Commentaires de l'Olympia

Bonsoir à tous,

Le temps que vous vous en remettiez et surtout que vous rentriez chez vous, et vous pourrez poster ici tous vos commentaires et impressions sur le grand, le superbe, le merveilleux concert donné cet après-midi à l'Olympia de Paris !

Lâchez-vous !!! Ya de quoi faire !!

Voici ce que Jean Amoureux aurait apprécié voir un jour. Son rêve est maintenant réalisé. Il doit être fier de ses petits. Nous pensons bien à lui en ce jour si particulier pour la vie de la Chorale.

A bientôt.

[C'est qui le monsieur ?! :p]

Effectivement il faut qu'on s'en remette !

Toujours les mêmes mots qui reviennent et reviendront mais comme ils sont mérités : Bravo, bravo et MERCI pour ce superbe concert, le trac visible bien souvent mais que d'émotions et de bonheur partagés ! De très belles orchestrations et la présence du quatuor à cordes était une idée géniale ! Musicalement c'était magnifique et ces nouvelles tenues, quelle classe ! Gilet et col relevé une excellente surprise, une de plus !

Bravo pour les nouvelles chansons, L'arbre et Sauvez-là, ça nous fait patienter (languir ?) en attendant l'album ^^

Bravo à tous les chanteurs, bravo à Antoine et Martin particulièrement sur le medley Bachelet, c'était vraiment époustouflant et ça donne envie de réserver sa soirée pour l'avant première du spectacle !!

Bravo pour la bonne organisation et la patience à la boutique, les jolis programmes.

Merci encore et encore, et pour cette dernière image à la réouverture, ce salut final du groupe qui terminait comme il se fallait un concert mémorable !

J'en oublie mais les autres rattraperont

Courage à ceux qui reprennent dès ce lundi une vie "normale" moi j'ai un peu de temps encore

Le_neptunien a écrit:vos commentaires et impressions sur le grand, le superbe, le merveilleux

Avec cette decription, j'ai tout de suite reconnu Simulacra. Et si on parlait plutot de l'Olympia ? D'ailleurs ces adjectifs s'y rapportent aussi.

Un concert d'une qualité exceptionelle. D'abord, la sonorisation. Primordiale pour moi. Le matériel n'est pas un cran au dessus mais dix fois mieux que d'habitude. La clareté du son, de la musique, des voix, est simplement supérieure à ce que je pouvais imaginer de mieux. Pourtant je ne manque pas d'imagination.

Ensuite les nouvelles tenues. En première partie, costumes que vous découvrirez grace aux commentaires de Simulacra ou à d'autres photos ; Deuxième partie en pantalons rouges et chemises blanches.

Puis la musique, avec l'orchestre habituel, composé entre autre d'un Poppys première génération, ainsi que d'un quatuor de l'Opéra comprenant deux violons et un violoncel (quelque-chose a du m'échapper).

Sans oublier le public. L'Olympia étant tout petit, la salle s'est remplie. J'ai entendu parler de 2000 places, il parait qu'il n'y avait plus rien en vente. Effectivement, les derniers rangs étaient tous occupés, et je suis persuadé que les gens se seraient avancés s'ils avaient pu. Surtout, le public était très réactif dès le début du spectacle, et jusqu'aux rappels.

Et enfin les chanteurs, tous tirés à quatre épingles, surdynamisés (j'ai du inventer le mot), concentrés, expressifs... le sans fautes.

Durant le concert, je m'attendais à quelques surprises qui n'ont pas eu lieu. Il n'y a donc eu que des surprises inatendues.
Pas de chanteurs célebres sur scène, pas de feu d'artifice ni de mise en scène extrordinaire. La surprise est venue d'ailleurs...
La couleur - rouge - omniprésente, une série de chansons de Rugai et Jhos, une deuxième partie orientée Poppys avec une nouvelle variante de "Isabelle je t'aime" ; le même soliste mais un public différent : Première fois que Florian n'a pas terminé avec "plus fort, j'entends rien". Il aurait menti, il entendait forcément le public chanter avec force !
Et le meydley "Pierre Bachelet" avec la participation des Petits Chanteurs de Bondy, officialisation du spectacle à venir. Et Alan qui continu d'améliorer sa voix. Et Clément, et Gabriel Révolution, et la chanson des "grands", et "l'oiseau", et laissons entrer le soleil, et... et... et... BRAVO !

Yop,

Si il y a des erreurs, des lapsus, tout ça, merci de me l'indiquer en MP, je corrigerais


L’avant concert

9h00 du matin, un dimanche de Janvier de la dernière année du monde d’après les mayas (ouais, nan mais ils font chier hein, ils sont plus là eux… c’est facile de se faire exterminer, et après, genre, tu promets la fin du monde…)

Bref, 9h00 du matin, un dimanche de Janvier. Je me lève comme tous les dimanches matin à 9 heure… c'est-à-dire que je ne me lève pas… nan mais vous croyez quoi ? Et pourquoi pas poster sur un forum sur une chorale pendant qu’on y est…. Hein ? Que ? C’est L’Olympia ce soir ? Bon, ok, mais c’est bien parce que c’est vous hein.

L’Olympia, c’est d’un avis de fan une salle mythique. Jacques Brel, Dalida, Johny Halliday, Edith Piaf, Aznavour, Eddy Mitchel, Bécaud… C’est bien simple, si à 66 ans, t’as pas fait l’Olympia, tu as raté ta vie d’Artiste.

Et pourtant, jusqu’à présent, il existait une vedette, une très grande vedette qui n’avait jamais fait cette salle mythique. Son nom ? Monsieur PCAIF, aussi connu sous le nom Petit Chanteurs d’Asnières En Ile de France, aussi connu sous des patronymes aussi variés que Poppys, Metropolitan Chorus, Mercredi Libre, New Poppys, et sans doute encore beaucoup d’autres à venir.

Ironie de l’histoire, cette chorale que nous aimons tant, œuvre du très grand Jean Amoureux n’a fait l’olympia qu’en accompagnant des artistes, mais jamais les lettres rouges n’avaient servis cette petite chorale coincée entre 4 murs à Gennevilliers, pas très loin d’Asnières sur Scène.

Les temps changent, les petits chanteurs déménagent (enfin, ils sont à Asnières), Jean nous a quitté, mais avant de partir, il a laissé comme héritage un souhait, un désir, en fait une réalité. Les Petits chanteurs d’Asnières feront l’Olympia. C’était écrit dans ses carnets, cela ne pouvait donc être que vrai.

Pour ma part, en tant que fan, j’en ai rêvé. Oui, Jean n’était pas le seul à y penser, je crois bien qu’au fond de chaque petit chanteur, chaque musicien, chaque membre de l’encadrement, chaque parent, et chaque fan, il y avait cette envie de voir cette chorale se retrouver à la place qui est la sienne, devant les lumières de la salle la plus mythique de France. Nous l’avons tous espérés, et aujourd’hui, grâce à Christian, chef de chœur qui a beaucoup de cœur, et à tous l’encadrement de la chorale, l’espoir s’est transformé en réalité. Enfin, enfin, les petits chanteurs sont à L’Olympia. Regarde tes enfants, Jean, ils ont grandit et ils continuent d’avancer. De nombreuses pages se sont tournées, il en reste encore de nombreuses autres, qu’on espère merveilleuses.

C’est ainsi qu’une fois de plus, je prends la plume pour raconter aux deux qui n’étaient pas là ce qu’ils ont ratés. Et oui les gens, c’est dommage pour vous, hein, mais vous aviez qu’à venir. C’est vrai quoi, sous prétexte qu’on habite à l’autre bout du monde ou de la France, on peut se permettre de ne pas venir voir les petits chanteurs ? C’est honteux, franchement, je devrais arrêter immédiatement cette rédaction. (Enfin nan, parce qu’au cas où d’autres personnes lisent ou souhaitent lire ce truc, je suis obligé d’aller jusqu’au bout. Pas de chance quand même…)

Alors que fait un vrai fan des PCAIF lorsqu’il veut se rendre à l’Olympia voir sa chorale préférée ? Déjà, très simplement, il arrive plus de 2 heures en avance pour avoir le plaisir d’attendre deux heures dans le froid pendant qu’un *ù$ù* !*ù ! D’administrateur était bien tranquillement au chaud en train de s’amuser avec des cartons. Oui, c’est pas juste, mais c’est comme ça.

Et le vrai fan se rend compte que, comme à tous les concerts et à tous les galas, on retrouve les mêmes têtes. Ah ça, je peux vous le dire, il y en avait du monde. Avez-vous vu certains sudistes assidus des tournées de Juillet, faisant de la contrebande gratuite et bienheureuse d’enregistrement vidéo à l’adresse de certains parents ? Avez-vous vu ces Alsaciens pensant que le chemin le plus court vers Paris restait de passer par la Bretagne ? Avez-vous vu ces Corses n’ayant pas hésité à quitter le plus bel endroit de la terre uniquement pour voir les petits chanteurs ? (Pour vous, c’est pas grand-chose, mais pour un corse…) Avez-vous vu l’armée Néerlandaise, fidèle au poste depuis 1970, ayant fait le trajet en Avion Cargo pour, une fois de plus, respecter la tradition locale qui veut que quand les poppys font quelques choses, il y a forcément les plus belles femmes des Pays Bas qui font le trajet pour les applaudir ? Et avez-vous vu ces Marseillaises, dont certaine sont même des anciennes mamans de petits chanteurs, avoir le courage suicidaire de monter à la capitale malgré l’état désastreux de l’Olympique de Marseille ? (Moi, je peux vous le dire, y a eu du sport. Je me suis justement accroché avec une de ces Marseillaises, on en est venu aux mains. Ah ouais, nan mais violent hein, en plus, elle tape fort, j’ai encore mal).

Et oui, comme à tous les galas et à tous les concerts, les fans traversent des montagnes, franchissent des rivières, mais sont fideles au poste, surtout dans des moments comme ça. En fait, rien ne change, si ce n’est que le très grand Chorel n’était pas armé de son caméscope fétiche (ne vous en faites pas pour lui, il a plus de caméras cachées dans ses vêtements qu’il n’y a de solistes à Asnières).

Non, en fait, le seul qu’on ne voit pas, c’est Flomick. En même temps hein, on le voit déjà assez ici, donc ce n’est pas très grave. Ce n’est pas comme si on le cherchait en l’harcelant de SMS et de coups de téléphones hein. Pas comme.

Et puis il y a toujours les parents qui viennent applaudir leurs enfants. Et il y en a toujours un avec le même sourire, la même gentillesse, et le même regard tendre quand on parle de son môme. C’était pour moi une grande joie de recroiser Nicolas et de lui dire tout le bien que je pensais de l’interprétation de Laurent de la chanson « une autre page ». Y a pas à dire, vraiment une famille en or (ce qui n’est pas une raison pour aller sur TF1 jouer à des jeux débiles)

Et puis le fan attend dans le froid. Et puis le fan peut rentrer, enfin, et traverser ce grand hall mythique. L’Olympia n’est pas une grande salle en terme d’espace. Ce n’est pas un Zénith. Mais c’est une grande salle par la symbolique qui s’en dégage, par l’ambiance. Vraiment, quelles chances ils ont ces enfants, à leur âge, de pouvoir faire cette salle. Et quelles chances ils ont d’avoir des parents aussi serviables. Regardez moi ça, le père de Pierre et la mère d’Alban devant la salle en train de vendre des programmes. Le père d’Alan en train de courir partout. Le père de Florian en train de glander dans la grande salle sans réussir à vendre un seul programme (c’est pas pour critiquer hein, mais même moi, j’ai préféré en acheter un à la maman d’Alban, c’est dire !)

Et puis le fan pénètre enfin cette grande salle, trouve difficilement sa place, et enfin, le spectacle peut commencer.

