En prévision du mini concert du 23... si on fsait un truc pour Christian ?

Comme tu veux pour la couleur ou le N&B, mais couleur c'est mieux

Malika2811 a écrit:dernière question qui s'adresse a TOUT LES FAN'S du forum (sauf chiristian déolée de te mettre a l'écart ) le dessin en noir et blanc ou en couleur ?

Le N&B peut avoir un certain charme donc je vote pour !

En couleur, c'est plus difficile. Tous mes compliments si tu pourras le faire en couleur.
Donc, moi, je suis pour "en couleur"!
Est-ce que tu t'es déjà décidée pour la peinture? Peinture à l'huile, acrylique, aquarelle ou bien pastels, crayons???

thamar10 a écrit:En couleur, c'est plus difficile. Tous mes compliments si tu pourras le faire en couleur.
Donc, moi, je suis pour "en couleur"!
Est-ce que tu t'es déjà décidée pour la peinture? Peinture à l'huile, acrylique, aquarelle ou bien pastels, crayons???

La peinture sera donc en nb pour une première puis en couleur et Tamar je ne peint que a l'aquarel (si tu veux en voir tu peux aller sur mon "facebook" il y en a et elle sontvisible pour tout le monde)

Malika2811 a écrit:

La peinture sera donc en nb pour une première puis en couleur et Tamar je ne peint que a l'aquarel (si tu veux en voir tu peux aller sur mon "facebook" il y en a et elle sontvisible pour tout le monde)

Je vais regarder sur ta page 'facebook' pour regarder ce que tu as peint à l'aquarel.

thamar10 a écrit:

Malika2811 a écrit:

La peinture sera donc en nb pour une première puis en couleur et Tamar je ne peint que a l'aquarel (si tu veux en voir tu peux aller sur mon "facebook" il y en a et elle sontvisible pour tout le monde)

Je vais regarder sur ta page 'facebook' pour regarder ce que tu as peint à l'aquarel.

Pas de problème et elle sont casi toute faite a l'aquarelle

Voilà enfin ma petite histoire que je compte mettre dans le cahier en plus de tous vos mots (que personne ne semble avoir commencé à écrire )

Je la mets ici pour que vous puissiez faire des remarques si certaines choses vous semblent déplacées ou si on a oublié des fautes




Quelques mois dans le futur, au début d’un automne ou à une fin d’été. 6h59 du matin.

Indignez-vous, vous, vous ! Il n’y a pas que des étoiles dans le ciel, comme le dit Stéphane Hessel.

- « Il est 7heures du matin en ce mercredi, vous êtes bien à l’écoute de votre radio préférée. Et ce matin, on se réveille dans la joie et la bonne humeur avec ce classique des nouveaux Poppys. »

Un matin comme un autre pour Carine. Un matin de rentrée. Un matin de plus où il faut se lever, s’occuper des enfants, les amener à l’école, leur trouver une activité pour la nouvelle année qui commence.

Justement, à l’école de son petit dernier, 9 ans, une bonne amie, Martine lui avait parlé de la chorale municipale, celle de cette douce ville d’Asnières. Une bonne activité humaine pour les enfants. Son fils y avait fait un tour, ça l’avait aidé à grandir disait-elle. Outre l’apprentissage artistique, cela avait été une véritable école de la vie pour son fils. Cette discussion avait eu lieu juste avant les vacances d’été. Il était trop tôt pour prendre une décision, mais maintenant que la rentrée était là, il fallait décider quelque chose. Carine pensait qu’il était temps pour son fils d’avoir une activité artistique en plus du foot du lundi soir. Quelque chose de calme, pourquoi pas la musique… Elle en avait parlé à son fils un soir après la plage :

- « Dis, ça te dirait de chanter à la rentrée ? »
- « Pourquoi pas ! » fut la réponse de l’enfant, pas plus emballé que ça, mais pas forcément contre cette nouvelle expérience.

C’était décidé, cet après-midi, elle emmènerait son fils aux auditions de la chorale municipale.
« Après tout, pourquoi pas ? » se disait-elle.


Le même jour, 17h28 et quelques secondes, dans un local.

