Neuilly, le 13 avr. 13

Un très bon concert malgré quelques lenteurs techniques, des solistes motivés et un public énergique. Deux belles surprises qui font bien plaisir !!

Oui bon concert !!

J'ai trouvé qu'il y avait quelques petites erreurs tout de même mais surement du à la chaleur de la salle.
Je crois qu'il y a eu pas mal d'imprévu mais que Christian a tout même su gérer la situation.

Bravo à la chorale et à son chef de chœur !

c est quoi les surprises...?????
Bernard as t u pu filmer le concert pour nous qui sommes tres loin.....?

il n'y a pas de compte rendu ???????

Moi aussi, j'aimerais bien savoir quelles sont les deux surprises! En plus j'attends le compte rendu et les enregistrements (chorel ????) avec impatience.
Merci d'avance....

Que d'impatience...il faut le temps de l'écrire, le compte-rendu ! Vous aurez le mien dans la soirée...mais je passe juste pour dire que ce fut un bon concert, très agréable avec le plaisir et la chaleur d'une salle comble.

C'est vrai qu'il faisait chaud là-haut au perchoir juste au dessus de la rampe des projecteurs de la salle. Le spectacle était bon coté des petits chanteurs. Un super papa à la poursuite. Quelques petits problèmes techniques. Il a fallu changer le câble de liaison de la basse, puis au chant suivant la basse, et à la troisième alerte j'ai cru que c'était le bassiste qui rendez l'âme . Le public a été bien compréhensif. Une réussite pour "les amis de la casa de la Madre y el Nino". Pour les vidéos, ce sera pour plus tard, car très occupé en ce moment.

irtimid a écrit: juste pour dire que ce fut un bon concert, très agréable avec le plaisir et la chaleur d'une salle comble.

Le plus important!

J'attend aussi ton CR avec impatient Irtimid!

... ich rutsche auf der Couch vor dem Leptop ungeduldig hin und her und warte auf die Berichterstattung und die Filme vom Konzert ...
musst schon die tägliche Ration von meinen Blutdruck senkenden Tabletten erhöhen
;-)


... Je glisse avec impatience sur le canapé à regarder la Leptop-et-vient, en attendant les rapports et les films du concert ...
déjà d'augmenter la dose quotidienne de mon antihypertenseur comprimés
;-)

ce n'est pas de l'impatience .... c'est de la faute de Simu :D:D ... il nous a habitué à avoir un super compte rendu détaillé et bien écrit 1 heure après la fin d'un concert donc ..... cela va bientôt faire 1 journée de passer alors on réclame "notre du", faut aussi penser à nous, pauvre que nous sommes d'habiter loin des concerts

Avant-avant-propos: Ce CR était encore plus long et j’en ai coupé les blagues les plus consternantes et autres jeux de mots pourris. Ceux qui restent éventuellement font partie de mon quota quotidien. Mille excuses.

Avant-propos

Quelques définitions s’imposent avant de débuter le compte-rendu du concert lui-même, sans lesquelles le lecteur serait cependant parfaitement capable de lire le récit.
- Petit chanteur : Voix singulière, masculine, sur scène. Désigne une forme mouvante (parfois) et vivace (les mêmes fois) qui tâche de donner énergie et plaisir au public et y parvient en général.
- Neuilly :Ville singulière, sur Seine. Les enfants y ont plus souvent qu’ailleurs des prénoms tout droit sortis d’un mauvais roman de Zola (y en a-t-il un seul, c’est un autre débat) qui justifieraient une plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
- Casa de la Madre y el Nino : Pour les indécrottables ignares ignorants de l’action de cette institution, se référer à ce lien. Pour ceux qui ont levé les yeux au ciel à l’offense mais quand même cliqué sur le lien, vous êtes catalogués de facto parmi les ignares.
- Irtimid: Plume singulièrement subjective et digressive, voire dégressive. Désigne une espèce à mutisme chronique dont les observations écrites sont à prendre avec des pincettes, dont les anecdotes sont triées sans scrupules et dont le récit est par conséquent un seul angle de vue du grand panorama qu’offre la vision d’un concert. D’autant que l’Irtimid n’est pas sujet à la….
=> Nyctalopie: Capacité à voir dans le noir, à l’image des chats. Ses notes prises pendant le concert furent donc pour le moins anarchiques et ça à Neuilly c’est un comble. Autant que le fait de parler de soi à la troisième personne.