Note importante : Pour ce concert, j’avais à côté de moi ma très chère mère, fan des Poppys de 1970, mais pas très à jour sur la nouvelle génération. Ainsi, parce que c’est quand même intéressant de savoir ce que l’ancienne génération de fan pense de la nouvelle, des fois, elle prendra la parole dans ce résumé pour dire tout le bien qu’elle pense des petits.

Deuxième note importante, si Laurent pouvait se mettre un peu devant, ça m’éviterait de galérer pendant une heure pour essayer de montrer à ma mère est ou le petit qui chantait l’oiseau avant et qui n’est d’ailleurs plus un petit. C’est vrai quoi…

Ce qui était bien dans cette salle, c’est qu’en plus d’avoir des fans historiques, des fans un peu moins historique, des fans carrément hystériques, il y avait aussi, et c’est vraiment bien, de nombreux enfants. J’espère qu’ils ont apprécié que des enfants chantent pour d’autres enfants. Enfin bref, l’Olympia était plein, et une petite voix nous annonça avec beaucoup de délicatesse qu’il allait chanter avec ses copains et donc qu’on était prier d’éteindre nos téléphones. D’ailleurs, je pose la question à tous les fans présents au concert, mais à qui donc était cette voix ? (J’ai cru à un moment Louis, mais aucune certitude réelle) Celui qui trouve gagnera toute mon estime. (Je suis désolé, j’ai plus assez de sous pour faire gagner autre chose, avec tout ce que ce concert m’a couté…)

Première partie

Merci Jean

Cette chanson est sans doute une des plus forte du répertoire de la chorale pour tous ceux qui ont un peu connu Jean Amoureux, fondateur de cette chorale, et chef de cœur jusqu’à la fin, faisant preuve d’un très grand courage, mais toujours d’une immense gentillesse et générosité. Naturellement, nous pensons tous à lui, surtout un jour comme celui-ci, et forcément, ses enfants se devaient de lui rendre hommage avant tout autre chose. C’est ainsi que Louis ouvrit ce concert par ces quelques mots « Merci Monsieur Jean », très vite rejoins par le jeune Guillaume, qui remplace sur ce morceau de la chanson Alan qui officiait au dernier gala, puis par Florian, Pierre (qui directement nous rappelle qu’il a de la voix, et que l’Olympia, ça ne lui fait pas peur), Vincent et Aymar (C’est toujours émouvant d’entendre Vincent chanter ce genre de chose, vu son statut de Fils de Poppys et de tête de gondole pendant les années 2000), et enfin le jeune Antoine, qui plus que de nombreux autres représente la nouvelle génération de petits chanteurs. En arrière plan, des photos de Jean.

Oui, on te dit merci monsieur Jean, car si nous étions tous là cette après midi, si ces enfants ont pu vivre un rêve en se produisant dans cette salle mythique, c’est grâce à vous et à tout ce que vous avez fait. Alors Merci Jean, et chapeau l’artiste.



Un poète disparu

L’hommage à Jean continua immédiatement avec cette chanson, chantée dans plusieurs galas à la fin des années 90 et au début des années 2000, qui fait son retour au répertoire actuel de la chorale. Liée au film « Le Cercle des poètes disparus », cette chanson ici était en l’honneur de celui qui était plus qu’un professeur pour les petits chanteurs, celui qui était un ami. Et ce sont Clément, Rémi, Alan et Thomas qui se sont chargé de cet hommage dans l’ignoble tenue traditionnelle des petits chanteurs.

Car oui, malgré tous nos espoirs de ces dernières semaines, nos adorables petits chanteurs ont osé se présenter devant nous avec les odieuses chemises blanches rentrées dans des pantalons noirs de Jais avec le traditionnel nœud papillon que nous n’avons toujours pas réussi à leur faire manger. Ma déception à ce moment là m’a poussé à écrire un grand « NOOOOOOOOON » sur mon papier, et crier sur papier dans le noir, ce n’est quand même pas évident du tout.

Du côté des petits chanteurs, on peut dire qu’on sent très fortement la mue d’Alan (ce n’est plus l’enfant qui chantait l’hymne à l’amour), on peut aussi dire que Clément lui a traversé la mue comme on traverse un terrain de foot pendant un grand match. Avec beaucoup de classe et d’assurance.



Quand on arrive en ville

A peine arrivé, les petits sont déjà poussés vers la sortie par les anciens. Et oui, petits chanteurs d’Asnières peut être, mais qui dit petit dit qu’il y a aussi des grands, et pour cette chanson, ce sont les grands, menés par Cliff, qui ont mené la danse. Forcément reprise du dernier gala, l’interprétation était aussi bonne. Et on peut noter un énorme plaisir pour Cliff et ces potes d’être sur cette scène, profitant du moment présent d’une grande rareté. D’ailleurs, on peut dire qu’ils assurent, car si la majorité du public ne le savait pas, certains grands se sont quand même fait une mini tournée dans le froid des stations de ski. Et pourtant, ils sont fidèles au poste, profitant du son exceptionnel de l’Olympia pour s’éclater comme il le fallait et partager cela avec le public.



Prendre le vent et Les pieds dans le plats.

On arrive donc au cadeau de Christian à ses anciens. Nous connaissons tous ici Francis Gaël, petits chanteurs depuis des années, qui est toujours resté fidèle à sa chorale. Nous sommes aussi nombreux, parmi les vrais fans, à connaitre toute l’étendue de son talent. Francis Gaël n’est pas qu’un PCAIF, il est aussi Rugaï. Mais Rugaï, c’est peut être aujourd’hui l’âme Adulte des petits chanteurs. Rugaï est un chanteur, un groupe, un auteur. Et malheureusement, comme de nombreux auteurs de talent, il passe plus de temps à faire preuve de générosité envers son public qu’à faire carrière dans des télés crochets. Et la générosité de Rugaï est avant tout visible par rapport aux petits chanteurs quand il met au service de la chorale sa plume. On en reparlera, mais il y a un vrai talent d’auteur chez Francis Gaël.

Et aujourd’hui, l’ Olympia était siens. Accompagné de Jhos, qui faisait son grand retour parmi les petits chanteurs après son départ récent de la chorale, et de Christian au clavier, Rugaï a pu présenter certaines de ses créations sur la scène de l’Olympia, et en prime, chauffer un public encore un peu froid à ce moment du concert.

On espère très fortement que d’autres petits chanteurs suivront l’exemple de cet ainé exemplaire, resteront longtemps au sein de la chorale, et deviendront, comme Françis Gaël, de grands artistes

Et en prime, pour dire qu’on en a quand même pour son argent, Christian, sur la deuxième chanson, nous a offert un petit solo au piano dont il a le secret. « Oui maman, le monsieur, il joue bien au piano. Il était le pianiste de la chorale avant de devenir chef de chœur maman… » Et oui, les mères, faut tout leur expliquer.



Le Précepte des grillons

Enfin, les petits chanteurs sont de retour (oui, je dis petit, parce que quand même, les vieux, c’est sympa, mais nous, on est venu voir les « Petits chanteurs », donc on en veut pour notre argent).

Et là, c’est le bonheur. Oui le bonheur messieurs dame. Deux mots me viennent à la vue de cette merveille : « Quelle classe »

Parce que oui, enfin, après des années d’attentes, après avoir prié le bon dieu, après avoir kidnappé (pour rien) quelques petits chanteurs, après avoir menacé d’aller à un concert des Tempo Kids si rien ne changeait, ENFIN, les petits chanteurs ont jeté à la poubelle leur nœud papillon ! ENFIN !

Et là, la nouvelle tenue de gala, c’est juste trop la classe. Un beau pantalon Noir, un magnifique gilet noir, et une chemise au col ouvert d’un violet flashi du plus bel effet. C’est jeune, c’est beau, c’est pop, c’est pys, c’est les poppys new look, et ça envoie du lourd, du très très lourd. C’est classe, juste classe, et ça leur va divinement bien. Mes amis, si vous n’avez pas vu ça, vous avez raté quelque chose.

Et si vous n’avez pas écouté ça, vous avez encore raté quelque chose. Car ce précepte des grillons est une des plus belles compositions de Rugaï pour la chorale, et l’Ami Francis Gaël, accompagné de Pierre, en ont envoyé. Cette chanson est vraiment agréable, sympathique, belle et entrainante. Elle sent bon l’été et la joie, et la joie de nos chanteurs sur scène se propageait au public.

Il faut dire aussi, je l’écris et je le pense, que Pierre est sans doute un des petits chanteurs qui a le plus progressé ces derniers mois, montrant qu’il était pleinement digne de la confiance que la Chorale place en lui. Du petit Garçon qui concluait la chanson Merci Jean au gala 2009 à celui qui s’indigne en 2012, il y a eu une vrai progression et un vrai travail, et cela se voit dans ce précepte des grillons, qu’il a chanté d’une voix assumée, d’après moi largement mieux que la version Gala 2011. Bravo à lui.



Sanctus

Sanctus, c’est un chant, si je ne m’abuse, qui date de l’époque Metropolitan Chorus. Et c’est un chant parfait pour montrer qu’à Asnières, on ne fait pas que de la variété, on a aussi des capacités vocales à faire pâlir de jalousie le reste des chorales françaises. C’est un chant magique (même ma très chère mère ne peut s’empêcher de me dire qu’elle adore, c’est dire) parfaitement interprété, avec quelques notes solos, si je ne me trompe pas chantée par Thomas L. et Pierre. D’aileurs, je trouve, et c’est un compliment, que Thomas L. a une voix qui peut se rapprocher de celle de Cliff par certains aspects, me rendant même en aveugle compliqué la distinction entre les deux. Et oui, c’est pour moi un très gros compliment.

Et puis, Sanctus avec ces nouveaux costumes, si ce n’est pas magique, qu’on m’explique ce que c’est.



Ben

Je pense que je vais avoir des problèmes avec certaines autorités légales après ce que je vais dire, mais je soupçonne Alan d’avoir été victime d’un méchant coup placé entre les jambes. En effet, qu’on m’explique s’il vous plait comment un gamin en pleine mue arrive à monter avec autant de grâce et de légèreté dans les aigus ?

Armée au dessus de sa tête de nombreuses boules de noël géante, le jeune Alan a donc repris le monument de Mickael Jackson d’une manière à faire frémir le roi de la pop. Je ne sais pas ou il a pu aller chercher au fond de lui-même certaines notes, mais l’important est qu’il a réussi à le faire, et pour ça, chapeau Alan, qui a reçu à se moment là les plus chaudes acclamations du public depuis le début du concert. (Bon, après, il a été battu hein, mais que voulez vous, les petits chanteurs, c’est toujours de mieux en mieux, on n’y peut rien)



Medley Marionnettistes

Si je vous montre cette vidéo, vous me dites quoi ?

https://youtu.be/LwbkOxIHdeU?t=1m20s

Oui, que je ne suis plus un enfant, et que Dorothée, c’est has been (crachez pas sur mon enfanceuh :’( ) mais aussi ?

Que noël c’est passé et que ça n’a aucun rapport avec le medley en question ? Oui, je sais, mais regarder, il y a quoi derrière ?

Des filles ? Oui, je sais, c’est un sacrilège, un odieux sacrilège. Tout le monde sait que le chant choral, tout ça, c’est un truc de mecs, de vrai, et pas de gonzesse. Non, parce qu’il faut en avoir deux bien accrochées pour chanter l’amour et tout ça. Mais aussi, c’est QUI derrière ?

Oui, les petits chanteurs d’Asnières, ça on sait, mais qui d’autre ?