Je souris car au fond j’y pense, j’irai chanter au monde nos souvenirs de juillet.

- « C’est bien, tu as trouvé la note, moi ça m’avait pris plus de temps. » C’est de cette manière que le « grand » complimentait le jeune soliste qui s’essayait pour la première fois à cette chanson, sous le regard amusé du chef de chœur qui suivait ce dialogue avec attention entre ses petits protégés.
- « Et ouais, t’as vu ? J’vais reprendre tout ton répertoire, tu vas voir, ça va swinguer pendant les concerts. »
- « N’oublie pas de sourire alors, c’est important le sourire. Moi, je souriais tout le temps avant la mue, ça fait craquer les mamies dans le public. »

La répétition des solistes touchait à sa fin, avec un peu de retard. Déjà les parents se pressaient aux portes de la chorale. C’était le jour des premières auditions, c’était le moment où allait se jouer une partie de l’avenir de la chorale. C’était surtout le moment de découvrir de nouvelles têtes. Un peu impressionnée par l’ambiance du lieu, bien plus neuf qu’elle n’aurait pu le penser, mais qui transpirait pourtant une histoire bien plus ancienne, Carine se pressait avec son fils.

- « Bonjour, je suis madame Durand, j’accompagne mon fils pour les auditions. » fut pour Carine la meilleure façon de se présenter.
- « Enchanté, Christian, je suis le chef de chœur de cette chorale, c’est moi qui fais chanter les enfants. Vous connaissez déjà les petits chanteurs d’Asnières ? » répondit le maître de musique avec un sourire si caractéristique.
- « Non, pas vraiment. Enfin, j’en ai déjà entendu parler par une amie qui a son fils qui chante un peu, et qui pense que c’est une très bonne idée pour mon fils. » expliqua la mère.
- « Et bien, répondit Christian en s’adressant au petit, tu sais chanter ? Vas-y mon grand, exprime-toi »

Le stress, ça vous prend comme ça, sans prévenir, à la gorge. Quand vous n’avez pas fait vos devoirs et que vous savez que la maîtresse va vous gronder, quand vous devez prendre la parole devant les copains, quand le docteur vous demande d’enlever le haut, ou quand un monsieur aux cheveux grisonnants vous demande de chanter, comme ça, alors que c’est la première fois que vous le voyez. Pourtant, le petit garçon prit son courage à deux mains, souleva sa mèche blonde qui lui couvrait un œil et entonna avec timidité et fragilité :

- « Moi je Peense à toUt çaa, mAis je ne devrAis pas, toutes ces chOses là ne me rEgardent pas, et poUrrtant, je chanteuh, je chanteuh... »
- « Non non, rien n’a changé, tout tout a continué, reprit Christian en accompagnant le petit sur son piano. C’est vraiment bien, c’est une chanson de chez nous tu sais, c’est marrant que tu la connaisses. »
- « Je… je l’ai entendue à la radio, ils la passent des fois, j’aime bien. »

Touché par le côté attendrissant du petit, Christian ne put retenir un de ses éternels sourires et s’adressa à la mère restée interrogative aux côtés de son enfant, dont elle ne connaissait pas cet attrait pour les vieilles chansons des années 70 :

- « Écoutez madame, votre fils me semble tout à fait apte à chanter avec nous. Il fera un bon soprane, et peut être plus tard un soliste. En tout cas, il semble aimer la musique, sa voix est plutôt belle. Si vous le voulez bien, je vais lui apprendre à chanter. Les répétitions pour les petits nouveaux ont lieu toutes les semaines à 17h30. S’il aime le chant, il pourra monter sur scène avec tous les petits nouveaux à notre gala de fin d’année. »
Puis s’adressant au petit, il rajouta :
- « Ca te dirait de chanter sur scène avec nous ? … Euh, au fait, quel est ton prénom ? On ne s’est même pas présenté. Moi c’est Christian, et toi ? »
- « Jean » répondit d’une voix timide l’enfant.

