusqu’à l’entracte seulement pour ce soir)