JUDO A QUITO
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JUDO A QUITO
JUDO (1)
Certains vont penser: « Le Tropi serait-il devenu fan de judo sur ses vieux jours ? Ou alors va-t-il nous parler de notre Teddy Riner national, champion du monde et champion olympique ? »
Que nenni ! Teddy n'a pas besoin de moi pour se faire de la pub, il en vit très bien je suppose, et il le mérite. Quant à moi, je n'avais jamais assisté à la moindre compétition de judo avant de partir en Équateur et je n'ai pas pratiqué ce sport. Ce n'est pas que je n'aurais pas aimé, mais pendant mon enfance il n'y avait pas de club dans ma ville, ni même dans le département, le judo en était à ses débuts en France.
Alors pourquoi ce titre ? Eh bien, voici quelques jours j'ai reçu une lettre de Diego, un des enfants du village SOS de Quito qui doit avoir maintenant 36 ou 37 ans. Une lettre qui m'a rappelé beaucoup de souvenirs que je vais vous conter car c'est une belle histoire... et pour faire plaisir à Thérèse qui aime mes histoires
La vie de Diego avait bien mal commencé, il avait été abandonné à la naissance dans la maternité. Je ne juge pas sa mère biologique, je la plains, probablement une jeune femme très pauvre et sans famille à Quito qui n'a pas trouvé d'autre solution. Heureusement pour le bébé, l'assistante sociale de la maternité avait entendu parler du Village SOS de Quito, et c'est ainsi que Diego est arrivé dans ce Village que j'ai tant aimé.
Diego, environ 18 mois, est le plus petit en pantalon jaune
Dans un récit intitulé « Aventure », j'en ai déjà expliqué le fonctionnement : 12 maisons abritant de 7 à 9 enfants, garçons et filles, des petits et des ados comme dans une famille normale. Et dans chaque maison une mère SOS qui les élève comme s'ils étaient les siens.
Nos mères donnent beaucoup d'amour aux enfants qui leur sont confiés, mais pour elles, recevoir un bébé de quelques jours c'est un peu comme gagner le gros lot. Et celle qui a eu cette chance l'a considéré comme s'il était son propre enfant, d'autant plus que c'est elle qui l'a appelé Diego et qui a choisi les noms de famille (dans les pays hispanophones on porte deux noms de famille, celui du père et celui de la mère) : elle lui a donc donné le nom d'un Américain qui a beaucoup aidé le village, et le sien.
Pour bien comprendre, il faut savoir qu'en Équateur comme dans les pays en voie de développement, l'état civil n'est pas aussi sérieux que chez nous. Dans les endroits reculés on peut déclarer tardivement les enfants pour qu'ils aient une carte d'identité, même s'ils ont 8 ou 9 ans, et souvent les parents, s'il y en a, ne savent pas l'année de naissance exacte. Alors on fait ça au pifomètre, notre assistante sociale a dû le faire souvent. Mais pour Diego la date de naissance était sûre, il n'y avait que les prénoms et noms de famille à choisir.
Portant le nom de famille de sa mère SOS, le gamin était convaincu d'être son fils biologique... jusqu'au jour où les copains du village lui ont appris la vérité. Il avait alors 7 ans. On imagine le choc pour ce petit Diego. Sa mère SOS m'a raconté qu'il est entré dans la maison en courant et lui a demandé en criant« C'est vrai que tu m'as pas porté dans ton ventre ? » Il y a eu quelques jours très difficiles, et puis l'amour inconditionnel de sa mère a été plus efficace que tous les psychologues possibles, car l'enfant avait besoin d'être rassuré, il voulait probablement être certain qu'il était toujours autant aimé.
Diego avait 11 ans lorsque j'entre en scène. J'avais constaté que beaucoup de nos enfants manquaient d'assurance, les abandonnés plus que les orphelins. On peut résumer ainsi ce qu'ils pensaient confusément : ce qu'on jette, c'est ce qui ne vaut rien, donc je ne vaux rien.
J'ai alors cherché quelque chose qui puisse les aider à améliorer leur auto-estime et leur donner l'assurance qui leur faisait défaut. J'avais entendu dire que le judo était excellent pour cela, et en plus ce sport développe des qualités morales car l'enfant apprend à être poli (on se salue beaucoup), à se discipliner, à respecter l'adversaire, et au fur et à mesure de sa progression en changeant de ceinture, on lui explique que ce qu'il a appris, il pourra s'en servir à l'occasion pour se défendre, mais jamais, absolument jamais pour agresser, ce qui serait la honte suprême.