Et oui, les petits chanteurs de Bondy. Et le rapport avec le medley marionnettistes ? Et bien, exceptionnellement, des petits chanteurs de Bondy ont eu la chance de rejoindre nos Poppys à nous sur scène pour chanter quelques morceaux du grand Pierre Bachelet. Bon, quand je dis quelques petits chanteurs, c’était surtout des Bondettes hein (oui, je sais, sacrilège, je l’ai même marqué en grand sur ma feuille, c’est dire si je suis d’accord avec vous), mais quand même, on peut saluer la gentillesse des PCAIF qui ont invité ainsi à leur côté leurs copains (enfin, copines) de Bondy pour profiter de cette scène mythique de l’Olympia.

Mais pourquoi déplace Bondy ? Et bien tout simplement parce que les petits chanteurs d’Asnières ainsi que ceux de Bondy ont été choisis pour participer à une comédie musicale en l’honneur de Pierre Bachelet. Ca sera normalement en Mai, et en attendant, on a eu le droit à un petit medley en avant première.

Il en va sans dire que l’œuvre de Pierre Bachelet est conséquente. Un des plus grands chanteurs Français, le préféré de mon Père qui était ravi de ce medley, et un des moins aimés de ma mère qui elle tirait la gueule pour le coup (oui, je raconte ma vie, et alors ? C’est MON résumé, c’est moi qui raconte d’abord ! Si t’es pas content, t’as qu’a faire ton propre résumé non mais ! Rho, l’autre là)

On a donc eu le droit à beaucoup, beaucoup, beaucoup de chose (tellement que j’ai eu beaucoup de mal à noter). Le premier soliste était Martin (sauf erreur de ma part) sur « J’oublie tout ». S’en est suivit YéYé les tambours, puis Pleure pas Boudou, avec une bondette en soliste, accompagnée de Clément et d’un des rares bondy boy de la soirée. On a aussi eu le droit à « quand on aura 20 ans », à « Trop trop trop », que j’ai cru entendre chanté par Hugo, Antoine (très très bon d’ailleurs) et une bondette, a « Marionnettiste » (et là, j’en suis désolé, j’ai un trop gros doute sur le soliste pour l’écrire. Bouh, pardonnez moi !) puis de nouveau Antoine sur « Elle est d’ailleurs », qui a, il faut le dire, envoyé du lourd. C’était vraiment une interprétation TOP de chez TOP, même ma mère a aimer, et pourtant, pour lui faire aimer du Bachelet, faut vraiment que ce soit un petit chanteur d’Asnières qui s’y colle.

Puis « en ce temps là », suivit d’Au nord, c’était les corons (aaaaaah, le nord, à part moi, qui pour apprécier ? ) Mon père a adoré, il s’est même mis à chanter (heureusement, il n’a pas été suivit, c’est qu’il chante mal mon père), et puis, il faut le dire, Antoine a été excellent de bout en bout sur ce medley, alors quand en plus, on sait qu’il a des fans dans la salle, le petit bout de chou a été ovationné et son prénom scandé par la foule. Et oui, on peut déclencher des réactions de rock star à même pas 10 ans en chantant du Bachelet. Trop fort Antoine.



Souvenir de Juillet

Encore une chanson exceptionnel de Rugaï. Présenté comme une exclusivité pour l’Olympia par Christian, cette chanson a été répétée et travaillée sur la tournée de Juillet.

Et que dire si j’adore cette chanson. En effet, écrite par des petits chanteurs devenus grands, elle sent bon les vacances et les tournées. C’est en réalité une ode à la jeunesse et à la liberté, aux souvenirs qui nous sont si chers et si importante. Une très grande création, mais une grande création n’est rien sans grande interprétations.

Et là, que dire, si ce n’est que le Florian qui a chanté cette chanson n’est pas le Florian qu’on a connu. Florian, c’est le petit garçon sage amoureux d’Isabelle, très appliqué, faisant le maximum pour bien faire, mais se concentrant tellement dans son application qu’il peut en oublier de vivre ce qu’il nous chante, pourtant fort bien.

Mais là, j’étais bluffé, presque choqué. Car non seulement, on avait la perfection de l’exécution à laquelle il nous avait habitué, mais en plus, on a eu le droit à un Florian transfiguré, vivant, libéré. Peut être est ce le Violet qui lui va si bien, mais il était dans cette interprétation, parfait. Et pour le coup, je serais prêt à acheter le CD à paraitre uniquement pour lui (non, je rigole, il y a trop de chansons que j’aime pour me satisfaire d’un simple Florian).

Mais là, quand même, je ne dirais qu’un mot, celui que j’ai écris sur ma feuille « Magnifique ». J’adore vraiment, Florian semblait plus mature, plus à l’aise, et se baladait sur scène.

Christian nous l’explique, ces petits chanteurs en ont assez de chanter les chansons des anciennes générations, ils veulent créer leur propre génération, et c’est avec ce genre de titre et d’interprétation que nait une génération de Poppys.



Mon Arbre

Je l’ai dis à plusieurs reprises à des fans, et je ne le cache pas, j’ai un vrai coup de cœur pour Louis et sa personnalité. Forcément, tout n’est pas parfait et il a encore un peu de travail sur sa voix à faire pour être au top, mais Louis dégage quelque chose, il a une vrai personnalité, et c’est ce genre de personnalité qu’on retrouve chez les petits chanteurs qui nous donnent envie d’aller au concert pour les applaudir.

Et Louis a décidé (enfin, ça doit plutôt être Christian derrière ça, avec l’aide bienheureuse de Rugaï qui signe encore une fois un titre excellent), bref, Louis a décidé de faire concurrence à Hugo dans la défense des Arbres. Si Hugo, depuis de nombreux mois, nous prévient qu’il n’y en aura bientôt plus (des arbres), il n’est pas sur qu’il arrive à voler celui de Louis.

Mon arbre, c’est une chanson que j’écoute en boucle en réalisant ce compte rendu (en effet, je l’avoue, j’ai acheté le single 3 titres, et cette piste est de loin ma préféré, et pourtant, j’aime les autres). Mon arbre, c’est une chanson sur les souvenirs (thématique récurrente chez Rugaï avec la défense de l’environnement), mais c’est aussi une chanson pop, forte, servie par une très bonne interprétation d’un Louis très dynamique, montant à la perfection dans les aigus quand cela est nécessaire. Je ne sais pas si c’est le violet qui lui va bien (comme aux autres) et le libère, mais même ma mère a dit « très à l’aise, Louis ». Cette chanson est rythmée, Louis semble adorable et espiègle dans son interprétation, c’est assez Topissime. Alors comme le dit la chanson, « Foutez lui la paix », et achetez le Single. Ca vaut le coup.



Sauvez-là

Encore un inédit (il va être bon le prochain album, c’est moi qui vous le dit), signé par l’inégalable Bernheim. Sauvez-là est typiquement une chanson « Poppys », très engagée et rythmée. Et c’est Clément qui s’en charge.

Clément, je l’ai déjà dis plus haut, c’est celui qui a traversé la mue avec le plus de facilité. Il a gagné avec l’âge de la maturité, de l’assurance (et il en avait déjà beaucoup, c’est dire donc le niveau maintenant) et de la conviction dans ses interprétations. A s’en casser la Voix, il a porté ce qui pour ma mère (oui, j’aime bien parler de ma mère, parce qu’elle, elle est neutre, donc elle a forcément raison), est un « futur tube ». Bon, après, je ne vais pas dire non plus qu’elle a dit que Clément « avait une belle voix », qu’elle « adorait », et que c’était « génial », parce qu’il ne faudrait pas non plus qu’il puisse prendre la grosse tête. Mais le fait est que cette chanson pour l’Amazonie est sans aucun doute possible un titre de la nouvelle génération Poppys qui peut aider la chorale à repasser sous les feux des projecteurs.



Indignez-vous

Indignez vous, c’est LE titre phare de nos poppys 2010. Premier single clipisé (oui, j’invente des mots, et alors ? T’es pas content ? Écris le si tu veux ! Non mais ! ) cette chanson est celle qui peut permettre aux petits chanteurs de faire chanter dans les cours de récrée.

Mais quand on veut porter un message aussi fort que celui de Stéphane Hessel, il faut être capable de donner de la Voix. Et là, une chose importante est à noter par rapport au clip. Pierre et Rémi ne font plus dans le détail, et quand ils appellent leur copains en leur invitant à s’indignez, ça y va. Oui, « EH LES GARS », ça vous change une troupe. Dès les premières notes, le public a repris, preuve que le clip a bien été diffusé chez les fans, mais plus important, le public a donné une véritable ovation à nos petits chanteurs. Et à ce moment là, je n’ai pas pu m’empêcher de penser au pied monstrueux qu’ils devaient prendre à vivre cet instant magique. On voit que Pierre a bossé très dur pour ce rendez vous, on voit que Rémi a gagné en assurance et en aisance, et on peut vraiment penser qu’ils méritent tous les deux, et tous les cœurs derrières eux, de vivre ce beau moment qui était de mettre le feu à l’Olympia.

« Super pour les gosses. Acclamés ». Voilà ce que j’ai noté à ce moment là.

Malheureusement pour le public… c’était la mi-temps… enfin l’entracte… et ça, pour le coup, c’est dur… Parce qu’il ne voulait pas le public ! Mais alors là, pas du tout !



Entracte

Que fait le fan pendant l’entracte ? Simple, il fait ses courses. Et je peux dire que je me suis lâché. Dans les premiers devant le poste de vente, j’ai été servis par le Papa d’Alan, qui était prêt à tout me vendre (et moi, à tout acheté)

Alors si j’ai refusé le vinyle (C’est sympa, mais j’ai rien pour le lire, il rentre pas dans mon PC) et le T-shirt, j’ai quand même pris une affiche, une photo, Le CD et le DVD du gala 2010 (que je n’avais pas) et forcément, le single 3 titres spécial Olympia. Et là, en boucle, je peux vous dire que je ne regrette pas (« Être au prêt de mon aaaaaaaarbreuh »)

Bref, j’ai fais mes courses.

Et après les courses, le Fan en profite pour discuter avec le Papa de Florian (enfin, essayer hein… parce que c’est pas évident de le chopper celui là), se fritter avec une Marseillaise (que voulez vous, quand je vois Thérèse, c’est automatique, on se met dessus. C’est la loi de la nature entre Marseillais et Parisiens, elle supporte pas qu’on soit devant eux au classement du championnat de France), et le Fan, surtout… IL RATE LE DEBUT DE LA REPRISE parce que l’Olympia, quand ils éteignent les lumières, ils ouvrent le rideau, et ils envoient le son. Ah, scène magique que de voir des petits chanteurs chantant devant une salle debout… parce que la salle n’est pas encore en place. Jvous jure, c’est pas avec des fans comme ça qu’on fera le Zénith….

2ème partie

Des chansons pop

Si la première partie était celle des nouveautés, avec de nombreux titres de Rugaï, la deuxième partie était celle des fans de la première heure (oui, vous, les vieux).

Et si il est fort dommage que Laurent n’ait pas chanté « une autre page » (mais c’est pas grave, j’ai montré à ma mère sur Youtube, elle adore quand même), on peut dire qu’en effet, une autre page s’est tournée pour les petits chanteurs. Car ils ont décidé de remettre au placard l’emblème des petits chanteurs actuels, ce qui permettait à chaque petit chanteur d’assumer sa personnalité, et à nous autre de faire des jeux et de discuter de ce détail après chaque concert. Oui, les polos colorés sont morts.

Je vois en vous beaucoup de déception. Non, il n’y aura plus de violet, de bleu clair, de rose (si si, certains petits chanteurs ont porté du rose), mais maintenant, il n’y aura plus que du rouge et du blanc.