Jean. Ce prénom a une valeur toute particulière pour Christian. Comme pour tous ceux qui, de près ou de loin ont eu à faire à cette chorale. Jean, c’est 60 ans de souvenirs. Des colos, des tournées, des télés… et des galas, des heures passées sur un clavier à l’accompagner. A l’évocation de ce prénom qui lui rappelait tellement de choses, Christian ne put retenir une petite larme d’émotion qu’il essuya d’un geste brusque de la manche.

- « C’est un beau prénom, Jean. J’ai connu un Jean dans le temps, c’était un grand Monsieur. J’espère que tu apprécieras de chanter avec nous alors, Jean, et je te dis à la semaine prochaine pour les premières répétitions. »


Un soir de Novembre, dans le théâtre d’Asnières.

C’est l’oiseau que tu aimais, l’oiseau jaloux je l’ai deviné… Si jamais il revenait, je lui dirais que tu l’attendais.

C’est ainsi que se terminait la première partie du gala annuel, sous les applaudissements chaleureux du public. Il faut dire, l’oiseau, c’est un monument de l’histoire de la chorale, et cet oiseau-là avait sans doute une saveur particulière. En effet, à cause de la mue approchante, c’était la dernière fois que son soliste le chantait sur scène. Ce qui avait pour effet de lui avoir valu une des plus belles ovations de sa courte carrière.

- « Qu’est ce que j’aimerais bien la faire un jour cette chanson. » ne put s’empêcher de penser à haute voix le petit Jean, qui avec ses copains petits nouveaux se préparait pendant l’entracte à monter sur scène pour la première fois de sa vie…
- « Ca va, pas trop le trac ? » C’était Christian, de retour de la scène qui s’adressait ainsi aux enfants. « Ne vous en faites pas, ça va bien se passer. Jean, je compte sur toi hein, on fait comme aux répétitions, ça sera parfait. »
Jean était mort de trouille. Non seulement c’était la première fois qu’il montait sur scène, mais en plus Christian l’avait désigné comme le soliste principal de cette chanson, une belle chanson d’ailleurs, mais difficile. « Pour que le monde un jour soit meilleur »… Et en plus, sa mère serait dans la salle.
- « Ne t’en fais pas Jean, ta maman va adorer. Et franchement, si tu te débrouilles bien, tu pourras passer rapidement dans le groupe chantant. Tu as une belle voix. Allez, éclate-toi. » Christian avait le don pour réconforter les enfants.
- « Dis Christian, quand au début du concert, les grands ils ont chanté « merci Jean », c’était pas pour moi ? C’était pour ton Jean à toi ? »

La question du petit Jean était complètement imprévue. A vrai dire, il n’avait jamais entendu cette chanson, c’était la première fois. Et il n’avait pas reparlé de Monsieur Jean depuis ce soir de Septembre, quand il avait passé son audition. Mais ça l’avait intrigué, et très rapidement il avait fait le lien. Et puis, poser cette question à Christian, c’était déplacer le débat sur autre chose que la chanson à venir, ça lui laissait un peu d’air pour respirer.

- « Oui, tout à fait. C’est un hommage à Jean Amoureux, le fondateur de cette chorale, notre chef. C’est pour lui qu’on chante, pour poursuivre son œuvre. Je vous expliquerai tout ça un jour, ne vous en faites pas, j’ai beaucoup de choses à vous raconter sur Jean. Mais en attendant, c’est vous face au public. La seconde partie va commencer, allez les petiots, tous en scène ! »

C’était raté. Malgré tous ses efforts pour dévier le sujet, tout ramenait le petit Jean à ce premier solo de sa vie, avec les petits nouveaux. Mais au moins, il avait noté : Christian lui parlerait de Jean. C’était intéressant, il partageait son prénom avec ce monsieur, mais peut-être un peu plus aussi : L’amour de la musique sans doute. En tout cas, c’était le moment de se jeter à l’eau. En ordre serré, les petits prenaient place sur la scène sous le regard bienveillant de leur chef. Ce dernier les regarda, donna le rythme, et c’était parti.

.. Et tous les jours, oui tous les jours, nous serons là pour que jamais la paix ne meure. Pour que le monde un jour soit meilleur.