J'ai donc proposé cette activité à tous les enfants entre 6 et 14 ans, garçons et filles, deux heures de judo trois fois par semaine ; tout de suite elle a eu du succès, une bonne trentaine de volontaires. Je me doutais bien que certains abandonneraient rapidement car c'était assez dur physiquement, sans compter que certaines mères SOS n'encourageaient pas les enfants car elles trouvaient que ça prenait trop de temps. En effet ils rentraient de l'école vers 13 heures, ils mangeaient, puis à 14 h 30 ils prenaient le bus pour le judo car ça se passait dans un gymnase du centre ville, à 30 minutes du Village SOS, et ils ne rentraient que vers 18 heures. La mère de Diego, par contre, l'a toujours encouragé.
Un groupe des plus jeunes
La base du judo, c'est d'apprendre à tomber sans se faire mal, et pour cela on n'a pas besoin d'une tenue spéciale. Mais ensuite pour apprendre les prises il faut un kimono appelé judogi, un pantalon et une ceinture qui indique le niveau du judoka (dans l'ordre blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron et noire). Le judogi est fait d'une toile épaisse et très résistante, ce qui est nécessaire car on agrippe celui de l'adversaire pour effectuer les prises.
L'inconvénient, c'est que cette tenue est relativement chère, et cette dépense n'était pas prévue dans le budget du Village SOS. J'ai donc dû payer de ma poche, mais à cette époque j'étais à l'aise financièrement et ça me faisait vraiment plaisir d'aider ces enfants auxquels je m'étais attaché. Et puis il ne restait que les 15 plus accros, nombre qui s'est maintenu les années suivantes.
Quelques-uns plus grands
SUITE peut-être demain
Certains vont penser: « Le Tropi serait-il devenu fan de judo sur ses vieux jours ? Ou alors va-t-il nous parler de notre Teddy Riner national, champion du monde et champion olympique ? »
Que nenni ! Teddy n'a pas besoin de moi pour se faire de la pub, il en vit très bien je suppose, et il le mérite. Quant à moi, je n'avais jamais assisté à la moindre compétition de judo avant de partir en Équateur et je n'ai pas pratiqué ce sport. Ce n'est pas que je n'aurais pas aimé, mais pendant mon enfance il n'y avait pas de club dans ma ville, ni même dans le département, le judo en était à ses débuts en France.
Alors pourquoi ce titre ? Eh bien, voici quelques jours j'ai reçu une lettre de Diego, un des enfants du village SOS de Quito qui doit avoir maintenant 36 ou 37 ans. Une lettre qui m'a rappelé beaucoup de souvenirs que je vais vous conter car c'est une belle histoire... et pour faire plaisir à Thérèse qui aime mes histoires
La vie de Diego avait bien mal commencé, il avait été abandonné à la naissance dans la maternité. Je ne juge pas sa mère biologique, je la plains, probablement une jeune femme très pauvre et sans famille à Quito qui n'a pas trouvé d'autre solution. Heureusement pour le bébé, l'assistante sociale de la maternité avait entendu parler du Village SOS de Quito, et c'est ainsi que Diego est arrivé dans ce Village que j'ai tant aimé.
Diego, environ 18 mois, est le plus petit en pantalon jaune
Dans un récit intitulé « Aventure », j'en ai déjà expliqué le fonctionnement : 12 maisons abritant de 7 à 9 enfants, garçons et filles, des petits et des ados comme dans une famille normale. Et dans chaque maison une mère SOS qui les élève comme s'ils étaient les siens.
Nos mères donnent beaucoup d'amour aux enfants qui leur sont confiés, mais pour elles, recevoir un bébé de quelques jours c'est un peu comme gagner le gros lot. Et celle qui a eu cette chance l'a considéré comme s'il était son propre enfant, d'autant plus que c'est elle qui l'a appelé Diego et qui a choisi les noms de famille (dans les pays hispanophones on porte deux noms de famille, celui du père et celui de la mère) : elle lui a donc donné le nom d'un Américain qui a beaucoup aidé le village, et le sien.
Pour bien comprendre, il faut savoir qu'en Équateur comme dans les pays en voie de développement, l'état civil n'est pas aussi sérieux que chez nous. Dans les endroits reculés on peut déclarer tardivement les enfants pour qu'ils aient une carte d'identité, même s'ils ont 8 ou 9 ans, et souvent les parents, s'il y en a, ne savent pas l'année de naissance exacte. Alors on fait ça au pifomètre, notre assistante sociale a dû le faire souvent. Mais pour Diego la date de naissance était sûre, il n'y avait que les prénoms et noms de famille à choisir.