Et en fait, malgré ma tristesse affichée (je sais pas moi, foutez leur des foulards, des bracelets, enfin de la couleur quoi !) il faut quand même avouer une chose : Ils sont super mega ultra giga classe nos petits chanteurs. Chemise blanche à col relevée, baskets blanches et magnifique pantalon rouge, voilà à quoi ressemble un Poppys en 2012.

Mais cela ne les empêche pas de chanter les grands classiques. Et c’est ainsi que Thomas L. accompagné de Pierre ont lancé la seconde partie au rythme de ces chansons populaires.



Non, je ne veux pas faire la guerre

Si vous voulez faire plaisir à un public multi générationnel, il ne faut pas chanter du Mercredi Libre ou de l’Abbacadabra. Non, c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures recettes, et quand en prime, on cuisine avec des ingrédients frais, on fait des miracles. Et dans leurs habits tous neufs avec leurs voix d’enfants, Florian et Antoine nous on servit une recette qui avait de quoi faire plaisir au public.

Florian sur cette chanson a une nouvelle fois montré que le changement de tenue dans une grande salle avait le don d’inhiber le stress. Oui, à leur place, vous auriez eu tellement le trac que vous n’auriez pas pu en placer une, mais eux, ils sont aussi à l’aise dans la salle la plus réputée de France que devant 7 personnes au fin fond de la corse. Car quelque soit le nombre de spectateur, quelque soit la situation et les raisons, les petits chanteurs font toujours de leur mieux… Mais quand même, quelle aisance.

Et puis, si Antoine ne veut pas faire la guerre, on espère quand même qu’il voudra continuer à chanter longtemps. Il a de l’avenir ce petit. Beaucoup d’avenir.



Love, Lioubov, Amour

Une chanson des poppys que j’aime beaucoup. Déjà parce que c’est un éternel hymne à la paix, mais aussi parce que les paroles racontent ce qui aurait pu être l’histoire, mais qui n’est malheureusement resté qu’un rêve d’enfants.

Alors encore une fois, les tenues rouges et blanches, ça a le pouvoir de rendre choux des gamins comme Rémi et Louis qui n’en avait déjà pas forcément besoin puisqu’ils l’étaient déjà. Ca fait jeune et classe. Et puis, moi, je le dis parce que je l’ai noté sur ma feuille donc c’est vrai, je trouve que Louis a vraiment beaucoup de Charisme, et ce genre de chanson, ça me donne envie de traverser la France pour les voir en concert. Bon, j’espère juste qu’ils resteront sur l’axe Lille / Paris, parce que faut pas non plus exagérer, ce n’est pas encore Lady Gaga ou Beyoncé, ce ne sont que Rémi et Louis, mais c’est déjà pas mal.


Jésus Révolution

Hiiiii, hiiiiiiii, youuuuuuuuuu
Hiiii, hiiiiiiiii, youuuuuuuuuu

Laaaaaaa, lalalalaaaaaa, laaaaaa laaaaaa laaaaaaa

Son nom c’est Gabriel révolution !

Pour une des premières fois du concert, si ce n’est la première, Gabriel a eu le droit à un solo. Et pour le coup, on peut penser qu’il trépignait d’impatience depuis le début du concert en attendant ce moment, vu comment il s’est lâché sur scène. Il faudra juste qu’on m’explique comment on peut être aussi à l’aise sur une scène mythique comme celle de l’Olympia. Gabriel comme a son habitude a aguiché le public et chanté avec conviction cette chanson, avec l’aide de Pierre qui n’a pas pu dissimulé un certain sourire en coin. Après tout, c’est bien normal, il faut profiter et vivre le moment présent. En tout cas, l’aisance et l’énergie était de mise sur cette chanson qui s’est terminé sur une des plus belle mise en croix de Gabriel. Pour celui qui a le prénom du plus célèbre des anges, il était facile de se mettre dans la peau d’un sauveur.



Les arbres

Dans la saga forestière, il y a une vrai lutte générationnelle entre l’époque Poppys et le fameux titre « Les arbres », qui ne sont plus très nombreux et qu’il faudrait penser à sauver, et le titre 2012 « Mon arbre » entendu en première partie.

Et dans tous les cas, les poppys ne veulent pas qu’on touche à ses arbres, et Hugo a donné de la Voix pour répondre à la chanson de Louis.

Je n’ai pas noté grand chose si ce n’est « La Voix qui va ». Et Hugo, c’est un peu ça, une justesse dans l’interprétation, une voix rare et envoutante, très particulière, mais qui se pause à la perfection sur certaines chansons. La preuve, en discutant avec des gens, si il y en a un qui remporte tous les suffrages, c’est bien Hugo, c’est dire si son interprétation est appréciée.



Septembre Noir, Décembre Blanc

Pour le coup, c’est une chanson que je n’aime pas du tout. La première fois que je l’ai entendue, c’était sur le DVD du gala 2004, chantée par Antoine et Vincent. Je ne sais pas pourquoi, mais cette chanson est une de celle des poppys que j’aime le moins.

Alors j’en profite pour relever quelques petites choses, à commencer par le rôle de Pierre dans la Chorale. Pierre a depuis quelques années vraiment pris de l’ampleur, et se retrouve dans une situation proche de celle de Vincent pendant l’époque 2002-2005, à savoir une voix unique parmi les enfants (ce qui fait que Pierre chantent beaucoup de couplets qui étaient attribués à Vincent à l’époque), et une mise en avant assez forte. Pierre, c’est un peu le superman de la Chorale. Quand il faut envoyer du lire et y mettre de la Voix et de tripes, on appelle super Pierre à la rescousse. Et sur cette chanson, c’est un peu ce qu’il se passe. Car c’est une chanson qui demande de la Voix et de la Force.

Enfin, Pierre n’était pas seul, car il y avait aussi l’inarrêtable Clément dont ma mère est toujours fan, bien décidé à vivre à Fond le moment présent. C’est à se moment là que je me suis dis qu’il n’allait plus avoir de voix le lendemain, le pauvre… et j’étais bien loin de me douter que ce n’était qu’un début.

Petite note sympathique, il y avait de la couleur sous la scène. Je ne sais pas pourquoi pour cette chanson plus qu’une autre, mais il y avait de la couleur, et ça, c’est bien. Et ce qui est bien, aussi, et je ne l’avais pas encore dit, c’est qu’il y avait de violons, des vrais. C’est à ce genre de petits détails qu’on distingue un Olympia d’un Gala.



Déjà Seul

On retrouve donc Gabriel seul sur scène pour son deuxième solo. Et que dire si ce n’est que ce classique s’écoute tout seul et que ce cher Gabriel, à l’image de tous ses camarades dans les cœurs, a bien bossé ces dernières semaines pour offrir au public l’interprétation la plus nette possible sur cette chanson.

Car il faut en parler aussi un peu des cœurs. Malheureusement, je ne connais pas tous les prénoms par cœurs, même si l’Olympia a eu la bonne idée de nous vendre des programmes à 10€ avec enfin le nom de toute la troupe. Ce qui va nous donner du travail de mémorisation d’ailleurs. Mais même si pour l’instant, dans ce résumé, je parle énormément des solistes (en même temps, ils ont énormément de pression sur les épaules, donc ils méritent qu’on en parle), c’est bel et bien une chorale qu’on est venu voir, et une chorale ne fonctionne pas sans harmonie, sans écoute et sans partage.

On pouvait avoir peur, après le départ de Jean, que Christian, excellent musicien, n’ait pas forcément la même aisance que le chef de chœur historique à diriger une bande d’enfants aux voix toutes différentes et changeantes avec le temps. Il n’en est rien, Christian a fait un travail fantastique, et cette harmonie qui caractérise les petits chanteurs d’Asnières et qui mets très loin derrière d’autres chorales est toujours présentes. La conjugaison de toutes ces voix n’en fait plus qu’une seule, harmonieuse, au service de l’ensemble. Il faut donc saluer avec admiration le travail de tous les chœurs sans lesquels les solistes seraient complétements perdus, pour ne pas dire ridicule. On était venu voir une chorale, et ce sont tous les enfants sur scène qui ont travaillé et été exemplaires. Un grand bravo à eux tous, donc. Gabriel sur cette chanson était seul devant, mais ils étaient tous à ses côtés pour le soutenir et pour partager la même magie du moment présent.



Hey l’homme

Je profite de cette chanson pour noter enfin la meilleure idée depuis des années, la position des micros pour les solistes. ENFIN, il n’y a plus de pieds de micro devant la scène, les micros étant posé discrètement sur un élément du décor. Enfin bon, pour le coup, on s’en fiche, personne n’a pris de photo ni fait de vidéo. Mais par pitié, gardez cette idée, elle est lumineuse. Par contre, faut trouver quelque chose pour le placement des Solistes, car Clément entre son poste et le devant de la scène a du faire quelques kilomètre…

Hey l’homme, ce n’est pas la chanson la plus connue de l’époque Poppys. La preuve, j’ai du expliquer à mes parents que non, ce n’était pas une nouvelle chanson, mais bien une ancienne. Mais c’est aussi une chanson très particulière et surtout, très belle. Entre rythme pop et jugement des hommes, cette chanson aurait pu être un tube au même titre que Non Non rien n’a changé. Et de l’avis de ma mère, toujours aussi fan de Clément, si ce n’a pas été le cas à l’époque, il y a tout ce qu’il faut aujourd’hui pour que ça le devienne, le cas. Il faut dire que si je commençais à me faire du souci pour la Voix du Clément en question, une chanson avant, là, il a montré qu’il avait encore beaucoup, beaucoup de réserve. On ne peut que saluer le boulot que le jeune chanteur a fait pour cet Olympia. Outre l’aisance, la voix est parfaitement posée, mais en plus, il y a une énergie communicative qui s’est transmise au public, qui n’a jamais été aussi chaud de tout le concert à ce moment là. Si on avait confié comme mission à Clément de foutre le feu pour introduire les deux gros tubes à suivre, on peut dire que la mission était parfaitement remplie.



Isabelle je t’aime.

Il serait presque vulgaire de dire que la moitié de la salle n’est venue QUE pour Isabelle. Mais pour le coup, malgré le fait que je trouve le début de l’instrumentation légèrement retravaillé par rapport à la version d’origine, le public n’a pas eu besoin de plus de 3 notes pour reconnaître ce qui est LE tube de toute une génération. Et je crois même que Florian, pour le coup, a du être impressionné par les acclamations du public dès le début de la chanson. Oui, des années après, les gens sont toujours amoureux d’Isabelle, et ils le chantent (Enfin, faux pour ma mère, mais c’est la volonté qui compte)

Je ne sais pas comment décrire le moment présent. C’était un brouhaha, un tremblement de terre. (Les pieds cognaient sur le sol) On était en 1972 à Amsterdam. Pour une fois, Florian n’a presque pas eu à encourager le public pour être accompagné, il a chanté avec le public dans un très grand moment de partage.



Non, non, rien n’a changé.

Il y a des chansons qui marquent des artistes à vie. Si je vous dis Mickael Jackson, il y a de forte chance que la première chanson qui vous vienne à l’esprit soit Thriller. Si je vous dis Brassens, ça sera l’Auvergnat. Si je vous dis Bachelet, ça sera « Au Nord, c’était les Corons », et si je vous dis les Poppys, ça sera « Non, non, rien n’a changé », l’hymne de la chorale.

Je pense qu’il y a du privilège dans le fait d’être choisis pour interpréter cette chanson. Mais il n’y a pas de privilèges sans responsabilités, et porter devant une salle bouillante ce genre de chanson, ce n’est pas une mince affaire. C’est que le public est difficile et ne pardonne pas qu’on ne fasse pas mieux à chaque fois, et surtout qu’on ne fasse pas mieux en 2012 qu’en 1970.