Avant-concert

C’est donc à Neuilly et pour les Amis de la Case de la Madre y el Nino que les Petits Chanteurs ont donné un concert à l’espace St Pierre de Neuilly en ce samedi 13 avril 2013, 213ème jour de l’hiver. Je, et j’en profite pour passer à la première personne du singulier, suis arrivé sur les lieux quelques deux heures avant le concert, y rejoignant Flomick, Simulacra, Le_neptunien et sa sœur, et Chorel que je rencontrais à l’occasion pour la première fois. Le repas nous permit de qualifier l’avantage comparatif du McDo de Neuilly par rapport aux autres: inexistant, ce qui explique bien sûr pourquoi Ricardo ne l’a pas utilisé pour développer ladite théorie de l’avantage comparatif - le fait que Ricardo ait sévi au XIXème siècle et n’ait donc pas plus connu le McDo que nous les dinosaures étant une deuxième raison tout à fait recevable.

Ce délicieux repas avalé il fut l’heure de se rendre à l’espace St Pierre pour pouvoir s’y installer à notre convenance. Contrainte qui n’était que le reflet d’une très bonne nouvelle: la salle était comble. Ce qui impliqua par la suite une autre contrainte: la chaleur, pas tout à fait étouffante mais tenace. Quoique la chaleur ne soit jamais trop tenace vu le froid extérieur pour la saison (« un été indien à l’envers, c’est un hiver neidni ? » me souffle ma boîte à inutiles questions quotidiennes mais la mine apitoyée du lecteur imaginée à cet instant me dissuade de poursuivre). Toujours est-il qu’installés sur le balcon la chaleur était d’autant plus importante. (« mais il fait pas plus frais d’habitude quand on monte en attitude ? »…là ma boîte à inutiles questions vient de se prendre un coup de pied et qu’il y ait corrélation avec un mouvement brusque de ma part, réflexe malheureux provenant de mes lointaines expériences footballistiques, relève de l’hypothèse sans fondement). La chaleur et l’espace resserré entre les rangs bondés firent dire à un spectateur derrière moi « heureusement qu’on est pas des américains ». Je passe sans commentaire sur l’idée quelque peu exagérée que tous les américains sont obèses.

Ce constat de chaleur fut distrait par l’achat du programme du spectacle à un charmant petit chanteur obligé, avant même de s’époumoner sur scène, d’user son énergie pour monter des marches d’escaliers. Petit chanteur c'est du sport. La lecture du programme permit de constater quelques petites surprises que je ne dévoilerai que plus tard et qui ne furent pas les seuls loin s’en faut (un peu de « teasing » pour remettre de l’intensité dramatique dans le récit, je sens bien que mes histoires de boîtes à questions inutiles ont sensiblement gonflé le sympathique lecteur, même si c’est une lectrice). Lire le programme, activité qui put être pratiquée en long, en large, et en travers puisque le spectacle commença avec un petit quart d’heure de retard. C’est la première chose notée sur mon cahier Clairefontaine orange qui sert en ce moment d’aide-mémoire pour la rédaction de ce récit: « Retard, c’est un scandale ».

Je sens la lectrice se tendre et le lecteur se crisper ou l‘inverse: « Ah, ça y est - doivent-ils se dire - il va commencer à râler sur tout et n’importe quoi ». Je m’inscris en faux. Je ne râle pas, je nuance mon enthousiasme. C'est autre chose.

Concert

Et le concert démarra…C’est, comme depuis quelques temps, au son de Tu es là au rendez-vous que les Petits Chanteurs d’Asnières flanqués de quelques tous petits nouveaux entamèrent leur prestation. Chanson qui eut l’avantage d’échauffer un bon petit nombre de solistes dès le début, à savoir Antoine, Louis, Rémy, Martin, Hugo, Matteo et Pierre. Une bonne chanson d’introduction de par son propos, comme l’a judicieusement fait remarquer juste après la présidente de l’association des Amis de la Casa de la Madre y el Nino. J’ai noté à ce moment là que « Pierre n’a visiblement pas besoin d’échauffement », ça envoie direct et au milieu d’une première chanson forcément synonyme de rodage ça s’entend encore plus.