Portant le nom de famille de sa mère SOS, le gamin était convaincu d'être son fils biologique... jusqu'au jour où les copains du village lui ont appris la vérité. Il avait alors 7 ans. On imagine le choc pour ce petit Diego. Sa mère SOS m'a raconté qu'il est entré dans la maison en courant et lui a demandé en criant« C'est vrai que tu m'as pas porté dans ton ventre ? » Il y a eu quelques jours très difficiles, et puis l'amour inconditionnel de sa mère a été plus efficace que tous les psychologues possibles, car l'enfant avait besoin d'être rassuré, il voulait probablement être certain qu'il était toujours autant aimé.
Diego avait 11 ans lorsque j'entre en scène. J'avais constaté que beaucoup de nos enfants manquaient d'assurance, les abandonnés plus que les orphelins. On peut résumer ainsi ce qu'ils pensaient confusément : ce qu'on jette, c'est ce qui ne vaut rien, donc je ne vaux rien.
J'ai alors cherché quelque chose qui puisse les aider à améliorer leur auto-estime et leur donner l'assurance qui leur faisait défaut. J'avais entendu dire que le judo était excellent pour cela, et en plus ce sport développe des qualités morales car l'enfant apprend à être poli (on se salue beaucoup), à se discipliner, à respecter l'adversaire, et au fur et à mesure de sa progression en changeant de ceinture, on lui explique que ce qu'il a appris, il pourra s'en servir à l'occasion pour se défendre, mais jamais, absolument jamais pour agresser, ce qui serait la honte suprême.
J'ai donc proposé cette activité à tous les enfants entre 6 et 14 ans, garçons et filles, deux heures de judo trois fois par semaine ; tout de suite elle a eu du succès, une bonne trentaine de volontaires. Je me doutais bien que certains abandonneraient rapidement car c'était assez dur physiquement, sans compter que certaines mères SOS n'encourageaient pas les enfants car elles trouvaient que ça prenait trop de temps. En effet ils rentraient de l'école vers 13 heures, ils mangeaient, puis à 14 h 30 ils prenaient le bus pour le judo car ça se passait dans un gymnase du centre ville, à 30 minutes du Village SOS, et ils ne rentraient que vers 18 heures. La mère de Diego, par contre, l'a toujours encouragé.
Un groupe des plus jeunes
La base du judo, c'est d'apprendre à tomber sans se faire mal, et pour cela on n'a pas besoin d'une tenue spéciale. Mais ensuite pour apprendre les prises il faut un kimono appelé judogi, un pantalon et une ceinture qui indique le niveau du judoka (dans l'ordre blanche, jaune, orange, verte, bleue, marron et noire). Le judogi est fait d'une toile épaisse et très résistante, ce qui est nécessaire car on agrippe celui de l'adversaire pour effectuer les prises.
L'inconvénient, c'est que cette tenue est relativement chère, et cette dépense n'était pas prévue dans le budget du Village SOS. J'ai donc dû payer de ma poche, mais à cette époque j'étais à l'aise financièrement et ça me faisait vraiment plaisir d'aider ces enfants auxquels je m'étais attaché. Et puis il ne restait que les 15 plus accros, nombre qui s'est maintenu les années suivantes.
Quelques-uns plus grands
SUITE peut-être demain
Dernière édition par tropifan le Ven 29 Nov 2019 - 18:42, édité 8 fois
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
Merci ! J'attends la suite avec impatience.
Moi aussi, j'aime bien tes histoires. :-)
Tu as l'art et la manière de bien présenter les choses, et les faits sont à la fois dépaysants et réconfortants.
Moi aussi, j'aime bien tes histoires. :-)
Tu as l'art et la manière de bien présenter les choses, et les faits sont à la fois dépaysants et réconfortants.
KTsering- Nombre de messages : 1055
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re : JUDO A QUITO
Oui on attends la suite de ce beau récit !