Pour le cas de Clément et Louis, on ne peut pas dire qu’ils s’intéressent à ce genre de considération ou qu’ils se posent des questions. Ils chantent, ils chantent, non, non, rien n’a changé. Mais en fait beaucoup de choses ont changé en quelques décennies. Eux ils ont changé. Même si c’est toujours la même chanson, ce n’est plus la même chose.

Oui, le public est en feu comme il ne l’a jamais été depuis le début du concert. Pour la première fois, l’Olympia vibre au rythme de cette chanson, mais cette fois ci, c’est sur le visage de Louis que se dessinait la joie d’être là, la joie de chanter, la joie de vivre ce genre de moment. J’ai juste noté ces quelques mots « On dirait que Louis est heureux ». C’est en tout cas l’impression que j’ai eu.

Rien n’a peut être changé, mais tout s’est renouvelé, pour arriver encore et toujours à de nouvelles interprétation, de nouvelles choses. Cette chanson n’appartient pas à ses premiers interprètes, elle appartient à la chorale et à tous ses interprètes successifs qui l’ont chantée, reprise et partagée.

Et ce soir, ce n’était pas le Non Non rien n’a changé des années 70, c’était le Non Non Rien n’a changé de Clément et Louis, et de toute la chorale version 2012. Et pour le public, dans toute sa folie, c’était le même plaisir qu’à l’époque.

Christian a naturellement été acclamé à la fin de cette chanson, que les petits chanteurs chantent depuis « plus de 40 ans ». Et naturellement, il n’a pas manqué de saluer monsieur François Bernheim, toujours fidèle au poste pour écrire encore et toujours de nouveaux titres pour la chorale.



L’oiseau

L’oiseau, qu’est ce que c’est ? D’après Wikipédia, les oiseaux sont les derniers représentants du clade des dinosaures (véridique, vérifiez si vous ne me croyez pas). Mais pour nous autres, c’est avant tout le générique de Sébastien parmi les hommes, originellement chanté par Bruno Polius (oui, le même que Non non rien n’a changé, ça surprend toujours beaucoup au début).

Cette chanson date de l’avant Poppys. De l’avant célébrité pour la chorale des petits chanteurs d’Asnières. Et en ce sens, il est normal que cette chanson ne soit pas la plus connue du répertoire, ou qu’on ignore qu’elle provient de cette chorale.

Et pourtant.

Et pourtant…

Quand Christian a annoncé l’oiseau, le public d’une seule voix a clamé sa joie à travers un « aaaaaaaaah » de satisfaction. Car cette chanson, aujourd’hui, est un incontournable de la Chorale. Et on le doit beaucoup à Laurent, qui pendant plus de 2 ans et 3 galas (voir même, à la demande du maire, plusieurs fois pendant un gala, ce qui est très fort) a interprété avant tant de générosité cette chanson, a tel point que malgré sa mue, Jean puis Christian ont décidé de la conserver au répertoire actif de la Chorale.

D’abord reprise par Nicolas, c’est maintenant à Antoine que revient la charge de soutenir ce très très grand héritage. Et que dire si ce n’est qu’Antoine a admirablement relevé le défit. Avec sa voix de Cristal, il nous a sorti une interprétation à la Laurent des meilleurs jours, ce qui est un énorme compliment, croyez moi. Antoine a définitivement de l’avenir dans cette chorale, avec la capacité de chanter de tout, mais aussi et surtout le plus beau. Je m’auto cite « putain, c’est beau ». Pour que j’écrive ainsi des vulgarités sur un papier dans le noir, c’est qu’en effet, c’était beau. Et le jeune homme a bien mérité ses acclamations.



Pour les enfants du monde entier

Comme au dernier gala, le concert approche de la fin avec cet hymne de noël, porté par un Vincent délaissant quelques instants sa gratte sèche pour reprendre le micro, lui qui l’a tenu pendant des années.

La mue est maintenant bien derrière lui, et sa voix d’adulte est aussi belle que sa voix d’enfant. Il a en plus maintenant la maturité de l’ainé qui guide et aide les plus jeunes. Et les plus jeunes, sur cette chanson, se nomment Louis et Romain.

Romain a une voix assez extraordinaire. C’est dommage qu’il ne chante pas plus, mais la vie est ainsi faite. Pour Louis, je l’ai déjà dis, il arrive à me charmer à chaque chanson, et sur celle là aussi. C’est donc toujours un plaisir.

Un plaisir apparemment partagé par tout le public, des plus âgés aux plus jeunes. Car en effet, un bébé fan, complétement hors rythme, a acclamé la chanson quelque seconde après le reste de la salle, ce qui a eu pour effet de faire beaucoup rire. En même temps, il n’y a pas d’âge pour être fan, et celui là risque de suivre la chorale pendant très longtemps.



American Trilogie

On finit donc le concert, d’après le programme, avec Clément sur American Trilogie, avec une interprétation assez classe et très propre. Clément s’accroche au micro et partage les dernières minutes de cet Olympia avec le public.

« Son âme ira au ciel » dit la chanson. « Son âme ira au ciel », chante avec émotion Clément.

Mais son âme y est déjà, et je pense que de là ou il est, il doit être plutôt fier de ses enfants. Jean, cet Olympia, ils l’ont fait, et ils l’ont plutôt bien fait, si vous voyez ce que je veux dire.



Rappels

Un concert des PCAIF ne s’arrête jamais à la fin du programme, il y a toujours, un, deux, trois voir quatre rappels si ils sont assez chauds. Bon, là, d’après Christian, il y en avait un de prévu. C’est toujours mieux que rien.


Oh Happy Day

On retrouve donc, comme d’habitude sur cette chanson, Thomas L. et Cliff (en chemise noire, les grands, ils ont une chemise noire eux)

Pas forcément ma chanson préféré, alors hein, vous me connaissez, comme je n’étais pas satisfait, j’en ai demandé une autre. Bon, ok, le public en a demandé une autre… tout en se levant… et se reposant les fesses sur le velours rouge des sièges de l’olympia tout de suite après, au rythme des nouvelles notes.


Let the Sunshine

On ne change pas les bonnes vieilles habitudes, et « comme d’habitude » la chorale reprend son chant de rappel, qui est Let The Sunshine, repris ce jour par Clément, qui assure comme à son habitude (nan mais là, franchement, pour le coup, si il a encore de la voix après cet Olympia, faut qu’il m’explique comment il fait)



Et.. Voilà. C’est finit. Le public est debout, Christian remercie tout le monde et présente l’orchestre, remercie la présence de l’Opéra de Paris aux cordes et annonce que nous avons en fasse de nous une nouvelle génération de Poppys.

Et voilà, rideau, bonne nuit tout le monde, c’était un plaisir d’avoir rédigé ce CR pour vous…

Quoi non ? Comment ça non ? Comment ça le public et debout et beugle « une autre » comme si la vie de leur enfant en dépendait ?

Bon, aller, une autre alors


Nous sommes tous des Poppys, nous sommes tous des enfants

On finira donc ce spectacle avec… un inédit ! Aussi surprenant que cela peut paraître, on termine par de la nouveauté.

Magistrale surprise pour l’ensemble du public, cette chanson, chantée par Pierre, forcément, raconte d’une certaine manière l’histoire de toutes ces générations de poppys successives, la joie de porter ce nom et de porter cet héritage.

Je pense que tous les poppys d’ancienne génération dans la salle ont pu être touché par ce titre si particulier. C’était fort, très très fort. Et quel dommage que certains fans n’aient pu être là, car pour le coup, il va falloir être patient pour entendre ces enfants chanter « poppys, poppys, poppys ».

Levez de rideau final sur L’Olympia des PCAIF ? Mais non ma bonne dame, avec un public rendu bouillant par les interprétations de la seconde partie, on ne pouvait pas partir sans s’indigner encore une fois un petit coup


Indignez-vous (bis)

Toujours Rémi et Pierre sur cette chanson, et ils étaient encore meilleurs que lors de la première partie. Sans doute le stress qui se relâche, la joie d’avoir tenu et d’avoir offert un spectacle de grande qualité, toute la chorale, orchestre et chœur, et Christian aussi sautant sur scène, toute la chorale donc s’est lâché pour ce dernier morceau.

Et il n’y a pas à dire, malgré mes doutes du début, on est vraiment en fasse d’un tube en puissance qui peut faire swinguer dans les cours d’écoles. Rémi est déjà une pop star acclamée par de nombreux fans, un tube est né, une nouvelle génération est là. Ils ne reviendront tous que pour saluer une dernière fois.

Ah, si seulement ils pouvaient faire des télés juste pour défendre ce titre et d’autres de leur répertoire sans servir de faire valoir à de grands artistes de la variété française. Car après tout, les Poppys, c’est aussi une grande star de la variété Française, au même titre que les autres. La seule différence, c’est qu’alors que Johny et ses amis sont vieillissant, les Poppys sont toujours aussi jeunes. La seule star de la chanson française à ne pas vieillir, vivement qu’elle retourne sur le devant de la scène et qu’on se retrouve pour un petit Zenith ou un petit Stade de France. Rêvons, pourquoi pas ?

Et comme le dirait ma mère « Ils méritent bien l’Olympia, il y a du boulot ». Et c’est une fan des années 70 qui dit ça, si ce n’est pas une preuve…



L’après concert

Et le fan, après le concert, il fait quoi ? Il rentre chez lui ? Bien sur que non, le fan, il discute avec d’autres fans, vous croyez quoi vous ?

Ainsi, après le concert, j’ai pu recroiser le papa et Laurent et lui dire au revoir, j’ai pu aussi saluer et féliciter chaudement Christian, qui était aux anges après cette soirée, et sur le chemin, j’ai croisé Thibault et un autre PCAIF du même age qui m’ont tous les deux très gentiment salués.

Mais le meilleur reste toujours à venir. Aidé par une bande de malfrat dons je cacherais les pseudonymes pour leur éviter des problèmes avec l’administration de ce forum, sous le nez de sa mère, nous avons kidnappé le petit frère d’un petit chanteur pour le garder en otage dans le sous sol d’un bar pas loin. L’opération kidnapping a été un réel succès, et nous avons fait picoler le petit avec du coca pour l’obliger de parler sur son frère (d’ailleurs, il a dit un tat de trucs hein, mais chut, faut pas que le grand frère l’apprenne)

Bref, peu après, le reste de la Bande à Flomick (ouais, j’ai décidé que c’était sa bande, après tout, c’est son môme qu’on a kidnappé) nous a rejoint, et on a bu un verre à 19 (oui, j’ai compté très précisément). Il y avait beaucoup de beau monde, venant des Pays Bas, de Corse, de Mahabalipuram (l’ami Chorel) mais pas de Marseille. Et nan, la marseillaise nous a laché, et c’est le cœur serré que je vous le dis.

Et puis, le grand frère du kidnappé est apparu, a reçu une ovation pour tous les autres petits chanteurs (il n’aura qu’a la partagé la prochaine fois qu’il ira au local), et à même eu la gentillesse de chantonner un petit coup d’Isabelle entre deux signatures, et je suis très indigné par le fait qu’il chante beaucoup mieux que moi, et encore plus indigné par le fait que tous les gens présents se sont portés volontaires pour en témoigner.

Il a aussi essayé de souhaiter un anniversaire à bout de voix, mais il l’a quand même réussi au deuxième essai quand tout le monde s’est arrêté de parler.

Bref, c’était quand même sympa, et puis, il n’y a pas à dire, soustraire des enfants à leurs parents, c’est quand même cool.

Mais comme on est gentil, on a fini par leur rendre (et ouais, on est comme ça), et tous les fans se sont dispersés vers des horizons divers, en attendant le prochain concert. Et c’est avec l’amis Chorel que nous avons regagné en RER le neufquat’. Et vous savez de quoi on a parlé dans le train ?

Ba du concert des petits chanteurs à l’Olympia bien sur ! En attendant le prochain. Forcément.