Le discours de la présidente permit de présenter rapidement l’action de l’association, l’orphelinat, et de remercier le public d’être venu chanter et les Petits Chanteurs d’être venus y assister. Ah, on me souffle que c’est l’inverse et heureusement. Au rendez-vous de la deuxième chanson, Bonjour la vie interprétée par Antoine pour la partie parlée puis un Hugo excellent, très à l’aise et en voix. Si la vie ne l’a pas entendue, c’est qu’elle n’a pas d’oreilles. Et franchement si même les murs en ont la vie pourrait se débrouiller pour en disposer, surtout pour entendre ça. Un public encore un peu frileux en début de concert, en revanche (« avoir chaud ça rend frileux ? »...je sais même plus quelle boîte c‘est qui me souffle).

Les tous petits chanteurs furent salués par Christian et applaudis pour leur participation et quittèrent la scène pour profiter eux-aussi du spectacle. Succédant au salut à la vie vint le salut aux grands espaces et aux hauteurs avec le Précepte des grillons interprété par Pierre désormais rodé à l’exercice. J’ai noté « maîtrise », pour cette belle chanson signée Rugaï. Pour un chanteur trop de maîtrise ne tue pas la maîtrise, la preuve.

Après cette incursion dans les années 2010 retour aux années 70. Liberté, liberté, chanson qui  bien que pas désagréable du tout à l’écoute ne me fait pas décoller vers les hauteurs et ses grillons et ce quelle que soit la version. Celle-ci signée Martin N. était un peu timide et mécanique à mon goût. Ou alors c’est que j’ai eu un coup de mou pile à ce moment là. Ne jamais exclure après tout la possibilité que le "problème" vienne de la réception et pas de l’émission.

La cinquième chanson au programme (28 au total en comptant le rappel, ce récit n’est donc pas fini loin de là - rire sadique) était Rêve ta vie. Chantée depuis le Gala 2012 par Antoine et Guillaume, sauf que Guillaume n’était pas là pour rêver sa vie et Christian a avoué juste après la chanson s’en être rendu compte un peu tard. Résultat, c’est Rémy qui s’y est collé en dernière minute avec Antoine, le joker de luxe du jour assurant sans problème avec le texte sous les yeux pour l’aiguiller et ne manifestant dans son chant aucune hésitation. Si ce n’est quelques regard traduisibles par« Euh, c’est bien à toi de chanter, là, hein ? » échangés avec Antoine. Antoine très bien par ailleurs, et même par ici, mais faut-il encore préciser ce qui relève presque du pléonasme ? On verra plus tard que oui, quand même, il faut le préciser quand c’est très bien.

Le tiercé de chansons suivantes (clin d’œil à Tropifan au passage) amena dans la salle une ambiance plutôt apaisée avec trois chansons interprétées dans la retenue. Ce fut d’abord le cas de Blackbird par Thomas L. Un guitare voix choral, en somme, plutôt plaisant et en maîtrise. Oui, « maîtrise » est le mot du jour, mais c’est vraiment ce qui ressortait de cette première partie de spectacle. Usage sémantique également nécessaire pour qualifier L’oiseau et son interprétation par Antoine, mais je dois avouer que la chanson commence à me lasser quand bien même son interprète ne baisse aucunement de régime dans ses prestations. Puis ce fut à nouveau un « grand » qui s’avança sur scène, en l’occurrence Alan reprenant comme il le fait depuis le Gala la chanson Quelques mots d’amour de Michel Berger. Voix très bien installée,  y compris pour des passages dans les basses assez complexes. « Propre », que j’ai marqué sur mon cahier passant donc du champ lexical de la maîtrise à celui de l‘hygiène sans la moindre justification.