INDO85- Nombre de messages : 695
Age : 67
Localisation : Vendée
Date d'inscription : 19/11/2015
Re: JUDO A QUITO
ahhhhhhhhhhhhhhhhhh ....... c'est pas juste !!!!!! tu as arrêté au moment le plus captivant .....
donc demain la suite
donc demain la suite
Thérèse- Nombre de messages : 1711
Age : 73
Localisation : 01
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: JUDO A QUITO
Thérèse a écrit:ahhhhhhhhhhhhhhhhhh ....... c'est pas juste !!!!!! tu as arrêté au moment le plus captivant .....
donc demain la suite
C'est étudié pour
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
JUDO (2)
A cette époque j'étais libre l'après-midi, et comme j'habitais pas très loin de ce gymnase, j'assistais à tous les entraînements pour encourager mes petits protégés. J'avais pris l'habitude de préparer de petites pochettes avec quelques bonbons et chocolats que je leur remettais à la fin, histoire de récupérer les calories perdues mais surtout de les récompenser de leur assiduité. Et bien sûr j'assistais aussi aux compétitions ou aux cérémonies comme le passage de ceinture, et ce qui me faisait plaisir, c'est que la plupart des mamans du Village venaient aussi, fières de leurs enfants.
J'étais satisfait des résultats, mes gamins se débrouillaient très bien et ils gagnaient de l'assurance en constatant qu'ils étaient plutôt meilleurs que les autres enfants du club, ce qui me valait les félicitations des dirigeants.
Quant à Diego, dès la première année il a été champion d'Équateur de la catégorie 11 ans, et il y avait de la concurrence car toutes les villes importantes du pays présentaient leurs meilleurs judokas. Il avait toutes les qualités nécessaires : vitesse, puissance, et surtout une volonté farouche de triompher. Les années suivantes il a toujours été champion du pays, je ne l'ai jamais vu perdre un combat. Et cela en toute modestie, jamais il ne se vantait de ses résultats.
Diego à 12 ans, champion d'Équateur des 12-13ans
Il était si brillant qu'en sortant du collège, à 18 ans, il a été admis à l'École militaire supérieure polytechnique qui forme les officiers de l'Armée, et c'était un événement car normalement pour intégrer cette école il faut avoir fait toute sa scolarité dans un collège militaire payant, ce qui d'ailleurs en limite l'accès aux classes moyenne et supérieure.
Très sportif, il s'est spécialisé en parachutisme et en survie en forêt, ce qui est le plus dur. La dernière fois que je suis allé en Équateur, il y a huit ans, il venait d'être promu capitaine, et je suppose que maintenant il doit être au moins commandant. Une sacrée ascension sociale pour un gamin abandonné à la naissance ! Inutile de vous dire que j'en suis heureux et fier, comme de toutes les réussites des enfants du Village SOS, quelle que soit la carrière ou la profession qu'ils ont choisie.
J'en viens à la lettre de Diego, une lettre longue et bien écrite pour me remercier de lui avoir fait connaître le judo qui a changé sa vie. En voici un passage :
« J'ai pour toi beaucoup d'affection et je tiens à te remercier car grâce à toi je connais et pratique le très beau sport qu'est le judo. C'est le judo qui m'a donné des amitiés sincères qui durent encore comme mon amitié avec le sensei Gabriel (le prof de judo). C'est aussi le judo qui m'a permis d'entrer à l'école militaire supérieure et de devenir officier. Et c'est grâce au judo que j'ai connu mon épouse bien-aimée, la meilleure femme que Dieu pouvait me donner, avec qui j'ai fondé une famille et procréé trois beaux enfants. »
Diego et ses enfants (photo récente)
Comme quoi le judo mène à tout, ce n'est pas Teddy Riner qui me contredira
Cette lettre m'a touché et un peu surpris car Diego n'est pas un de mes filleuls, il n'est pas l'un de ceux que j'ai le plus aidés. Mais ça m'a rappelé quelques souvenirs que nous avons en commun, en plus du judo. Quand j'habitais à Guayaquil, je l'avais invité chez moi avec Cristian, celui de mon récit « Aventure », pour leur faire connaître la grande ville de la Côte Pacifique.
Une autre fois en juillet il n'avait pu partir en colo avec tous les autres enfants ( je suppose qu'il avait raté le départ à cause d'un examen), et avec Cristian et Geovanny qui étaient eux aussi coincés au Village, je les avais amenés en voiture passer trois jours au bord de la mer. On dormait dans une cabane sur la plage, l'idéal pour la baignade, et on prenait le petit déjeuner dans un resto populaire en plein air dont j'ai gardé un souvenir amusant. Le premier jour, la patronne, une forte femme typiquement de la Côte, parlant haut et aimant rigoler, me demande :
- Ils sont de vous ces beaux enfants ?
Pour rester sur le ton de la plaisanterie, j'ai répondu :
- Oui, mais pas de la même femme (d'autant plus qu'ils avaient tous les trois 12 ans et ne se ressemblaient pas)
- Vous ne voudriez pas m'en faire un comme ça ?