Et je chante, et je chante,

Non non, rien n’a changé

Tout, tout a continué

Non non rien n’a changé

Tout, tout a continué, ohohheeeeeey, ohohheeeeeey

Désolé, j'arrive juste après Cléopatra, Vampirella, Mimi Cracra.... Comment Simulacra ? Vous êtes sûr ? M'étonnerait quand même car il n'avait pas l'air de simuler quoique ce soit hier, même pas son plaisir d'être là.

Donc, désolé, j'arrive après lui, vous vous êtes déjà farci les... pff... x lignes et je vous en rajoute une louche.

J'espère que vous aurez le courage d'aller jusqu'au bout. C'est ma vision des choses.
Je vous propose cela en deux parties :

Mon ressenti
Mon analyse (dans un second post). Je n'ai nullement l'intention de copier Cleo... heu Vampi... Allelu... allez basta :-) mais j'avais l'idée dès hier !

Allez zou, c'est parti ... les voyageurs en partance pour le pays des Poppys....

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Dansons la capucine...

... difficile sur ce grand boulevard du même nom, mais ce qui importe c'est que l'on se rapproche.

Rouge
Rouge
Rouge
Rouge
Rouge
Rouge
Six lignes essentielles.

C'est peut être une hallucination émanant d'un rêve depuis longtemps imaginé ?
Et pourtant ?
Je dégaine la syllabique, je déchiffre...
Inutile, la globale convient : je reconnais ces mots et en saisi le sens sans hésitation.
Depuis que je les connais l'erreur est impossible..

C'est vrai !
Ils le font !
Ils le font encore une fois mais cette fois c'est bien la première fois !
C'est leur nom seul qui s'affiche en grand, en rouge, sur cette façade mythique... pour la première fois.

Les Petits Chanteurs d'Asnières et les Poppys à l'Olympia.
La photo de la façade aura une place privilègiée dans mon album.

Pas déserte l'entrée... pas la foule non plus... Comment sera la salle ?

On reconnaît les fans inconditionnels, de France, (sud ouest, Bretagne, Alsace, Corse, Picardie, Nord et je dois en oublier), de Suisse, de Hollande, d'Allemagne, de Chypre (ou Malte ?),

L'heure tant attendue arrive enfin, les barrières s'écartent, l'entrée dans l'inconnu est permise.
Arrêt devant le stand de vente... personne... il faudra encore attendre pour découvrir ce que l'on n'a pas encore.
D'autres fans, se rencontrent, supputent, imaginent, commentent, interrogent... façon de tromper son impatience mais aussi une certaine inquiétude, appréhension plutôt.
Les minutes s'écoulent comme dans un sablier humide, les secondes s'arrachent difficilement les unes des autres.
Les aiguilles poursuivent quand même leur course. Le temps est venu de gagner sa place pour être prêt, pour bien suivre la check liste nécessaire à une position confortable avant le décollage.

Une vidéo diffusée en boucle permet de s'immerger doucement même si l'on a envie d'y plonger tout de suite. Les Petits Chanteurs apparaissent pendant des enregistrements, des répétitions, des discussions (serait-il bavard Hugo ?). Quelques vues dans l'ancien local seront les seules traces de référence au passé. Pas de nostalgie; Aujourd'hui, sans renier leur histoire, c'est bien de la nouvelle génération Poppys dont il est question.

La salle se remplit.
La salle est pleine.
Première étape réussie.

Lumière ! Rideau ! Musique ! Voix ! Enfin !
Le message des diverses consignes est énoncé par un Petit Chanteur... lequel ?
Il parle de ses copains... j'aime.
D'où je suis, à la mezzanine le son est vraiment mauvais, pourri : les voix de solistes sont écrasées par les instruments qui eux mêmes s'emmêlent pour une bouillie phonique. Tant pis, on y est, on ne va pas renier son plaisir.

Du nouveau avec un habillage se référant aux couleurs de l'Olympia.
Du nouveau avec des chansons inédites prometteuses pour la plupart.
Du nouveau avec arrangements ou accompagnements différents.
Du nouveau avec un piano, un vrai.
Du nouveau avec un quatuor de violons.
Du nouveau avec un single. Un disque avec de nouveaux titres... Le premier depuis des années, des décennies.
Du nouveau avec un vinyl ... heu non, pas nouveau celui-là mais quel plaisir que de pouvoir enfin le trouver à l'état neuf... faudra que j'explique ce que c'est qu'un vynil à ceux qui n'ont pas connu les premiers Poppys.

Du nouveau, mais pas que du nouveau, la magie, elle, est toujours là. Les acteurs ont changé mais l'esprit Poppys, lui, est toujours là !

Escale. 20 min avant le nouveau décollage. L'occasion d'aller au stand ravitaillement pour disque, CD, DVD, tee-shirt, photo, affiches dédicacées.... et dire que voilà une bonne quinzaine d'années pensant l'épopée Poppys définitivement perdue corps et biens, j'ai jeté une affiche avec signatures... celles de la première génération !

La poursuite du voyage est imminente. On change de planète, le son est enfin bon ! On distingue tout! Une autre dimension, un autre spectacle.
Dommage que je n'aie pas pu apprécier pleinement la première partie.
Quelle chance, je vais déguster cette seconde partie... seconde partie... donc pas de troisième... même quarante ans après on est toujours gourmand.

On est dans un univers connu : l'histoire Poppys est feuilletée. Le public n'attendait que cela. Il se retrouve !
L'introduction des nouvelles orchestrations, des nouveaux instruments, des voix, tout se déroule, m'enveloppe, m'emporte.

Un jeune garçon d'environ cinq ans arrive à mes côtés. Il reprend la gestuelle, il reprend plusieurs des phrases fortes des chansons... il chante superbement juste, parfaitement en rythme. D'où sort-il ? Un petit frère d'un chanteur ? Une vocation en devenir ? Puisse -t- il habiter Asnières, ce serait une belle recrue. Les fans n'ont pas d'âge.

Les guitares me lient dans leurs cordes, les sirènes mythologiques me semblent bien aphones à côté de ce tourbillon de voix.

Ca n'en finit pas de finir.... quatre rappels.
Ce n'est pas une agonie, c'est une renaissance très probablement.

C'est fini. Il faut que je reconnecte tous mes neurones pour essayer de remettre de l'ordre dans ma caisse de résonance. J'ai les oreilles éblouies, les yeux plein de sons.
Le public n'arrive pas à quitter les lieux.
Je croise JB... que de souvenirs de moments forts en émotions avec un certain Vincent maintenant guitariste.

Arrive un grand sourire, un air un peu gêné de cette réussite, une aura de bonhommie. Christian a le visage du travail bien fait, du bonheur du bon moment passé, de la passion paisible, de la tranquillité enthousiaste.

Il est 20h passé, Paris ne s'éveille pas mais mon train m'attend.

Merci Christian
Merci les Petits Chanteurs.

et après on dira encore que se sont les femmes qui sont bavardes !!!!!!

bon, pour parfaire vos reportages, le petit chanteur qui nous a donné les consignes au tout début, cela m'étonne que vous ne l'ayez pas reconnu (mdr) et bien ce petit chanteur a le superbe prénom de M....o

je ne ferais pas de commentaires sur ce concert de folie, tout a été dit dans celui de Simulacra, mais je vais y ajouter quelques petites précisions :

- premièrement, il n'était pas prévu que je monte à la Capitale ce we, mais c'était une suprise ....

- deuxièment : ne croyait pas ce Simulacra de malheur car je ne l'ai pas frappé, ni insulté, rien de rien même pas quand il m'a agressée avec mon équipe préférée et vénérée (meilleure que la sienne, lol) mais par contre ce que je peux vous dire c'est qu'il a fait p.p. dans sa lolotte quand il a su qui était devant lui ( ah ah ah ah ah) rouge comme une tomate il est devenu.

- troisièmement : je n'ai pas abandonné le groupe Flomick des fans, mais je n'étais pas seule et j'étais tributaire du mouvement des gens avec lesquels j'étais venue (mais vous n'avez pas trop insisté non plus pour que je reste avec vous .... et toc)

Enfin voilà, un we rempli d'émotions, des souvenirs qui ont refait surface, des rencontres d'anciens autres que les incontournables des galas, enfin ... de retour sur Marseille je ne veux pas vider ma tête de tout ce que j'ai vu et entendu de 16h à 20h ce dimanche 8 janvier 2012 qui restera à jamais une date mémorable pour les PCAIF et surtout je voudrais souligner la formidable, la fabuleuse, l'immense ovation qui a été faite à Florian à la fin d'Isabelle... il est gentil, correct, consciencieux, appliqué et vraiment, du fond du coeur, il le mérite et de voir son sourire et sa joie, cette ovation a prise encore plus de valeur ... BRAVO FLORIAN :cheers: (et ce n'est pas pour passer de la pommade à son père, c'est vraiment ce que mon coeur pense, car j'entend déjà les reflexion de ce Simu .... de malheur)

Genre, dis le que t'étais pas contente de me voir :'(

Si vous me trouvez trop bavard, je m'en vais, NA

ah ah ah ah ah, je n'ai jamais dit que je n'étais pas contente de te voir, mais moi je savais que je te verrais, c'était là mon avantage, mdr

et puis, oui tu es bavard, aussi bien en vrai qu'en virtuel, mais cela fait tellement de bien à ce forum que tu sois justement bavard, alors ne change rien Simu, tu es très bien comme tu es et continue à "bavarder", en tout cas, moi ça m'enchante de te lire

Juste un mot pour dire combien, en lisant ces CR, j´ai regretté de n´avoir pas pu être parmi vous. J aurais avec plaisir troqué mon exil ensoleillé contre un peu de brume parisienne.

Et puis, au risque de les faire rougir (risque faible, ils ne sont pas timides), dire tout le bien que je pense de ce qu ont écrit nos amis : le génial et plein d´humour Simulacra (il m´a aussi impressionné par la longueur de son CR, je me demande comment il a pu rédiger tout ça en si peu de temps), le nostalgique et poétique Mimi d´Arras... et puis aussi Thérèse et sa verve marseillaise si sympathique. Alors merci à eux de nous faire vivre ce grand moment de notre chère chorale.

Maintenant je me raccroche à l´espoir que ce spectacle ait été filmé comme annoncé, et que l´on pòurra se procurer un éventuel DVD.

Après le post ressenti, comme promis le post analyse".
Le Californien... le chien chien.... le Saturniern.... heu... le Neptunien ! Z 'êtes gonflés d'avoir des pseudo pas possibles. N'oubliez pas que certains ici ont connu la naissance des Poppys ! Non, pas la naissance de la chorale quand même, faut pas pousser !

Donc le Neptunien, ne pourra pas dire cette fois que j'attends le dernier jour pour me manifester.

Inéressant je pense l'analyse car si je suis majoritairement d'accord avec Simulation... ??? Simulacra, j'ai aussi des divergences.
Merci pour les noms des solistes, grâce à toi j'ai pu combler les ? que j'avais dans mes notes.
Je reviendrai dans un autre poste sur certains points qu'il a traités.

***************************************************

5 minutes... il a fallu attendre 5 minutes pour que ça commence. 17h 05 au lieu de 17h 00. Bon on pardonne.
En bas j'aperçois François Bernheim et Jean-Daniel qui lui quémande un autographe. Qu'est ce qu'il n'a pas concernant les Poppys ?

Je ne sais toujours pas qui a enregistré l'annonce.

J'adore les Petits Chanteurs. Qui aime bien châtie bien... je vais donc avoir quelque fois une oreille critique.
Le mot critique n'est pas approprié. Ce sont plutôt des remarques qui mèneront peut être parfois à des suggestions.