La lectrice ou le lecteur noteront, si ils ont appris comme il se doit par cœur le compte-rendu d’Ozoir par l’ami Le_neptunien, que les huit premières chansons étaient les mêmes (juste un petit échange Bonjour la vie / Précepte des grillons). Alors, où c’est il donc qu’elles furent, les surprises ? (Prière de lire cette phrase avec en tête le ton d'un maître gaga à son chien). Eh bien voici la première des nouveautés, le retour de Gavroche. Pas le vrai qui est tombé raide mort (c'est la faute à Victor) mais juste sa chanson et ses mots (qui sont la faute à Hugo) reprise par Martin P. Je crois me rappeler qu’il existe ici des inconditionnels d’une certaine version de la chanson et je n’ai donc aucune idée de ce qu’ils en ont pensé. Pour ce qui me concerne une chanson entamée d’abord timidement puis avec de plus en plus d’aisance et d’assurance au fil du temps, le tout sans accrocs notables. Pas facile d’être chanteur d’Asnières, c’est la faute à Voltaire, mais le défi est beau, c’est la faute à Rousseau. Et si la première de Martin mérite largement une deuxième, c’est pas du tout la faute à Maurice Carême.

Les autres surprises, moins réjouissantes, furent techniques et c’est l’occasion d’un petit aparté ou plutôt d’un 83ème aparté…Problèmes de retour son, micros pas au bon volume et autres péripéties, le concert ne fut pas un long fleuve tranquille pour les personnes de la technique, et par conséquent pour les Petits Chanteurs non plus. Mais si comme me l’a dit un jour un professeur l’intelligence se mesure à la capacité d’adaptation, alors nous avons affaire à des Petits Chanteurs très intelligents. Ajoutez à cela les qualités vocales et on se demande ce qu’il reste pour les autres !

Refermons la parenthèse technique et achevons le récit de la première partie et de ses quatre chansons restantes. Clément laissa sa batterie à l’abandon (la pauvre) pour se rappeler au bon souvenir de sa voix qui est loin de n‘être qu’un souvenir en interprétant Sauvez-là. J’ai peine à trouver quelque chose d’intéressant à dire autre que « Bravo » si ce n’est que dans les chœurs et pour une obscure raison Louis était quelque peu hilare alors que la chanson n'est pas spécialement propice à la franche rigolade. Fut-ce l’effet de son hilarité ou pas, toujours est-il que Louis s’emmêla légèrement les pinceaux sur Mon arbre, la chanson qui suivit, ce qui le conduisit à chanter deux fois certains passages - tout plutôt qu’un blanc, après tout ! La chanson quant à elle reste très agréable à l’écoute et subsistait le suspens insoutenable sur la durée de tenue de la note de fin. Plutôt pas mal (quatre secondes deux dixièmes), et l’interprète étourdi tira de tout cela les conséquences, et la langue, dans sa grimace finale.

Pour clore la première partie deux chansons plus rythmées: Indignez-vous et Sango. Devant un public de plus en plus chauffé pour saluer Pierre et Rémy puis Thomas L. qui connaissent désormais leur gamme sur le bout de la voix. Idéal pour clore une première partie…maîtrisée (« va donc t’acheter du vocabulaire »). Arriva sur ces mélodies l’entracte qui permit aux spectateurs du haut dont nous étions d’aller remplir nos poumons de cette denrée trop rare appelée « air frais » que nous fûmes bien contents de trouver dehors, cette fois. Nombre de gens profitèrent de la pause pour discuter entre eux, et fidèle à ma réputation je n’en fus pas. Ce qui me permit de relire mes notes de la première partie et de voir que j’avais vraiment écrit n’importe comment, à défaut je l’espère d’écrire n’importe quoi.

Assez longue fut cette entracte, le bar faisant recette et ce au profit de l’association bien sûr. Ce qui fit un peu moins recette fut la quête effectuée dans des paniers par des enfants (pourtant motivés) à ce moment peu propice où tout le monde se levait et quittait sa place. Aucun enfant n’a cependant été écrasé dans sa mission, tout va bien.

La deuxième partie put débuter après ces péripéties. Et je préviens que c’est là que j’ai arrêté de me crever ce qui me reste d’yeux à prendre des notes. Des imprécisions ne sont donc pas à exclure mais d'autre les corrigeront si nécessaire. Pour débuter la deuxième mi-temps un autre costume pour les petits chanteurs et surtout quelques chansons issues du spectacle Marionnettiste. En cet an 2013 fut donc entonné En l’an 2001, l’occasion pour Vincent de quitter un instant les cordes de guitare pour épauler les cordes vocales de Louis et Pierre. Louis et Pierre également engagés sur la chanson suivante, Né pour vivre. Les deux Boulou Antoine et Martin, « fous à lier » mais vrais alliés, les accompagnèrent avantageusement sur le morceau dont le refrain n’était pas toujours très audible mais tant qu’on a « vivre » et « libre », que demander de plus ?