Ouf, il l’avait fait. Jean ne s’était pas trompé, et il avait pu voir au premier rang toute l’émotion de sa mère venue l’encourager. Le petit chanteur regagnait sa place dans le rang quand Christian prit la parole :

- « On peut les applaudir, vraiment. C’est la tradition chez nous, vous le savez, tous les ans nous faisons chanter les petits nouveaux. D’ailleurs, je vais vous en présenter un qui vient de nous ravir les oreilles. »

Les quelques solistes de la chanson se regardèrent d’un air apeuré. Qu’est ce que Christian pouvait avoir en tête ? La réponse ne tarda pas à venir. D’un geste précis, il fit signe à Jean de le rejoindre sur le devant de la scène. Ce dernier s’exécuta sans sourciller.

- « Alors ce petit, c’est un phénomène. Il est arrivé en septembre, mais déjà tout le monde l’a repéré et il a déjà été adopté par les plus grands. En plus, il a un prénom qui déchire. C’est quoi ton prénom ? Dis-le au public ! »
- « J…Jean. »

Avec un public aussi fidèle, forcément, la référence fut comprise par le théâtre entier comme par un seul homme. Les rires fusaient, ce qui gênait particulièrement le petit chanteur qui ne comprenait pas en quoi son prénom était si spécial. Forcément il connaissait Monsieur Jean, mais il ne savait pas qu’en plus d’être le Jean de Christian, c’était le Jean aimé et respecté de tous.

- « Eh, avec un prénom pareil, j’espère bien qu’un jour il me remplacera en tant que chef de chœur. Ca te dirait Jean, d’être chef de chœur quand tu seras grand ? »
Mais quelle question pour un enfant ! Il ne comprenait pas du tout pourquoi on la lui posait. Après tout, pour lui, il n’y avait qu’un seul chef de Chœur et c’était Christian. Le remplacer ? C’était super saugrenu. En même temps, il avait bien compris que le public n’accepterait pas une réponse négative. Bien poliment il répondit :

- « Euh, pourquoi pas… »

Cette réponse suffisait au bonheur de l’assistance qui éclata de rire.

- « Un phénomène, hein ? Allez Jean, en attendant, retourne dans le rang, c’est l’heure de la deuxième chanson des petits nouveaux. »
Le petit Jean s’exécuta sans rechigner. Un peu gêné de la situation qu’il venait de vivre, mais bien content d’avoir réussi son solo. Il pouvait se coucher heureux ce soir, après ce premier gala riche en émotion. En partant avec sa mère à la fin du spectacle, une voix l’interpela. C’était Christian :
- « Bravo Jean, c’était très bien. La semaine prochaine, si tu veux, en plus de la répétition des petits nouveaux, tu peux faire celle du groupe chantant. »


Un samedi de mars, en fin d’après-midi, à quelques heures de Paris.

Déjà que la guerre, on n’en veut pas, si en plus on doit la faire loin de chez soi…

- « Ok pour la balance ? Bon c’est parfait les enfants, vous pouvez aller jouer, mais pas plus d’une demi-heure, ensuite on mange, et ensuite le concert débute tout de suite. »

Christian était un peu nerveux. En ce mois de Mars, la chorale était en mission au profit des militaires blessés en opération, comme souvent depuis quelques années. De quoi ressortir du tiroir la chanson « Blessés » une fois de plus. Ce n’était pas tant le temps humide, la pression du moment ou la présence de hauts gradés de l’armée qui stressait Christian, non, c’était plutôt le fait qu’aujourd’hui, plusieurs petits nouveaux allaient intégrer pour la première fois le groupe chantant. Toujours un grand moment, toujours un peu risqué. Se souviendront-ils de toutes les paroles, de toutes les chorégraphies ? Tiendront-ils debout pendant les deux heures de ce long spectacle ? D’ordinaire, cela se passe toujours bien. Il n’y avait pas de raison pour que cela soit différent cette fois-ci.