Je rappelle que pour la première partie j'avais un son... pourri, complètement pourri, ce qui explique peut être certains ressentis


MERCI JEAN
Une chanson qui concerne les chanteurs comme les spectacteurs. Sans Jean, quels qu'aient été ses défauts et ses qualités, il a conçu les PCAIF puis les Poppys.
C'est un héritage qui est donc à gérer mais cela aussi est une oeuvre que Christian est en train de mener au-delà de mes espérances.
Plusieurs tranches d'âge de chanteurs. Joli symbole.

Florian a un petit trac je pense car dans les premières notes il n'ose pas semble -t- il mais c'est l'espace d'un instant.

En arrière plan, des photos de Jean, dont une que j'aime beaucoup lorsque Florian chante... Jean... avec Florian... émouvant.
Jean avec Barclay aussi : c'est bien là la naissance des Poppys, avec François Bernheim dans la salle. Ne manquait plus que Jacqueline Herrenschmidt.

Mixage affreux, les voix sont bouffées par les instruments. On a l'impression que Florian finit avec une toute petite voix.


DISPOSITION
En arc de cercle
2 niveaux d'estrades. Les musiciens en arc de cercle tout autour des petits chanteurs.
2 percussionnistes officient


CHRISTIAN
Plus il avance, plus il prend d'aisance mais il parle avec toujours autant de simpicité et de gentillesse communicative.


LE POETE DISPARU
Clément porte cette chanson à merveille. Heu... j'aime beaucoup la façon de chanter de Clément. Je me souviens de ses premières années un peu timide, puis de ses passages en

solo de plus en plus affirmés et cette année (3 ans ?) oùil s'est affirmé et a éclaté.
Les autres ne déméritent nullement (Rémi, Alan, Thomas L, Pierre)

Plus on avance dans le temps, plus on entend la voix de Clément s'acheminer vers une belle voix de ténor.


QUAND ON ARRIVE EN VILLE
Pas habituel : les plus jeunes quittent la scène pour permettre aux grands/anciens/vieux de s'exprimer totalement.
Ils se font plaisir, c'est évident... mais nous y prenons aussi plaisir, c'est communicatif probablement.

Tiens, j'aperçois le piano à queue, ça aussi ce n'est pas courant.
Pourquoi un rang de chaises vides dans l'orchestre ?

Clif s'éclate bien dans cette chanson.
Je serais curieux de connaître le sentiment de papa Voulzy.


CHRISTIAN
Il insiste sur le côté grande famille de cette chorale.
Ca aussi c'est l'unicité et la grandeur de cette chorale. Pour ma part j'y suis sensible, ça joue dans l'admiration que j'ai pour elle. Je pense que cela se traduit aussi dans les productions scéniques.
Christian précise que les techniciens, les grands, les musiciens, sont tous d'anciens Petits Chanteurs.


PRENDRE LE VENT - LES PIEDS DANS LE PLAT
Je ne peux rien en dire, la sono était tellement mauvaise que je n'ai pas compris un traitre mot de ce qui était chanté.
Heureusement que j'ai vu que Christian était au clavier car je n'ai strictement rien entendu de ce qu'il faisait (et ça c'est une sacré frustration car un concert Poppys sans un passage de Christian au clavier c'est... voir mon poste sur le gala) (je peux ajouter c'est un concert sans commentaire de Petrouchka...hum... Simulacra. Ca devient bon !)


NOUVEAUTE
La sortie des petits chanteurs avaient aussi une autre raison que l'on découvre lors de leur retour sur scè_ne.
Ils ont changé de tenue
Pantalon noir, gilet sans manches noir, chemise gris mauve qui donne l'impression d'un éclairage en lumière noire. Pas mal du tout l'effet. Chic, classe.
Le col remonté, j'aime beaucoup aussi.


LE PRECEPTE DES GRILLONS
Entndu, pour ma part, la première fois à la Nuit des Choeurs en Belgique, je la rédécouvre.
Je trouve Pierre plus présent, la voix plus sûre, mieux placée.
Ca a travaillé dans le nouveau local !


SANCTUS
Moi j'aime beaucoup ce morceau, notamment parce que c'est un morceau choral, pas de soliste.
Le choeur donne toute sa richesse, toute sa puissance.
L'orchestre, comme toujours, est excellent?. L'attaque du morceau cueille tout de suite le spectateur.


BEN
Alors là... je fonds, je me liquéfie, je me sublime.
Je ne suis pas sensible à Jackson. Je ne comprends pas trop ce besoin de chanter en anglais.
Mais là...
Alan j'aime déjà beaucoup ce qu'il fait mais dans cette chanson il tutoie les anges.
J'avais adoré ce qu'il avait fait au gala mais, alors que je croyais que c'était la dernière fois qu'il chantait cette chanson, il a encore fait mieux. Oserai-je dire qu'à côté son interprétation du gala était juste acceptable ? Je n'irai pas jusque là mais il a réussit à mettre encore plus d'émotion, à la communiquer. Le public n'a pas été dupe.
Il est toujours à la limite de sa voix et il réussit à maintenir cet équilibre avec aisance, grâce, délicatesse.

Pour moi cela va entrer dans ma pinacothèque sonore, si l'on me permet ce barbarisme.
J'y trouve, Vincent avec "Les enfants aux yeux bleus" (sais plus le titre) en attaque de je ne sais plus quel gala - Vincent avec JB pour les 3 cloches - Alan avec L'hymne à l'amour -
Laurent avec l'oiseau.

Une pure merveille d'émotion.
J'allais oublier de mentionner la place des guitares et des choeurs ! Indescriptible, cela se vit, ne se raconte pas.


MEDLEY BACHELET
Participation surprise des PECB (Petits Ecoliers Chantants de Bondy)
Martin en début... en voilà encore qui promet.
Clément... quand va -t- il finir de me surprendre ?
Antoine... quel plaisir à chaque fois qu'il prend le micro.
Hugo. J'adore sa détermination et sa voix décidée

"Elle est d'ailleurs"
A nouvau Antoine. Il était bon. Sur ce passage il est superbe, excellent. Il envoie pas tant en puissance qu'en intensité d'âme, celà vient du fond de lui. Il ne fait que progresser.

Une fille des PECB intervient. Dommage, son passage est court, car elle a une voix que j'aurais aimé entendre davantage : voix douce.

Les corons. Je suis aussi la pour apprécier Véronica... heu...Dimulacar.


SOUVENIRS DE JUILLET
Le texte est dans l'esprit de ce que fait Bernheim.
Florian se défend pas mal sur cette chanson.
Piano et quatuor à cordes... on y prend goût.
A un moment Florian se déplace vers les violons, avant de revenir prendre sa place. Je n'ai pas bien compris le film. Un coup de poursuite n'aurait-il pas été tout aussi judicieux ?


MON ARBRE
Encore une chanson où le soliste est bouffé par les instruments.
Là aussi un texte intéressant dans l'esprit Bernheim et donc Poppys.
Louis : décidément une petite carure mais une sacré présence, une voix qui capte l'oreille.
Des passages délicats de changement de hauteur qu'il maîtrise parfaitement.
Il promet aussi celui-là.


SAUVEZ LA
Belle partition des choeurs
Clément en soliste... rien à redire, on se laisse prendre par la chanson.


INDIGNEZ-VOUS
Je commence à apprécier la chanson.
Sonno pourri mais c'est bien la première fois où je trouve "l'agressivité" nécessaire à cette chanson dans l'interprétation. Je ne la retrouve pas dans le disque. Dommage.
Pierre assure sa partie.
Louis toujours aussi présent.
Remi place superbement bien ses aigus.

Christian s'éclate : il bouge, sourit, fait la gestuelle, il participe totalement à la chanson. Il n'est pas le chef de choeur, il est partie intégrante de la chorale.


ENTRACTE
Là aussi je m'indigne ! Certains parlent de foot dans un concert des PCAIF !!!!


DEUXIEME PARTIE


COSTUME
Encor du changement ; symphonie en rouge et noir
Les plusjeunes : haut blanc au-dessus d'un pantalon rouge, col relevé
Les grands : pantalon rouge et chemise noire
Les ancêtres... heu... les voix d'hommes quoi : pantalon et veste noire, chemise blanche, cravate rouge.
J'adore.
Superbe présentation à la fois gaie et chique.

LES CHANSONS POP
Thomas L assure très bien sa partie
Pierre regarde ce qu'il se passe en coulisse mais ne rate pas le moment où il intervient.
Christian rajeunit de 40 ans en reprenant la chorégraphie.


JE NE VEUX PAS FAIRE LA GUERRE
Florian
Antoine, toujours aussi présent. Surprenant pour quelqu'un qui n'a pas encore beaucoup d'expérience.
Les arrangements sont toujours aussi supers.


LOVE LIOUBOV AMOUR
Louis. De mieux en mieux. Une voix claire, les aigus parfaits et toujours cette présence assez inexpliquable.
Rémi est aussi une belle surprise à chaque fois, il continue de progresser.

Y a pas à dire, les classiques ça a aussi du bon :-)


JESUS REVOLUTION
Gabriel... du grand Gabriel. Voix posée et présence indiscutable
Pierre assure l'autre partie
Le son Poppys est là, les guitares est présente et on l'entend pleinement sans qu'elle pénalise le chanteur.


LES ARBRES
Tout est là : instruments, choeurs, soliste. Chaque partie peut être appréciée. Un régal;
Hugo est toujours dans son arbre et il y est merveilleusement bien.
Toujours aussi présent et déterminé tant dans le regard que dans l'interprétation.
Allez, une petite faiblesse à "qui tourne une page". Le une était un peu limite. Peut être une prise de respiration pas au bon moment.


SEPT NOIR DECEMBRE BLANC
Il me semble que la guitare utilise une sonorité inhabituelle mais cela me plaît bien, ça passe parfaitement.
Clément est Clément, rien à dire sur l'interprétation : de la justesse, de la force, de la conviction.
Une petit critique quand même
La chanson parle bien de Noël et non de nowel. Il l'a prononcé de cette façon à chaque fois.
Pierre en second soliste.


DEJA SEUL
Gabriel est parfaitement dans l'interprétation
Je sais que je suis seul
Le "seul" est peut être un peu court. Ne faudrrait il pas tenir un peu la note sur ce mot ?
Aucune hésitation dans cette chanson qui n'est probablement pas aussi facile à interpréter qu'elle ne le paraît

Les violons... un régal, une merveille. Dis monsieur tu peux me l'enregistrer cette version ?
Là aussi les choeurs sont magistraux : quelle puissance, quelle harmonie.


HEY L'HOMME
Clément.... toujours et encore.
Avec quoi il fonctionne pour toujours avoir de la voix après déjà tant de chants ?
On voit de plus en plus se profiler le ténor.


ISABELLE
L'orchestre démarre. Florian se déplace vers le devant de scène. L'orchestre s'arrête, Florian s'arrête mais pas de panique à bord. il observe.
Lorsque l'orchestre reprend, il reprend cool, comme si de rien n'était. Un pro quoi !
Isabelle avec un piano... dis monsieur, tu me le mets aussi sur le disque ?
Lorsque les premières notes sont identifiées, la salle manifeste son plaisir par des applaudissements. Depuis qu'ils l'attendent Isabelle... et depuis 40 ans elle n'a pas pris une ride !

Petite attitude scénique amusante : les plus jeunes mettent les pouces dans les poches.

Florian est un excellent porte parole d'Isabelle.

Peu le savent, mais ce passage a une conotation émotionnelle.
Un guitariste supplémentaire dans les musiciens.Jean-Pierre. Le rapport ? Jean-Pierre est le "papa" d'Isabelle. C'est lui qui l'a enregistrée.