Et dans la série des "désormais musicos qui n’ont rien perdu de leur voix" c’est Thomas B. qui arriva sur le devant de la scène, se préparant à chanter Tu ne nous quittes pas. Sauf que la basse n’avait visiblement pas supporté que lui la quitte et elle décida donc de faire sa mauvaise tête. Petit temps de latence et après tentative de changement de câble, c’est finalement un changement de basse qui s’imposa. Contretemps technique qui ne bouleversa pas Thomas et Antoine qui, quarante centimètres en contrebas, se mit à la hauteur de son aîné pour ce morceau certes court mais au court duquel le plaisir ne nous quitte pas lui non plus.

Il fallut pourtant bien quitter ce duo et c’est en mer que l’on se retrouva, voguant à l’aide de la cornemuse du Voilier noir sur laquelle se succèdent Pierre et Louis, Hugo et Rémy, Florian et Mattéo. Voguer sur une cornemuse plutôt qu'un bateau est un exercice bien délicat mais rempli sans boire la tasse par les six solistes apportant tous leur petite touche. De la puissance de l’un au grain de voix de l’autre en passant par la chaleur de la voix posée du troisième, et j'en passe et des meilleurs...ou des aussi bons.

Sur Elle est d’ailleurs, Antoine se montra lui aussi un peu ailleurs et décida de mettre un peu les paroles dans l’ordre qu’il voulait, à l‘image de Louis un peu plus tôt. Mais comme Louis plus tôt, pas de blanc et la voix toujours parfaitement en place compensa largement les petits oublis. D’ailleurs quand bien même il eut chanté la même phrase inlassablement pendant toute la chanson, même pas sûr qu’on s’en serait ému, alors…

Fin de cette partie Marionnettiste. Sur le programme était inscrit La vie c’est si jolie, et peut-être est-ce la faute d’orthographe qui a conduit à sa déprogrammation mais à moins que je n’aie piqué un mini-sommeil à ce moment là je ne crois pas l’avoir entendue. Mais ça tombe bien parce que je ne me souviens plus du moment précis auquel a été interprétée une chanson qui, elle, n’était pas inscrite au programme mais fut bel et bien chantée par les grands, je l'insère donc ici. Morceau interprété devant les moins grands assis, donc encore moins grands que moins grands, I want you back, avec Aymard en tête. Là si j’écris que c’était maîtrisé le lecteur va me frapper la joue droite et la lectrice la gauche, alors que Jésus révolution n’est même pas encore passé. Je me contenterais alors de tirer mon chapeau (mes cheveux, donc) pour cette version a capella superbe. J’ai vu quelques uns des « petits », ou « pas encore grands », ou « en voie de l’être », assis par terre remuer les lèvres ou leur corps dans le rythme. Ils connaissaient visiblement très bien la chanson aussi et étant prêt à en découdre pour dans quelques années s'il le faut.

Je reprends l’ordre chronologique avec plus de certitude avec une petite nouvelle au programme (une chanson, hein, pas une chanteuse), Mate la meuf. Chanson de Mercredi libre, un rap version Poppys (Un poprap, j’ai décidé d’appeler ça et je sais pertinemment que c’est moche, pas la peine de faire la remarque) mené sous une casquette mise pour l’occasion par Louis, parfait dans le rôle avec son énergie saupoudrée d‘application pour articuler. Rémy et Martin lui donnant la réplique, Rémy enchaînant des rimes en -ant  telles que ‘hallucinant‘ ou ‘c’est délirant’ et Martin implorant les deux autres « Soyez cools les gars ». Un changement de ton et de rythme bien sympa pour permettre au public désormais plein de vigueur de la conserver jusqu’au bout.