- « Christian, j’ai un peu peur… »

C’était le petit Jean, empli d’une grande timidité, qui s’était approché du chef de chœur

- « Il y a certaines chansons que je connais mal, j’ai peur de me tromper. »

Mais avant même que Christian n’ait pu lui répondre, un petit chanteur un peu plus grand qui s’était illustré dans le passé grâce à son énergie communicative le coupa :

- «T’en fais pas Jean, on se plante tous tout le temps, le truc, faut juste pas se faire griller. Si tu sais pas les paroles, tu ouvres la bouche et tu fais semblant. Bon par contre, faut pas le faire quand t’es soliste hein, parce que quand tu te plantes, c’est la boulette. Mais dans les chœurs, c’est pas grave.»

Ce conseil, bien que chaleureux, était loin de rassurer Jean. Il n’avait qu’une peur à présent, se faire griller par Christian dans la réalisation de ce tour de passe-passe.

- «Ne t’en fais pas va, et arrête d’écouter les grands quand ils disent n’importe quoi. Je sais que tu connais les chansons. Au pire, si tu as un doute, écoute les copains et cale-toi sur eux et sur mes consignes. Tu vas voir, ça va bien se passer. »

Après réflexion, Christian savait qu’une petite erreur était loin d’être dramatique, et la légèreté avec laquelle un de ses grands prenait la chose l’amusait. Il avait raison, l’important était de se faire plaisir sur scène. Christian espérait juste que Jean et les autres ne seraient pas trop stressés. En temps que chef, il devait montrer l’exemple. Mais malgré tout, quelque chose d’imperceptible, d’incompréhensible le gênait. Une sorte de lassitude, de peur de l’avenir, de période de doute. C’est une phrase anodine qui réveilla en lui certaines questions, une phrase anodine prononcée par un accompagnateur qui s’adressait à l’organisateur du concert, et que Christian avait entendue malgré le vacarme ambiant :

- « Au niveau des projets, c’est assez calme en ce moment. Ça permet de se ressourcer et de bien s’occuper des gamins, on va faire une super colo en avril. »

Phrase anodine, mais qui le gênait pourtant terriblement. Du temps de Jean, ce n’était jamais calme. Toutes les semaines il y avait quelque chose de nouveau, une télé, un enregistrement… et puis des projets d’envergure. Christian rêvait depuis de longs mois déjà d’offrir tant de choses à ces enfants. Il rêvait de leur faire découvrir le monde, de leur ouvrir l’esprit. Ne s’était-il pas perdu en chemin ? Est-ce que le rythme ronflant actuel lui convenait ?

Peut-être que le manque d’enthousiasme autour de lui ne l’aidait pas dans cette réflexion. Mais à ce moment précis, il fallait donner le meilleur de soi-même. Ces enfants étaient trop merveilleux pour songer un seul instant à les abandonner. Trop merveilleux pour ne pas se donner tout le mal nécessaire pour les emmener plus loin. Trop merveilleux pour ne pas se battre pour leur offrir de nouvelles expériences.

C’est une autre phrase anodine qui lui redonna le sourire, elle provenait de la bouche du petit Jean, toujours aussi stressé à l’idée de ce premier concert complet. Il s’adressait au grand resté là :

- « C’est facile pour toi hein, de dire que ça va bien se passer. Avec Christian, t’as fait l’Olympia, t’as chanté de nouvelles chansons écrites rien que pour vous, t’as fait Marionnettiste… t’as l’expérience. Mais moi, c’est mon premier concert, alors j’ai un peu peur. Mais c’est pas grave, parce que moi avec Christian, je ferai le Zénith ! On chantera à la télé ! Parce que Christian, c’est le meilleur chef de chœur ! Et à ce moment-là, c’est moi qui donnerai des conseils ! »

Ces enfants y croyaient, ces enfants en voulaient. Même si certains rêves étaient inaccessibles, ils avaient envie d’y croire. Ils avaient en eux ces choses merveilleuses que sont l’espoir, et la confiance en leur guide.