A un moment, Florian se recule de l'avant-scène pendant un passage musical. Echange de regards entre Florian et Christian. C'est OK. Florian s'avance et fait reprendre la salle.
Christian est face à la salle. Il pétille, il est heureux, il fait chanter la salle."""""""

Mais combien de fois a-t- il entendu "Isabelle" ?


NON NON RIEN N'A CHANGE
Qui le chante ? Mais oui ! Clément !
Il est une compilation des tubes Poppys à lui tout seul.
On pourrait le penser fatigué... que nenni !
Est-ce une complicité avec Louis qui assure la voix du second soliste mais Clément envoie encore plus, Ca pulse
Réciproque ? Louis est encore plus incisif.
Un morceau connu mais quelle interpétation.
Dis monsieur, tu me le mets aussi sur le disque ?

Le choré aussi change un peu.
On ne change pas tout quand même, les grands continuent de faire le crawl et les plus jeunes à twister... j'adore !

Sur ce morceau là j'ai une pensée pour Bruno également.

Le morceau se termine.
Clément est encore meilleur sur la fin. Chapeau Clément ! Quelle pêche, quelle sensibilité pour passer l'idée !

Les violonistes sont tout sourire. Ils semblent découvrir avec surprise la pêche et la puissance de ce groupe.


L'OISEAU
Là aussi l'oiseau est attendu par la salle
Les violons, le violoncelle !!! Ahhhhhh
Et Antoine ! Une voix feutrée ! Quel magnifique passage.

Je vais passer une anecdote sur cette chanson dans la rubrique texte... laissez moi trouver le chemin :-)


POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER
Rémi
Louis
Ils deviennent indissociables ces deux-là et je ne m'en plaindrai nullement, ils se complètent et s'harmonisent magnifiquement.
C'est là aussi une des réussites du chef de choeur.

Romain est plein de promesse. Il a déjà fait un joli passage et lui aussi promet.

Allez un petit reproche. Dans une reprise de refrain, il y a eu un petit décalage entre les 3 voix. On frôlait bien la demi seconde je pense. :-)

Et cerise sur le gâteau... Vincent
Quel plaisir de le revoir et le réentendre.

Heu... dis monsieur, s'il reste de la place sur le disque ?


AMERICANTRILOGY
Orchestre magnifique
Présence du piano
Encore Clément ! Quel régal !
Mais si ! Il est humain ! J'ai entendu il a eu du mal à accrocher un passage de "au ciel", si si... Bon d'accord pour les autres passages il n'a aucun problème
Après tout ce qu'il a déjà chanté, c'est une sacré performance.

Christian a vécu aussi cela intensément:
Il saute pour les reprises.


CHRISTIAN
Christian est humain aussi.
Cette fois quand il prend la parole il bafouille un peu... mais bon, il ne parlait pas musique :-)


O HAPPY DAY
J'aime beaucoup et une fois de plus ce fur superbe.
Cliff et Thomas servent superbement bien ce chant.
Gabriel se place avec brio dans ce morceau.
La guitare chante. Nouvel arrangement ? Spécification d'une sono particulière.


LET THE SUNSHINE
La version Poppys est pour moi la meilleure version de cette chanson.
Une fois de plus, Clément sert superbement cette chanson qui demande de la pêche... et il en a encore !
Ahhh le piano !!


NOUS SOMMES TOUS DES POPPYS
Un inédit inattendu
Dans la veine Bernheim
J'aime beaucoup
J'espère que nous n'aurons pas trop longtemps à attendre pour la réentendre.

Dis monsieur... le disque... il reste de la place.


INDIGNEZ-VOUS
En dernière reprise.
La fatigue doit commencer à se faire sentir. Je trouve que c'est moins pêchu.


SALUT
On pense que tout est terminé et l'on nous offre une superbe dernière vue.
Le rideau se lève et le groupe en entier, Christian et musiciens compris sont alignés pour saluer le public. Magnifique cette vue de fraternité.
Du coup je ne suis pas déçu qu'ils ne soient pas partis sur la musique comme ils font habituellement.


En conclusion:
Un très bon spectacle avec des inattendus, dans une salle mythique avec un changement dans la présentation.
Une sensation de renouveau tout en conservant l'héritage.
Que du bonheur
Que des regrets... que ce soit déjà fini.

Jolie ton CR

Pour certains nouveaux titres (Souvenir de Juillet, Mon Arbre...), ils sont signés Rugaï.
Personnellement, je les préfères aux nouvelles créations de Bernheim, très "poppys des années 70) alors que Francis Gaël met dans ses textes son vécu de petit chanteur des années 90 et 2000.

Je vous remercie déjà pour vos "très rapides" Comptes-Rendus qui plus est, sont très intéressants, très bien rédigés, et donnent une très bonne idée aux absents de ce qui s'est passés et, aux présents, le plaisir de revivre des moments encore très présents dans nos têtes.

N'hésitez pas à commenter les Comptes-Rendus de nos amis, et même, pourquoi pas, de vous lancer dans vos propres analyses de ce concert unique. Vous n'êtes pas obligés de faire si long, même quelques mots, afin de connaître vos avis sur les nouveautés, sur ce qui marche fort, ce qui pourrait être revu et corrigé, enfin aucune limite vous est donnée car il est très important d'entendre les ressentis du public après un tel évènement.

A bientôt.

impressionnante concert a L’Olympia!</font> Nos petits
chanteurs ont interprèté tous les chansons à ‘’merveille!!! Et le chef a dirigé
tous son ensemble avec une grande précision!!! BRAVO!!!

nonchalant. Assortissant avec leur age.


Tous les parents peuvent être très fier de leurs enfants. Monsieur Jean aussi, peut être fier de ses enfants!
Nous tous pensons bien à lui! Ce représentation était un concert vraiment très exceptionel!!À cette occasion je remercie: Benoit pour tous ce qu’il a fait pour nous! Tous
les fans qui sont était la pour un nouvelle rencontrer. Je remercie
Florian pour ses chants émouvant et son père pour sa gentillesse! Merci
beaucoup chers gens, pour ce ‘’après-concert!” J’ai apprecié beaucoup!

Merci Jasmine d'avoir partagé tes émotions avec les membres du forum et toutes celles et ceux qui pourront les lire et peut-être nous rejoindre prochainement. Encore tellement de bons moments à venir et que nous pourrons encore commenter.

Nous avons tous, je pense, vraiment appréciés également l'après-concert.

A bientôt.

Flomick a écrit:Merci Jasmine d'avoir partagé tes émotions avec les membres du forum et toutes celles et ceux qui pourront les lire et peut-être nous rejoindre prochainement. Encore tellement de bons moments à venir et que nous pourrons encore commenter.

Nous avons tous, je pense, vraiment appréciés également l'après-concert.

A bientôt.

C'était le meilleurs (meuh nan, je rigole)

La prochaine fois, je ne ferais pas sembler de kidnapper M. Tu devras venir avec toute la chorale le chercher à l'autre bout de la France

Et toi, pas d'avis sur ce concert ? (tu as le droit de donner ton avis à partir du moment ou tu ne parles pas de certaines chansons et à partir du moment ou tu ne dis que du bien sur les petits chanteurs Ce qui devrait être faisable )

Je vois j´ai perdu mon texte. Je ne comprends pas. Mais voila encore une fois mon texte a nouveau!
Je ne vais jamais oublier ce impressionnante concert a L’Olympia!


Quelle
une représentation!!!Incroyable!!! Je ne peux pas trouver les mots pour ce
unique concert. Le mot “superbe’’ est a mon opinion trop petit. Nos petits
chanteurs ont interprèté tous les chansons à ‘’merveille!!! Et le chef a dirigé
tous son ensemble avec une grande précision!!!


Excellent!!! Un très grand BRAVO!!!


Et les tenus avec le gilet…… quelle belle surprise!! J’adore leurs tenues! Aussi leur pantalon
rouge et leur chemise blanche! Porter nonchalant. Assortissant avec leur age.


Bienque le concert soit fantastique et que les
chansons Poppys soient chantées avec ferveur j’aurais quand-même aimée avoir vu
sur scène les anciens Poppys qui étaient parmi le public. Parce que c’était le
40 anniversaire des Poppys.


Tous les parents peuvent être très fier de leurs enfants. Monsieur Jean
aussi, peut être fier de ses enfants!
Nous tous pensons bien à lui! Ce
représentation était un concert vraiment très exceptionel!! Un
immense merci!


À cette occasion je remercie: Benoit pour tous ce qu’il a fait pour nous! Tous
les fans qui sont était la pour un nouvelle rencontrer.


Je remercie Florian pour ses chants émouvant et son père pour sa gentillesse!


Merci beaucoup chers gens, pour ce ‘’après-concert!” C’était
bien et bon en France!! J J’ai apprecié beaucoup!

Souvenir de juillet, Mon arbre j'adhère aussi.
Quels sont les chansons de Bernheim ?
Faudrait peut être changer de rubrique si on ne veut pas se faire rappeler à l'ordre :-)

Amicalement

Sylvain

Mimi62 a écrit:Faudrait peut être changer de rubrique si on ne veut pas se faire rappeler à l'ordre :-)

Amicalement

Sylvain

Oh, il ferait cela, l'Administrateur ???

Mimi62 a écrit:Souvenir de juillet, Mon arbre j'adhère aussi.
Quels sont les chansons de Bernheim ?
Faudrait peut être changer de rubrique si on ne veut pas se faire rappeler à l'ordre :-)

Amicalement

Sylvain

D'après le programme :

LEs chansons de Rugaï sont celles qu'il a chanté avec Jhos, à savoir Prendre le vent et LEs pieds dans le plat.

Il a de plus signé 3 magnifiques chansons pour les poppys (j'adore les 3) :

- Précepte des grillons
- Souvenir de juillet
- Mon Arbre

De son côé, Bernheim nous a offert 2 titres pour cet Olympia :

- Sauvez-la
- Indignez vous

On note que Rugaï est très "nature" dans ses thèmes traités, et ses chansons semblent remplies du souvenir de ses années Chorale. Bernheim est clairement dans le côté revendicatif des chansons qu'il écrivait en 1970. Enfin, Bernheim, c'est un monument, il a tout écrit pour les Poppys ou presque.. c'est limite flippant quand on regarde le programme

Reste la dernière chanson "Nous sommes tous des Poppys". Je ne sais pas qui l'a écrit, si c'est Bernheim ou la Chorale. Faudra demander à quelqu'un qui sait.

Thérèse a écrit:- troisièmement : je n'ai pas abandonné le groupe Flomick des fans, mais je n'étais pas seule et j'étais tributaire du mouvement des gens avec lesquels j'étais venue (mais vous n'avez pas trop insisté non plus pour que je reste avec vous .... et toc)

"On a pas insisté" ?!!!!! Tu te fou de moi ??! Pas de polémique ici mais là, faut pas pousser !!! Bon aller, j'ai poussé ma gueulante et vais lire un peu les oeuvres d'art !

Simulacra a écrit:Reste la dernière chanson "Nous sommes tous des Poppys". Je ne sais pas qui l'a écrit, si c'est Bernheim ou la Chorale. Faudra demander à quelqu'un qui sait.

Je serais prêt à parier que c'est François Bernheim... Ca ne fait aucun doute. C'est même presque sûr. Ca ne peut être que lui. (J'espère ne pas me tromper.)

En lisant voici quelques temps le témoignage de certains artistes ayant passé à l'Olympia, j'avais retenu qu'ils parlaient de magie, d'un lieu magique. J'ai eu l'occasion de m'en rendre compte. Surtout au début de la seconde partie du spectacle, dès les premières notes "Des Chansons pop".
D'un seul coup, quarante années étaient pulvérisées.
Plus rien.
Seulement le temps présent.
Les années 70 sont devenues éternelles le dimanche 8 janvier à 17 heures et quelques minutes...