Le bout, il n’était plus si loin lorsque Christian annonça un retour aux sources et aux grands succès des Poppys seventies. Avec à nouveau le retour d’une chanson-prénom, après Gavroche c’est (mon copain) Teddy qui a fait son retour au programme. Une chanson triste dont le refrain commence par « Quelle belle journée aujourd’hui », joli et terrible décalage dans ce morceau que j’aime particulièrement et que j’ai trouvé excellemment chanté par Rémy. Même "parfait", c'est ce que j'ai noté juste après en décidant de me détruire finalement un peu plus les yeux et de reprendre des notes.

A Teddy succéda Jésus et à Remy Samuel qui prend goût à sa révolution messianique pas très loin de Gabriel qui lui est désormais côté clavier, pour ce morceau qu’il interpréta parfaitement dans le passé. Un héritage sur Jésus Révolution qui ne pèse pas trop lourd sur les épaules d'un Samuel très bien, épaules martyrisées parce qu’il faut en plus finir crucifié et tenir la pose pendant quelques secondes après avoir chanté ! Définitivement aucun doute, chanter est une activité sportive.

Supporter sa maman aussi, parfois. Mais Martin P. préféra mettre de côté ce constat cynique et chanter son amour dans Halléluia Maman, et réussi comme c’est on comprend finalement qu’il le fasse sous cet angle là. Un très joli chant et côté soliste moins de passages en force que lors des premières versions, signe d’assurance croissante. « Soyez cools les gars », qu‘il disait un peu plus tôt…face à une telle performance, pas de problème pour être cool !

We have a dream. On en a même plusieurs et c’est certainement pour ça que plusieurs solistes se sont succédé comme de coutume sur cette belle chanson d'Esther Galil. Samuel et Rémy puis Antoine, Hugo et Martin (remplaçant ici Pierre par rapport aux concerts précédents) et re-Antoine parce qu’on ne s’en lasse toujours pas.

On s’approchait alors du temps additionnel (quatrième fois au moins que je parle de sport dans ce compte-rendu, un compte-rendu conseillé d’ailleurs par la campagne mangerbouger.fr...si si) et Christian nous pria de participer et de chanter nous aussi pour la chanson suivante, Isabelle je t'aime, avec Matteo pour déclarer sa flamme. Encore un peu d’aisance à gagner sans doute mais cela n’empêcha pas le soliste de nous invectiver d’un « Allez Neuilly » ou d’un « Pour la Casa » fort à propos. Et de finir à genou pour son Isabelle, chanter chez les PCAIF permettant en effet aussi d’éprouver la résistance du genou. Sportif, je vous ai dit !

Suspens pour Non, non rien n’a changé: quel premier soliste ? Clément ? Point. Gabriel ? Pas plus. Non, ce fut Samuel qui prit la relève sur l’hymne des Poppys avec toujours Louis fidèle au poste pour l’accompagner. Si le défi l’a inquiété il ne l’a pas montré et s’est sorti de l’exercice à la perfection. Bon, Louis aussi mais ça c’est pas neuf.

Applaudissements nourris sur cette prestation avec un public définitivement conquis par les prestations se déroulant devant ses yeux. Tous des Poppys, très agréable et berçant tout en se voulant grinçant du constat amer des erreurs adultes. La chanson vint boucler la boucle en résumant bien toutes les chansons et toute l’histoire de cette chorale.

Fini, le concert ? « C’est pas ce que veulent les grands », pas plus que la paix. « On ne peut que s’incliner » constata simplement Christian lançant Stand on the world. Sur laquelle on ne peut que s’incliner, nous, lorsque Antoine visiblement pas éprouvé par la chaleur et la durée du concert s’en alla gaiement dans des horizons vocaux que bien peu sauraient et savent atteindre en ce monde. « We don’t know how » il fait ça , « we don’t know where » il trouve ce qu’il met dans sa voix pour chanter. Mais finalement le mystère c’est aussi bien.

Après-concert

Fini, cette fois, le concert ! Au diable la chaleur, elle pouvait toujours aller se rhabiller dans les vestiaires brûlants de Satan, elle ne gâcha pas ce concert. Pas plus que les divers problèmes techniques qui se manifestèrent sans le moindre sens de la promptitude. Ce fut un très bon concert. Bon, la petite fille à côté de moi  s’est endormie avant la fin mais elle avait déployé toute son énergie dans la quête précédemment mentionnée, excuse tout à fait recevable à mes yeux.