Puis le concert put commencer. Jean s’était trompé sur une chanson, mais heureusement, Christian ne s’en était pas rendu compte. Il était trop occupé à vivre sur scène le moment présent, avec tous les enfants qui reprenaient en chœur qu’ils aimaient Isabelle, qu’ils devaient s’indigner, et qu’ils avaient tous les yeux bleus. C’était une fois de plus un beau concert, ce qui poussa Christian à faire cette annonce entre deux rappels :

- « Et puis, si vous avez apprécié le concert, n’oubliez pas, cet été, on fait une tournée en Corse, alors venez nombreux nous applaudir. Ah et oui, ces enfants vont changer le monde. En tout cas, on va tout faire pour. C’est décidé, attendez-vous à de nouvelles chansons prochainement, et à de nouveaux projets. »

Il le leur devait. Il le devait à Monsieur Jean, mais aussi au petit Jean qui se tenait sur scène devant lui. Cette chorale avait encore de beaux jours devant elle, de très beaux jours. Tant que lui serait là, il la porterait vers de nouveaux horizons. C’était sa détermination.

- « T’as pas intérêt à te planter comme aujourd’hui quand tu feras le Zénith, Jean… sinon ça sera la honte… » ne put s’empêcher de glisser discrètement le grand au petit, accompagné d’un clin d’œil malicieux. « J’espère que d’ici là, tu seras soliste. » se permit-il d’ajouter dans un sourire.


Un soir de Juillet, en Corse, à Patrimonio.

Libertà per a muvra quassu, Libertà per u mare qualla, E per tutta a Corsica: Libertà.

- « La, lalala, la lalalalala » Christian essayait avec succès de faire reprendre cette chanson si typique à son public local, public fortement émerveillé par la voix si pure et cristalline des enfants.

C’était le premier concert de la tournée. Une tournée en Corse, terre fidèle à la chorale qui attendait depuis plusieurs années déjà le retour des petits chanteurs.

Beaucoup de choses avaient évolué depuis Mars. Un groupe d’écriture, épaulé d’un parolier célèbre s’attelait à de nouvelles chansons. Une radio s’était portée volontaire pour les diffuser en exclusivité, en souvenir des Poppys, de Mercredi Libre et de l’époque « Indignez-vous » qui avait connu le succès il y avait déjà un certain nombre de mois, pour ne pas dire d’années. Et Christian s’attelait dans le plus grand secret à l’organisation d’une soirée unique sur une des plus grandes scènes parisiennes. Mais en attendant, c’était le concert actuel qui l’intéressait. Ce premier concert de tournée, tournée pendant laquelle il souhaitait tester de nouveaux petits solistes.

Des petits chanteurs s’entraînaient déjà depuis quelques semaines sur des chansons simples, juste comme ça, sans croire forcément qu’ils seraient choisis pour les interpréter sur scène. Pour certains d’entre eux, ils pensaient que c’était juste un exercice, et ne s’attendaient pas du tout à ce que Christian ne prononce ce soir-là ces quelques mots qui allaient les porter vers de nouvelles expériences :

- « La tournée d’été, c’est un bon moment pour nous de tester de nouveaux solistes. Et pour la chanson suivante, justement. Nous allons tester deux nouveaux chanteurs qui vont donc interpréter un titre pour vous pour la première fois sur scène en tant que solistes. Ils ne sont pas au courant, alors je vous demande de bien les encourager. » Puis, d’un signe accompagnant ses paroles : « Léo, Jean, venez ! »

Non, Jean ne s’y attendait pas du tout, et il eut un mouvement de surprise à l’annonce de son prénom. Lui, le petit nouveau qui était entré dans la chorale seulement en septembre, qui avait intégré le groupe chantant après le gala, qui avait fait son premier concert en mars… En juillet, le voilà déjà soliste ? Il n’en croyait pas ses oreilles, et pourtant, son chœur s’emplit de joie à cette annonce. La chanson, il la connaissait. C’était « Le cerf-volant ». Une chanson difficile, mais extrêmement tendre. Une chanson parfaite pour commencer une carrière de soliste.

Avec un bout de ficelle… et deux pages déchirées dans… le Larousse Universel… on se fera un cerf-volant…

C’était une véritable réussite. Envolées les peurs de mars, juillet était déjà une autre époque, et le petit Jean avait gagné en maturité et en assurance. Pas une fausse note, et un public conquis par la prestation. Mais le plus beau pour Jean, ce n’était pas la fierté d’avoir réussi son solo, ce n’était pas la joie d’avoir plu aux spectateurs. Non, sa vraie joie, sa vraie fierté, c’est quand à la fin de la chanson, Christian lui avait posé la main sur l’épaule pour le féliciter. Maintenant, lui aussi était un grand petit chanteur d’Asnières. Son histoire au sein de la chorale était en marche et ne pouvait plus s’arrêter.