Éclat de rire général, et les jours suivants nous étions reçus avec beaucoup d'amabilité et notre bolón de verde* était plus gros que la normale.
- le bolón de verde (grosse boule de banane verte, fourrée de fromage et frite) est souvent consommé au petit déjeuner sur la Côte... et ça tient au ventre.
- bolón de verde
Voici donc l'histoire de Diego... et de ma période judo.
FIN
Dernière édition par tropifan le Mer 17 Juil 2019 - 5:25, édité 4 fois
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
Merci, Tropifan.
KTsering- Nombre de messages : 1055
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re: JUDO A QUITO
superbe, magnifique, merci à Toi, Prince de l'écriture qui me tient en haleine à chaque récit ......
A quand le prochain ????
A quand le prochain ????
Thérèse- Nombre de messages : 1711
Age : 73
Localisation : 01
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: JUDO A QUITO
Thérèse a écrit:superbe, magnifique, merci à Toi, Prince de l'écriture qui me tient en haleine à chaque récit ......
A quand le prochain ????
Impossible de répondre, je ne sais même pas si je serai en état d'écrire d'ici quelques mois, ce qui d'ailleurs ne me préoccupe pas trop.
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
Tu as longtemps vécu en Amérique du Sud et tu l'as parcourue, ainsi qu'une bonne partie de l'Europe.
As-tu eu l'occasion d'aller en Asie ?
As-tu eu l'occasion d'aller en Asie ?
KTsering- Nombre de messages : 1055
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re: JUDO A QUITO
Avant de connaître l'Amérique latine, j'avais promené mon sac à dos sur le très fameux chemin de Katmandou en bus, camion, train, avec la traversée de l'Afghanistan et du Pakistan, ce qui est devenu impossible aujourd'hui. Puis plus tard, une fois installé à Quito, au lieu de rentrer en France par le plus court chemin, j'avais visité rapidement la Californie le Japon, la Thaïlande et les Philippines.
Dernière édition par tropifan le Lun 25 Nov 2019 - 9:30, édité 2 fois
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
Chapeau !...
Si un jour l'envie t'en prend, et si tu en trouves le temps, j'aimerais bien que nous parles aussi de tes tribulations dans ces pays si différents les uns des autres.
Si un jour l'envie t'en prend, et si tu en trouves le temps, j'aimerais bien que nous parles aussi de tes tribulations dans ces pays si différents les uns des autres.
KTsering- Nombre de messages : 1055
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re: JUDO A QUITO
tropifan a écrit:Thérèse a écrit:superbe, magnifique, merci à Toi, Prince de l'écriture qui me tient en haleine à chaque récit ......
A quand le prochain ????
Impossible de répondre, je ne sais même pas si je serai en état d'écrire d'ici quelques mois, ce qui d'ailleurs ne me préoccupe pas trop.
Que faut il comprendre de cette phrase ???????
Thérèse- Nombre de messages : 1711
Age : 73
Localisation : 01
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: JUDO A QUITO
Ben… pour tout te dire, risque d'AVC et opération délicate en vue. Mais je continue à vivre sans rien changer et je ne m'inquiète pas, d'autant plus que ça ne sert à rien
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
Bravo, Cher Tropi ! Ta philosophie de vie me fait penser à cette citation de Shantideva, un pandit indien qui vécut vers 685-763.
S'il y a une solution,
Pourquoi s'inquiéter ?
S'il n'y a pas de solution,
Pourquoi s'inquiéter ?
Bodhicaryâvatâra, VI, 10.
S'il y a une solution,
Pourquoi s'inquiéter ?
S'il n'y a pas de solution,
Pourquoi s'inquiéter ?
Bodhicaryâvatâra, VI, 10.
KTsering- Nombre de messages : 1055
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re: JUDO A QUITO
Je suis peut-être la réincarnation de ce brave homme
tropifan- Nombre de messages : 2447
Localisation : Equateur
Date d'inscription : 27/04/2008
Re: JUDO A QUITO
tropifan a écrit:Ben… pour tout te dire, risque d'AVC et opération délicate en vue. Mais je continue à vivre sans rien changer et je ne m'inquiète pas, d'autant plus que ça ne sert à rien
C'est tout ????? tu ne fais pas dans la dentelle quand tu t'y mets ....... et tu as raison, inutile de passer ses journées à s'inquiéter, cela ne fait pas avancer le smilblik
Thérèse- Nombre de messages : 1711
Age : 73
Localisation : 01
Date d'inscription : 02/06/2008
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