Quand il me fallut reprendre le métro, ce fut avec la joie de respirer de l’air mais surtout celle d’avoir passé une bonne soirée. S’il fallait tirer de ce compte-rendu une morale quelconque, une leçon ultime à méditer aux heures de doute(s), c’est peut-être la suivante: « La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. (Friedrich Nietzsche) ». Bien d’accord avec Nietzschounet là-dessus. Lui le serait probablement moins avec le petit nom que je lui attribue.

Merci aux personnes croisées avant ou après le concert ! Quant à moi dans l'attente des vidéos j'espère avoir pu donner une idée de ce qu'était cette soirée de 13 avril 2013 à l'Espace Saint Pierre de Neuilly.

Le problème avec irtimiD, c'est que je ne sers plus à rien !

Vous n'aurez que des impressions partielles de ma part dès que j'aurais un peu de temps :p juste pour dire qu'on a passé une bonne soirée, et j'étais à côté de la meilleure des voisines ! (elle se reconnaitra !)

J'en profite pour remercier Chorel qui m'a permis de faire joujou avec un magnifique jouet ! J'attends avec impatiente tes vidéos ! (D'ailleurs, hein, si on peut prioriser tout ça, j'ai une personne qui m'a demandé Gavroche (tu devineras aisément qui...) et puis, hein, Bonjour La Vie, avec le troisième couplet, il faut partager ça !


Car oui, on a eu le troisième coupler sur "bonjour la vie"... quand même quoi !


Une petite photo de groupe :-)

Merci beaucoup à Irtimid et à tous les heureux spectateurs de ce beau concert pour le partage.

Dans l'attente des magnifiques vidéos de Chorel, et pour nous mettre l'eau à la bouche, voici un lien où on peut télécharger Mate la Meuf par Mercredi libre (je n'ai pas trouvé de vidéo) :
http://s2.delamusique.com/audio/73006362/50097324/Mercredi_Libre-Mate_La_Meuf_(delamusique.com).mp3

Un grand merci à irtimid pour son CR improvisé mais pas moins ... maîtrisé !

Un très bon concert que celui-ci avec, en plus des surprises que sont Gavroche et Teddy, un couplet de plus pour un chanteur j'apprécie beaucoup et j'aimerai entendre d'avantage.

Merci à Lucie pour cette organisation parfaite et non sans petites frayeurs, merci au public pour sa chaleur et merci à tous ceux qui ont accepté de me supporter durant toute la soirée

oh Simu, c'est bien dommage car tes comptes rendus étaient vivants, en te lisant je me sentais au concert assise dans la salle
J'espère que tu seras moins occupé pour les prochains concerts .... enfin .... s'il y en a d'autres !!!!!!

Thérèse a écrit:oh Simu, c'est bien dommage car tes comptes rendus étaient vivants, en te lisant je me sentais au concert assise dans la salle
J'espère que tu seras moins occupé pour les prochains concerts .... enfin .... s'il y en a d'autres !!!!!!

J'ai dis que je ne ferais pas un compte rendu complet et exhaustif, mais je compte bien donner mon avis de manière assez vivante

Merci beaucoup Irtimid pour le CR! Pour moi tu es un bon professeur! Mon vocabulaire francais agrandit! :-)

Oui Simulacra donne ton avis de manière assez vivante ! On t'attend Simu

Un grand merci a Irtimid pour ce CR. Je l'ai lu avec plaisir et il donne une bonne impression du concert!

Mille mercis à Irtimid pour son compte rendu que j'ai lu avec grand intérêt.
Mille mercis à Simu pour la belle photo du concert.
Mille mercis aux petits chanteurs pour leur générosité.
Mille mercis à la chorale.
Mille mercis à Jean.
Mille mercis à Christian.
Mille mercis à mes fans.
Mille mercis aux modérateurs de ce forum.
Mille messages à mon compte affichés ce jour!

Mille mercis à Chorel qui nous gâte toujours avec ces belles vidéos.

A bientôt.

Après le brillant CR de Irtimid, voici le concert en vidéo pour les membres de ce forum. En avance d'un jour sur le muguet



CLICK SUR L'IMAGE

Un IMMENSE merci

Mille (et onze) mercis pour ces vidéos !

Superbe!!