Le concert entier était une vraie réussite. Trois rappels et le public ne voulait toujours pas partir. Pourtant, comme il était tard, il fallut bien pour Christian arrêter le spectacle pour permettre aux enfants de ne pas se coucher trop tard.

Fatigué mais heureux, Christian s’assit sur la scène pendant que toute l’équipe s’affairait à ranger le matériel. Christian était pensif, presque évasif. Cela faisait plusieurs années qu’il n’était pas revenu en corse, ici à Patrimonio. Tendrement, le petit Jean s’était assis à côté de lui, posant sa petite tête sur le bras de son chef de chœur et laissant transparaître la fatigue sur son visage juvénile.

- « Tu vois Jean, c’est ici qu’on a fait le premier concert de la tournée corse en 2010. C’était la première tournée sans Monsieur Jean… »

L’émotion gagnait Christian, qui tentait tant bien que mal de la retenir maladroitement. Oui, la Corse, c’était sa première tournée sans Jean. Ici, à Patrimonio il avait dirigé toute sa petite équipe, pour rendre hommage au maître… surtout pour continuer son œuvre. Tout n’avait pas été facile depuis le départ de Jean, bien au contraire, et souvent il lui manquait. Oui, souvent Christian voulait juste retourner à son clavier et laisser ses doigts glisser comme par magie, sous le regard de son chef dirigeant les enfants. Cette époque lui manquait, et cela se voyait sur son visage qu’observait tendrement le petit chanteur assis à ses côtés.

- « Toi, tu avais Monsieur Jean… c’est important Monsieur Jean, c’est lui le papa de la chorale. Mais nous… on a Christian ! Et c’est super bien d’avoir Christian, Non ? On veut chanter avec Christian nous, c’est lui notre chef de chœur. Christian, c’est notre Monsieur Jean à nous… c’est pour ça qu’on est heureux de chanter. Y a ptêt un truc qui a changé, mais tout a continué comme dans la chanson. Et c’est ça qu’est bien. Même si y a des trucs qui changent, nous, tant qu’on a Monsieur Christian, alors tout peut continuer ».


Oui, tout peut continuer. Tout doit continuer, et tout va continuer tant que Monsieur Christian sera là. Aujourd’hui, on peut le dire sans peine, mais avec le sourire. Plus que jamais nous avons envie de suivre la chorale des Petits chanteurs d’Asnières de Monsieur Jean Amoureux… et de Monsieur Christian Germain.


Merci Monsieur Christian, et longue vie à tes petits chanteurs.


Trop besoin d’espoir, trop besoin d’y croire. On a tous ici, la même étoile dans la vie. Ooh pas une chance à perdre

Thamar et poppysblauw m'ont envoyé leurs petits mots (je leur laisse le soins de les partager ici si elles en ont envie). Au tour des autres maintenant :-)

Bon, voilà ma proposition de montage à rajouter au cahier.

Merci à tous ceux qui m'ont autorisé à utiliser leurs médias pour ce montage.

Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, ça sera remis à Christian le 30.


En attendant, n'hésitez pas à m'envoyer vos mots, messages, textes... Tout ce que vous voulez pour que je mette dans le cahier.

Pour l'instant j'ai plusieurs photos (j'attends que la fnac les tire et mes les envoie >_<), et les messages de Thamar et Poppysblauw, ainsi donc que ce que j'ai proposé

Donc c'est le moment hein de m'envoyer les messages et autre. Si il y a une pièce jointe, demandez moi mon mail, je vous le donne en MP, et si vous voulez envoyer par la poste, de même

(Nous sommes toujours sans nouvelles de la petite Malika qui nous avait promis un dessin Ba alors Malika

La vidéo :

Superbe !
Merci à toutes et à tous.

De retour chez moi, je découvre cette vidéo. Que dire de plus que KTsering ? Superbe... je dirais même mieux, superbe !!!

Et pour l´histoire, émouvante et si vraie, un super bravo !

En rouge avec trois points d'exclamations, c'est mieux ?

Bon, j'attends vos petits messages. Pour l'instant, un sans faute des Néerlandaises ! Jasmine, Thamar et Poppysblauw ont toutes les 3 envoyé quelque chose !


J'attends donc un petit mot de la part de nos amis Français maintenant ! Et si quelqu'un a des nouvelles de Malika qui nous avait promis un dessin et qui a disparu dans la nature...

KTSering et Tropifan, vous êtes les derniers à avoir répondu, vous êtes les premiers sur ma liste de gens à harceler

Bravo pour le vidéo! Très bien fait!! Merci chers gens!

Merci à Noële, irtimid et Thérèse pour leur participation A votre tour les autres gens

(Je suis que l'ami Tropi est sur un truc bien là impatient de voir )

Belle vidéo!
Et superbe histoire, bien écrite, drôle et émouvante, chapeau!

Cher irtimid, je t'encourage vivement à publier sur ce topic ce que tu m'as envoyé :-)

Si tel est ton désir, je ne peux qu'obtempérer!

Une première note, une première voix
Et ça démarre, et ça envoie
Le chef de chœur pour diriger
Toujours le cœur pour orienter

Parfois un raté on enchaîne
Les yeux qui brillent quand, harmonieuse
La voix d’un enfant nous emmène
D’une émotion nous prend, nous creuse

Sous le masque de tous ces moments
Derrière les scènes chaleureuses
Le chef de chœur, passionnément
Polit toutes ces voix lumineuses

La musique est comme l’enfance
Instinctive, capricieuse
Et pour gérer ces deux mouvances
L’énergie se montre précieuse

Et dans l’esprit de l’Amoureux
Après sa perte douloureuse
Le chef de chœur sut faire au mieux
Poursuivant sa voie affectueuse

Sur ce chemin si bien tracé
Malgré les épreuves rugueuses
La rigueur et l’humanité
Épousent les mélodies joyeuses

La flamme vit, passe le flambeau
Nourris par l’idée audacieuse
Qu’un air d’amour, de jolis mots
Sont des valeurs fabuleuses

Une dernière note, une dernière voix
Mais le spectacle reprendra
Et non, non, rien ne changera
L’espoir toujours sera leur voix

Il est doué irtimid vous trouvez pas ?

Merci Simulacra, le video est super, belle video.

Simulacra a écrit:Bon, voilà ma proposition de montage à rajouter au cahier.

(Nous sommes toujours sans nouvelles de la petite Malika qui nous avait promis un dessin Ba alors Malika

Des nouvelles de la petite Malika : Le brouillons est fait mais ce pendant une mauvaise très mauvaise nouvelle je rentre de l'hopital... (ON S EN FOU ouais je sais mais c'est pour introduire) donc je travaillais (va droit au but... okok) je viens de me faire peter le bras droit par un enfant autiste cependant je veux bien essayer au gauche et je vous montre des que j'ai fini promis je ne vous laisse pas tomber ! (parole de scouts ! )

Malika, bon courage ... prend soin de ton bras

tu peux aussi le faire tranquille et lui donner au gala (s'il y a un gala cette année) ou lorsqu'ils vont aller en Belgique ou je ne sais pas .... à un moment, tu y arriveras bien, mais, le plus important, c'est que tu prennes soin de ton bras

Irtimid .... un conseil : si tu te plies aux exigences de Simulacra ..... il va te faire perdre la tête faut lui résister

Bravo pour vos textes et vidéo!

Mon très cher Chorel, j'attends ton petit mot pour Christian Mieux vaut que tu me l'envoies avant de passer en mode "harcèlement"

Et merci à toi pour tes belles captures vidéos, qui permettent de faire un montage. Sans ça, pas de montage

Toutes mes félicitations à Irtimid pour sa superbe chanson ... elle me laisse sans voix !!

@Simu, tu connais déjà la réponse, cherches pas !